Et si... le pouvoir de changer le cours des choses en profondeur était entre nos mains ? Et si..., en réalité, nous avions à disposition, sans en avoir vraiment conscience, un des outils les plus puissants qui existe ? Et si..., en plus, on se mettait ensemble pour y arriver ? Rob Hopkins nous invite dans son nouveau livre à rêver. Mais à rêver en grand, en remettant l'imagination au coeur de nos vies quotidiennes, professionnelles, sociales et familiales. Et si...? est un appel à l'action pour libérer notre imagination collective, qui prend racine dans l'his-toire d'individus et de communautés venant du monde entier qui ont d'ores et déjà emprunté le chemin de l'imagination et initié des changements rapides et profonds pour un meilleur futur.
Notre dépendance au pétrole est totale. De notre ordinateur à nos aliments en passant par nos emballages, nos voitures, nos vêtements ou encore nos brosses à dents, nos sociétés ne pourraient fonctionner sans cette matière fossile et connaîtraient une crise sans précédent en cas de pénurie pétrolière. Pourtant, de nombreux indicateurs fiables démontrent que le pic pétrolier, c'est-à-dire la fin d'un pétrole abondant et peu cher (suivi de l'épuisement de la ressource) est bel et bien imminent.
« Lorsque j'ai véritablement pris conscience du changement climatique et des problèmes liés à la nécessité de se passer du pétrole, j'ai étudié les réponses que les gens y apportaient dans le monde et qui me semblaient compassionnelles. Et je n'ai rien trouvé qui me donne de l'énergie. Les Américains qui écrivaient sur le «peak oil» parlaient de se retirer dans les montagnes du Nebraska avec quatre ans de papier-toilette, des boîtes de haricots et des armes à feu. Ça ne me paraissait pas la meilleure solution... » Rob Hopkins a alors cherché comment tous ces enjeux pourraient rapprocher les gens plutôt que les séparer, comment ils pourraient stimuler leur créativité et leur capacité à innover.
Ce livre est un appel à l'action concrète de la part du fondateur d'un mouvement de la " transition " qui fait tache d'huile en France - via les " villes en transition " et les colibris (P. Rabhi). Il explique pourquoi il faut passer à l'action et, surtout, comment on peut le faire, en présentant de nombreuses histoires d'actions locales réussies : le retour des vergers à St-Quentin, un supermarché coopératif de produits locaux en Espagne, un plan de descente énergétique à Totnes en Angleterre, une monnaie locale à Bristol, le retour de la bicyclette en Italie (dont les ventes ont dépassé depuis peu celle des automobiles), un " Repair Café " à Paris, des jardins partagés un peu partout, un moulin en Argentine, une coopérative électrique locale d'énergies renouvelables dans le Japon post-Fukushima, etc.
Après le succès du Manuel de transition (Les éditions Ecosociété, 2010), ce nouveau livre de Rob Hopkins permet - par son format plus court, son récit vivant d'initiatives concrètes et ses paroles d'acteurs - au grand public de découvrir la transition, d'apprendre à s'organiser à l'échelle des quartiers et des territoires pour être mieux plutôt que d'avoir plus.
« Lorsque j'ai véritablement pris conscience du changement climatique et des problèmes liés à la nécessité de se passer du pétrole, j'ai étudié les réponses que les gens y apportaient dans le monde et qui me semblaient compassionnelles. Et je n'ai rien trouvé qui me donne de l'énergie. Les Américains qui écrivaient sur le peak oil parlaient de se retirer dans les montagnes du Nebraska avec quatre ans de papier-toilette, des boîtes de haricots et des armes à feu. Ça ne me paraissait pas la meilleure solution. » Rob Hopkins a alors cherché comment tous ces enjeux pourraient rapprocher les gens plutôt que les séparer, comment ils pourraient stimuler leur créativité et leur capacité à innover.
One day in 2005, Rob Hopkins, an ordinary British citizen, started knocking on his neighbors' doors in the small town of Totnes, where he had just settled. He was proposing that they come together to organize nothing less than a new, locally based economy. A new model, the Transition Town, harnessing resources at hand: no longer expect food to arrive from the other side of the planet at great fuel costs, but instead create short food supply chains and cultivate all the available land (gardens, rooftops, municipal parks); no longer complain about pollution, but federate fellow citizens around a project of local renewable energy cooperatives; no longer rail against the banks and the stock markets, but adopt a local currency that enriches the community. His experience has not only been successful in Totnes; it has spread to 1,200 cities in 47 countries. Each of the Transition Towns are transforming their communities, without fanfare, without outside funding, making them more autonomous and more resilient to the crises looming ahead-a network of oases offering a wealth of solutions.