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Pablo Martín Sánchez
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Reus, sud de la Catalogne, été 2066. Suite au pacte de la Honte, la Péninsule ibérique doit être évacuée. Mais certains résistent. Ils sont douze, retranchés dans l'enceinte du Pere Mata. La Grande Panne les a presque coupés du monde. Pour tenir, ils rationnent vivres et médicaments, mais les stocks fondent et bientôt ils manqueront de tout. Parmi eux, un vieil écrivain. Il noircit les pages vierges de livres mités dénichés au grenier et se donne pour mission de raconter au jour le jour leur survie : les tours de garde contre les pillards, les expéditions au-dehors, les doutes, les hésitations, la défection ou la mort de leurs compagnons d'infortune... Comme une chronique à l'attention des générations futures.
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Un jour de désoeuvrement, Pablo Martín Sánchez tape son nom dans un moteur de recherche. Par le plus grand des hasards, il se découvre un homonyme au passé héroïque : un anarchiste, condamné à mort en 1924. Férocement intrigué, il se pique au jeu de l'investigation et cherche à savoir qui était... Pablo Martín Sánchez le révolutionnaire. Happé, l'auteur se fond dans cette destinée tourbillonnante et picaresque, alternant le récit d'une épopée révolutionnaire dans le Paris des années 1920 où les faubourgs de Belleville abritent d'ardents imprimeurs typographes, et celui d'une jeunesse aventureuse en Espagne jusqu'à les faire converger en un dénouement... tragique. Épique, virevoltant, espiègle et foisonnant, L'anarchiste qui s'appelait comme moi dresse le portrait à la fois réaliste et rêvé des utopies montantes du tournant du XXe siècle, dans l'esprit des grands romans populaires où l'amitié, la trahison, l'amour et la peur sont les rouages invisibles qui font tourner le monde.