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Prix
Raymond Depardon
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Ceci est le portrait d'un instrument de travail. Un scooter de la marque Rumi. À ne pas confondre avec une Vespa, qui, à la suite de son succès, finit par devenir un nom générique, comme Mobylette pour vélomoteur. L'engin est typique des deux-roues d'après-guerre : rustique, robuste, mais avec une touche de modernité qui tient pour l'essentiel au profilage de son phare. Le Rumi était fabriqué en Italie, une des patries du design industriel où il fut rebaptisé Formicchino, en français « petite fourmi ». L'envie nous taraude de sauter sur sa selle comme sur le dos d'une bestiole à remonter le temps pour s'en aller « rumiser » le soir dans les rues de Rome au temps de la Dolce Vita.
Ce portrait du Rumi est aussi celui de son propriétaire, fatalement invisible puisque c'est lui qui prend la photo. On devine cependant son labeur à voir le barda posé sur le trottoir à côté : une sacoche et un appareil photo. Vavavoom ! Profession : reporter. Et sans casque, cela va de soi.
Gérard Lefort -
Chez Raymond Depardon, photographies et films sont au service d'une écriture unique et d'une interrogation sur l'éthique, le rôle et l'essence du reportage.
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Les J.O vus par Raymond Depardon : des photographiques devenues cultes des Jeux Olympiques de Tokyo, Mexico, Montréal et Moscou.
Des J.O. de Tokyo en 1964 à ceux de Moscou en 1980, Raymond Depardon apprend que, pour saisir un événement, il faut le devancer. Ainsi parvint-il à immortaliser la naissance du « Fosbury Flop », à capter la grâce des gymnastes. Mais aussi le poing levé des athlètes noirs américains à Mexico en 1968 et la prise d'otages de la délégation israélienne à Munich en 1972. Le stade et l'Histoire.
Raymond Depardon est photographe et réalisateur. Il est considéré comme l'un des maîtres du film documentaire et son oeuvre photographique est mondialement saluée.
Édition augmentée et actualisée. -
J'ai le pressentiment que quelque chose ne sera plus comme avant.
C'est peut-être là la vraie définition de l'errance, de sa quête, avec sa solitude et sa peur. c'est le désir que je cherchais, la pureté, la remise en cause, pour aller plus loin, au centre des choses, pour faire le vide autour de moi. je me dois de me laver la tête... pour rencontrer le centre d'une nouvelle image, ni trop humaine, ni trop contemplative, ou le moi est aspiré par les lieux quand le lieu n'est pas spectacle, ni surtout obstacle.
Il me faut vivre cette quête qui est la mienne... elle arrive à un moment, ni bon ni mauvais, elle est nécessaire... pour être juste cette errance est forcément initiatique... mon regard va changer... cette quête devient la quête du moi acceptable.
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Septembre au Chili : 1971/1973
David Burnett
- Xavier Barral
- Beaux Livres
- 7 Septembre 2023
- 9782365113700
Raymond Depardon découvre le Chili en septembre 1971, accompagné du journaliste Robert Pledge, alors que le pays fête le premier anniversaire de l'élection de Salvador Allende.
Cofondateur du parti socialiste et soutenu par une coalition d'Unité populaire, le président chilien souhaitait mettre en place la voie chilienne vers le socialisme avec, notamment, la nationalisation de secteurs majeurs de l'économie et les réformes agraires. Depardon photographie alors dans les rues de la capitale, à Santiago, les manifestations festives en soutien au gouvernement d'Allende. Il va également se rendre dans les terres du sud à la rencontre du peuple Mapuche qui se bat pour le droit de vivre sur la terre de ses ancêtres. Deux ans plus tard, Raymond Depardon et Robert Pledge envoient le photographe américain David Burnett au Chili pour couvrir le coup d'état d'Augusto Pinochet qui fait basculer le pays dans une dictature militaire. Les images de Burnett, qui viennent compléter et enrichir le reportage de Depardon, seront récompensées en 1973 par la Robert Capa Gold Medal Award. Publiée à l'occasion des 50 ans du coup d'état qui provoquera également la mort du président Salvador Allende, cette publication propose de revenir sur les événements entourant cet autre 11 septembre, celui de 1973, où les foules joyeuses photographiées par Depardon sont remplacées, sous l'objectif de Burnett, par des images de la répression sanglante qui leur a succédé. L'ouvrage est composé de deux parties, l'une consacrée aux photographies de Depardon, l'autre à celles de Burnett avec, pour séparation entre ces deux, la reproduction du cliché iconique du photographe chilien, Leopoldo Vargas, saisissant la dernière image de Salvador Allende vivant, sortant de son palais à la Moneda, l'arme à la main. Ces photographies sont enrichies par des textes d'auteurs chiliens qui font entrer en résonnance le Chili des années 1970 avec le Chili actuel, donnant à voir les enjeux de ce pays, 50 ans après le coup d'état. -
La solitude heureuse du voyageur ; notes
Raymond Depardon
- Points
- Points Aventure
- 1 Juin 2017
- 9782757867631
« La Solitude heureuse du voyageur est un choix de photographies tiré de mes voyages, rempli de déserts, de villes et de chambres d'hôtel. Comme pour Notes, mon premier livre fondateur, il y a toujours la place d'une femme aimée au bord du cadre, comme si je photographiais mon désir et que le paysage me renvoyait un moi enfin apaisé ».
Raymond Depardon.
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De l'Asie à l'Amérique, de l'Europe au continent Africain, Raymond Depardon a passé sa vie à sillonner le monde. L' « Entre-temps » est pour lui cet espace dans lequel le temps se dissout, un endroit où il retrouve ses habitudes. C'est donc entre deux moments forts, entre deux voyages, qu'il va s'attarder à photographier les petites choses, à l'opposé de ce qu'il voit à l'étranger : des rues parisiennes connues, des cafés, des scènes de vie en famille, des détails de la ville, une forme de solitude urbaine qui le caractérise bien.
Chaque image devient alors un récit unique. Au contraire de certaines séries dans lesquelles les photographies s'enchainent pour créer une narration, les images d'Entre-temps fonctionnent en miroir : l'une répond à l'autre sur la double page du livre, par opposition ou par complémentarité. L'histoire est fragmentée, plus libre, prompt à être réinventée. L'espace-temps est perdu de manière volontaire et devient presque inutile.
L'ouvrage Entre-temps célèbre cette force qu'a l'artiste de projeter des détails de sa propre vie pour les faire résonner dans la nôtre. -
Son oeil dans ma main : Algérie 1961-2019
Kamel Daoud
- Images Plurielles
- 4 Février 2022
- 9782919436514
Qu'est-ce que je ressens, moi, décolonisé, quand je contemple une photo de cette époque, de ce passé qui, sur injonction, a été décrété contemporain-pour-toujours ? Qui suis-je dans ce miroir qui devrait me refléter, et qui cependant m'efface pour toujours au présent ?
Il me faut scruter les détails, objets, silhouettes, bosquets, magasins, automobiles, qui peuplent l'arrière-plan ; les ombres aussi. Je tente d'aileurs de faire irruption dans celui-ci. Je m'imagine réincarné en 1961 : debout dans un angle mort, penché à une fenêtre, traînant dans une rue d'Alger, jetant un regard anxieux sur une « roumia », crapahutant sur la colline pelée... J'invente ma propre possibilité de vivant à cette époque.
Raymond Depardon photographie ce qu'il voit à la jonction de ce qu'il ne voit pas. Je regarde ce que je ne vois pas, en croyant savoir ce que cela signifie. Son oeil dans ma main. Son corps est ma mémoire.
Ce qui m'intéresse chez le photographe, c'est son corps, son errance, son voyage : je me glisse en lui, j'épouse ses mouvements, son regard, sa culture, ses préjugés peut-être, mais aussi sa singularité. Errance de déclic en déclic.
Je deviens une monstrueuse et fascinante coïncidence. Une possibilité, même brève et limitée, d'omniscience.
Ne devrais-je pas, alors, éprouver un sentiment proche de la frayeur ?
En parcourant ces photos, arraché à mon millénaire, transporté vers un autre, je pourrais tressaillir violemment. Je pourrais hurler à la possession - hurler d'effroi et de gratitude.
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Au cours des années 1990 et 2000, Raymond Depardon sillonne la France paysanne avec sa chambre photographique 6 x 9. De cette exploration du monde rural, il réalise des photographies en noir et blanc qui racontent la terre, les hommes, le travail manuel, l'isolement et la fragilité des petites exploitations agricoles mais aussi la beauté des paysages français.
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Raymond Depardon réussit ce prodige d'être un photographe aussi à son aise sur quelques hectares - les photographies de la ferme de ses parents dans la vallée de la Saône sont désormais célèbres - que dans les grandes traversées de continents, qui sont au coeur de ce livre. C'est que son travail, quel qu'en soit le sujet, se fonde sur une réflexion, sur un effort de compréhension qui nous rend soudain proches, presque familiers, les paysages et les hommes qui les peuplent. Prostituées de Saïgon, hommes voilés du désert saharien, passants de New York, du Caire ou de La Paz, petites filles de Somalie ou d'Afghanistan, tous ces êtres humains sont saisis comme de l'intérieur, sans effets esthétisants, sans anecdote, sans complaisance.
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« Il me fallait en finir au plus vite avec cette décennie de violence, qui avait débuté avec la perte de Gilles [Caron] et qui s'était poursuivie, en avril 1975, avec la mort de Michel Laurent au Vietnam. Le prochain sur la liste, j'en étais persuadé, c'était moi. Continuer à faire des photos de guerre, à mes risques et périls, n'avait plus de sens. À l'époque, le fossé était énorme entre les photo-reporters et les photographes français humanistes. Entre les deux, il n'existait strictement rien et je me demandais s'il n'y avait pas une voie médiane à prendre. » R. D.
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* Raymond Depardon connaît l'Afrique depuis plus de trente ans. Il y est
retourné pour un long périple à l'occasion d'un film qui lui tenait à coeur. Il
en a rapporté des photographies, qui montrent l'Afrique qu'il aime, telle qu'il
la voit, souffrante parfois, mais aussi proche et chaleureuse. * Raymond
Depardon est né en 1942 dans le Rhône. Il devient photographe à l'agence Dalmas
avant de créer Gamma avec Gilles Caron. Son travail se prolonge dans ses
documentaires, directs et sans commentaires, dont les plus connus sont ceux de
sa trilogie Profils paysans : Profils paysans, l'approche (2001), Profils
paysans, le quotidien (2005), La Vie moderne (2008).
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Une invitation au voyage en 100 photos couleur inédites.
Quand Raymond Depardon retourne au Japon lors de deux brefs séjours, en 2016 et 2017, c'est un choc. Il découvre un Japon accessible, à portée de Leica. Il parcourt la ville, s'enfonce dans la campagne, de Tokyo à Kyoto et aller-retour, attrapant à la volée ce qui du pays du Soleil levant s'offre et se dérobe : une palette de couleurs unique, qu'on lui connaît peu, toutes en tons pastel, « formica ». Il erre en amateur, se laisse surprendre - et nous avec.
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«Communes» est un essai photographique de Raymond Depardon sur les villages de l'arrière-pays méditerranéen. Ce nouveau livre rassemble la plus récente série de photographies de Raymond Depardon : les 80 photographies noir et blanc qui le composent ont été réalisées après le premier confinement, au cours de l'été 2020, au sud du Massif Central, dans les départements de l'Aveyron, de la Lozère, du Gard et de l'Hérault. L'ouvrage comprend un texte de Salomé Berlioux, présidente de l'association Chemins d'avenirs, première association qui accompagne dans leur parcours des milliers de jeunes issus de zones rurales.
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« Paris journal » est un mot clé que j'ai inventé pour classer mes photographies que je fais sans sujet particulier. Ni photographies de travail, ni photographies familiales, elles sont faites pour le plaisir et au hasard de mes déplacements dans la capitale. « Je n'ai pas changé d'itinéraire pour faire une photographie de ce livre. Je me suis arrêté le temps de cadrer, d'attendre quelques secondes peut-être mais sans plus ! » [...] Les dernières années, l'arrivée de nouveaux appareils rapides avait contribué à désacraliser la photographie de rue. Il me fallait rassembler presque 30 ans de photographies prises à Paris, des photos faites au hasard de mes déplacements, de mes rencontres, sans histoire particulière, selon l'humeur du jour... On sait qu'il est toujours difficile de photographier près de chez soi. Il y a cette répétition qui annule constamment les autres photographies. Les jours de belles lumières, les jours où, sans le faire exprès, on sort son appareil pour faire seulement une photographie... la bonne ! Et puis les jours, les semaines où l'appareil reste au fond du sac. Parallèlement, j'ai relu mes notes, j'ai fait des choix, écrit des liaisons, repris des citations. J'ai joué le jeu des textes bruts venant de vieux carnets, sans les transformer ou les améliorer, et puis j'ai appelé l'éditeur et j'ai tout envoyé par coursier ».
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Ce livre est né du désir très ancien de Raymond Depardon de photographier la France, avec vérité, en guettant les traces de l'homme sur le territoire, un peu à la manière dont le photographe Walker Evans - admiré de Raymond Depardon - a photographié les Etats-Unis au début du XXème siècle.
Les photographies sont prises, comme au tout début de l'histoire de cet art, à l'aide d'une chambre posée sur un pied, contrainte qui a aidé l'artiste à ne faire qu' " une " photographie de chaque lieu, à assumer l'angle de vue, à voir frontalement.
Raymond Depardon a visité presque toutes les régions de France, dans un fourgon aménagé. Il s'est totalement imprégné des lieux. Il s'est concentré sur les sous-préfectures - espace jusque-là fui par l'artiste, désormais saisi du désir de le comprendre, afin de voir quelle était la relation de l'homme à son espace de vie.
L'album regroupe trois cents photographies en couleurs, grand format. Il est assorti d'une préface de Raymond Depardon.
C'est la France réelle. Le livre est coédité avec la BNF. Les photographies y feront l'objet d'une grande exposition
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Raymond Depardon a photographié la France, en guettant les traces de l'homme sur le territoire, un peu à la manière dont Walker Evans a photographié les États-Unis au début du XXe siècle. Le photographe et réalisateur mondialement connu a visité presque toutes les régions de France, dans un fourgon aménagé.
Pour la première fois en poche, cet ouvrage regroupe deux cents photographies, sélectionnées parmi celles qui ont le plus marqué : toutes donnent à voir ce qu'habiter la France veut dire.
Préface de Michel Lussault.
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Capter les paroles que l'on entend peu, celles des internés, des paysans, des repris de justice, garder trace des dialectes sur le point de s'éteindre, libérer un espace pour les faire entendre : dégager l'écoute, c'est une exigence esthétique, politique mais aussi technique. Une exigence que Claudine Nougaret et Raymond Depardon ont mis au coeur de leur travail documentaire commun. L'une au son. L'autre à l'image.
De l'hôpital psychiatrique de San Clemente à la 10e chambre du tribunal correctionnel de Paris, du chipaya à l'occitan. Délicatesse, vigilance, discipline, pudeur, en font une oeuvre cinématographique indispensable.
70 photos et un texte inédits ouvrent la porte de leur atelier. Quand la prise de son est au coeur d'une façon d'être au monde : un manifeste et une boîte à outils.
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Spectaculaire, intime, tragique ou légère, l'année 1968 s'éclaire d'un jour nouveau sous le regard attentif et tendre de Raymond Depardon. De Brigitte Bardot aux jeux Olympiques de Mexico, des manifestations américaines aux premiers affrontements parisiens, plus de cent photos nous racontent, avec une saisissante justesse, l'histoire de cette année pas comme les autres.
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Un petit livre pour cinquante ans de désert - ou comment le jeune photoreporter pigiste parti un jour de 1962 «couvrir» un fait divers de la guerre d'Algérie est devenu le photographe célèbre exposé au Grand Palais.
Les étapes de la carrière de Raymond Depardon sont comme rythmées par le grand désert saharien. En 1972, dans le Tibesti, son désert de prédilection, il suit pendant des mois l'affaire Claustre, cette ethnologue prise en otage par les combattants du Frolinat (Front de libération du Tchad).
Ces combattants, il va les accompagner dans l'attaque de Faya Largeau («Elle était tenue par 2000 commandos parachutistes de l'armée tchadienne, et nous, nous étions 99, moi compris. De minuit à deux heures du matin, ça tirait de partout, on nous arrosait à la mitrailleuse.») et il va les suivre, appareil à la main, dans leur lutte.
C'est encore dans le désert, sur une dune de Mauritanie que Depardon a l'intuition de ce qu'il faut faire pour sortir du photojournalisme : faire des films, et tout seul. Et il raconte comment il a tourné dans le sable aussi bien des documentaires (Tibesti Too) que des fictions (La Prisonnière du désert, avec Sandrine Bonnaire).
Dans ce livre, Depardon parle aussi de technique, de la difficulté de photographier et de filmer le désert («Tu es dans un désert de dunes, la voiture est en panne, tu montes sur une dune, tu prends ton appareil - ou ta caméra, c'est pareil - et tu te trouves au centre d'un cercle de 360°, tu y vois à une quinzaine de kilomètres, et avec le plus grand angle du monde, tu ne couvres au maximum qu'un quart du cercle»). Quels objectifs, quels films, quels formats, quelles astuces pour rendre sensible le désert ?
Quelque 60 photos, pour une bonne part inédites, illustrent ces propos de Raymond Depardon, modestes et drôles, qui sautent de sa ferme natale aux sables et aux palmeraies où vivent des éleveurs «qui ont beaucoup de traits communs avec mon père».
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En 1980, Raymond Depardon réalise une commande pour le Sunday TimesMagazine sur la ville de Glasgow mais le reportage ne sera jamais publié.
Les images resteront dans les cartons du photographe jusqu'à l'exposition Un moment si doux au Grand Palais (14 Novembre 2013 - 10 Février 2014) où le public découvre une partie de la série Glasgow et s'émerveille : Depardon saisit la lumière d'Écosse comme jamais et sublime la fin d'un monde ouvrier. Les ciels nuageux et les sols détrempés de Glasgow apportent une beauté inouïe à l'errance d'un peuple ouvrier désouvré, traînant le long des devantures de magasins, marchant contre les murs d'usines ou jouant au pied d'habitations en ruine.
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A seize ans, Raymond Depardon quitte la ferme familiale du Garet pour apprendre le métier de photographe.
Le monde paysan, qui peu à peu se délite, hante son travail. Ces 80 clichés alternant le noir et blanc et la couleur, accompagnés des commentaires "précis et imagés" faits par les agriculteurs qu'il a photographiés, sont tout entier habités par la clairvoyance d'une génération qui assiste, impuissante, à sa propre disparition.
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Alger et Raymond Depardon : un choc, une collision. A 18 ans, ses yeux de grand adolescent capturent les rares images d'une étape marquante de l'histoire de la colonisation. La Ville Blanche est secouée par la guerre d'indépendance. Les images doivent être saisies à toute allure. Saisissantes, elles ravivent cette tumultueuse période de l'histoire d'Alger.
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La colline des anges ; retour au Vietnam (1972-1972)
Jean-claude Guillebaud
- Points
- Points Aventure
- 15 Novembre 2018
- 9782757874707
En 1972, Jean-Claude Guillebaud et Raymond Depardon ont couvert la guerre du Vietnam. L'un comme correspondant de guerre, l'autre comme reporter photographe. Des années plus tard, ils entreprennent un voyage de Saigon à Hanoi, qui leur dévoile une réalité bien différente de celle dont ils avaient le souvenir. Ensemble, ils prennent le temps de se laisser guider par la grâce de ce pays qui s'ouvre à l'Occident et soigne les plaies de la guerre.