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eileen chang
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Shanghai, 1941. Lio-su, jeune et belle divorcée, est revenue vivre dans sa famille, entassée autour de la grande douairière. Madame Hsü, entremetteuse de métier, introduit dans ce cercle ouaté un riche héritier aux moeurs décadentes, Liu-yuan, afin de lui faire épouser la Septième Demoiselle. Mais c'est bien davantage Lio-su qui intéresse le jeune homme. Lui cherche à la séduire, elle n'a de cesse de se remarier pour s'affranchir de l'hostilité montante de son clan. Elle quitte Shanghai pour Hongkong, où leurs chemins ne tardent guère à se croiser de nouveau. Bientôt la guerre les rattrape...
Chronique raffinée d'une Chine aux valeurs ancestrales, où le jeu des apparences sociales et la lutte des femmes pour leur indépendance contrarient les sentiments les plus intimes, Love in a Fallen City est une incroyable histoire d'amour. -
À travers deux courts romans qui explorent, comme en miroir, les mours anglaises et chinoises de l'époque coloniale, Eileen Chang nous offre une analyse subtile des ressorts amoureux - dans une société décadente, où séduction et sensualité, pudeur et obscénité répondent à des convenances d'une exquise hypocrisie.
Premier brûle-parfum. La jeune Wei-lung sollicite la protection d'une tante, riche mondaine sur le déclin, laquelle voit en Wei-lung la promesse d'une nouvelle stratégie.
Second brûle-parfum. Roger Empton, professeur à South China University, épouse une jeune fille idéale qui par grand mystère ignore tout du désir.
Délicatesse infinie et cruauté feutrée des sentiments, malentendus, emportements secrets, suavité évanescente des passions et de leurs ruses. Ici, l'enchantement romanesque a la force d'une promesse entre deux amants. Et c'est le cour battant que nous entrons dans l'univers de ces Deux brûle-parfums.
Personnage éminemment romanesque, flamboyant de liberté rebelle, de beauté et d'intelligence, Eileen Chang est née en 1920 à Shanghai. Initiée très tôt aux enchantements raffinés des chefs-d'ouvre de la littérature classique chinoise, elle a commencé sa carrière d'écrivain à vingt ans, dans la période de la guerre sino-japonaise et de la Seconde Guerre mondiale.
À la fois portée par le souffle de liberté venu de l'Occident et pénétrée de culture traditionnelle, Eileen Chang déploie tout son art d'observatrice romanesque dans cette Chine en mutation. Bientôt désenchantée, elle se détourne d'une gloire déjà considérable et, après un long séjour à Hongkong, s'exile en 1955 aux États-Unis. Elle s'éteint à Los Angeles en 1995.
Traduit du chinois par Emmanuelle Péchenart
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Depuis son divorce, Lio-Su vit dans la demeure familiale de Shanghai. Ses nombreuses soeurs n'étant pas encore mariées, un remariage est inimaginable avant que les autres ne soient casées. Et pourtant... un jeune prétendant sans foi ni loi courtise de façon éhontée notre héroïne ! Lio-Su peut-elle céder à cette cour tendre et fantasque ?
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Shanghai au tournant des années 1930, ville cosmopolite et société tiraillée entre archaïsme et modernité. C'est dans ce décor insolite et raffiné en trompe-l'oeil qu'évoluent, avec grâce et une suprême élégance, les héroïnes des quatre nouvelles réunies dans ce recueil. Eileen Chang évoque ainsi plusieurs destins de jeunes filles qui découvrent, chacune à sa manière, le frisson annonciateur des premiers émois, les élans du coeur, l'ivresse de la passion. Mais qui toutes finissent, au terme de leur éducation sentimentale, par se brûler les ailes à la flamme d'un amour impossible.
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There were two women in Zhenbao's life: one he called his white rose, the other his red rose. One was a spotless wife, the other a passionate mistress. Isn't that just how the average man describe a chaste widow's devotion to her husband's memory - as spotless, and passionate too? Maybe every man has had two such women - at least two. Marry a red rose and eventually she'll be a mosquito-blood streak smeared on the wall, while the white one is "moonlight in front of my bed." Marry a white rose, and before long she'll be a grain of sticky rice that's gotten stuck to your clothes; the red one, by then, is a scarlet beauty mark just over your heart.
In Eileen Chang's eloquent and evocative novella, Zhenbao is a devoted son, a diligent worker, and guarded in love. But when he meets a friend's spoilt, spirited, desirable wife, he cannot resist her charms, or keep their relationship under his control. As he succumbs to passions and resentments, Red Rose, White Rose is both sensual and restrained.
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Shanghai au tournant des années 1930, ville cosmopolite et société tiraillée entre archaïsme et modernité. C'est dans ce décor insolite et raffiné, en forme de trompe-l'oeil qu'évoluent, avec grâce et une suprême élégance, les héroïnes des quatre nouvelles réunies dans ce recueil. Eileen Chang évoque ainsi plusieurs destins de jeunes filles qui découvrent, chacune à sa manière, le frisson annonciateur des premiers émois, les élans du coeur, l'ivresse de la passion. Mais qui toutes finissent, au terme de leur éducation sentimentale, par se brûler les ailes à la flamme d'un amour impossible.
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La cangue d'or, roman publié en 1943, raconte la vengeance d'une femme prise dans le piège de la tradition et de l'argent. Can Qiqiao, jeune fille de condition très modeste, est mariée de force à un infirme dont elle a deux enfants. A la mort de ce dernier et de sa belle-mère, elle escomptait un héritage important, mais en réalité il n'en est rien. L'héritage sert à peine à combler la situation financière catastrophique de l'un de ses deux beaux-frères. Déçue et meurtrie, ce beau-frère était sans doute le seul homme pour qui elle ait jamais éprouvé un sentiment réel. Dès lors, elle s'applique, grâce à des manoeuvres feutrées et implacables, à détruire l'espérance et l'ambition que nourrissent ses deux pauvres enfants.
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Quatrième de couverture Ce vestibule, dans la clarté parcimonieuse des lampes, ressemblait en tout point à un compartiment de train, passant l'une après l'autre les frontières de pays inconnus. Cette femme rencontrée à son bord était une étrangère, mais elle était à sa portée... Elle était debout, le haut du corps à demi tourné, ses cheveux retombaient de biais en cascade. Son visage au teint orange semblait celui d'une statue de terre cuite passée à la feuille d'or, elle gardait les paupières baissées et l'ombre dense de ses cils posait comme une petite main au haut de ses joues. Comme elle s'était pressée, à son arrivée, elle avait perdu l'une de ses mules et son pied reposait nu, appuyé sur l'autre. Zhenbao eut juste le temps d'apercevoir les traces de talc qu'elle avait au talon ; on avait déjà raccroché - un faux numéro.
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