Filtrer
-
À l'époque des shôguns Tokugawa, dans le comté d'Awa, riche de son monopole sur la production d'indigo. Le maître teinturier Yamatoya Moémon, qui en détient le secret, vient de sauver la vie d'un tanuki. Aussi, lorsque l'infâme intendant du gouverneur le menace d'enlever sa fille Omiyo, le redevable tanuki accourt pour lui porter secours - et se transforme en son jeune employé, sous le nom de Chôkichi. Omiyo tombe raide amoureuse de Chôkichi, qui partage sa flamme. Mais le « jeune homme » bien sous tous rapports garde ses distances ; et pour cause : un tanuki ne peut s'unir avec une humaine, sous peine de causer sa mort. Une seule issue pour Chôkichi : s'inscrire à l'université Tanuki pour y décrocher le grade le plus élevé de son espèce, qui l'autorisera à se transformer en humain. Entre joute de mystifications, concours de mégapatalouffes et match de pelball contre les renards, bien des épreuves l'attendent...
-
Un fabricant d'éventails d'un vieux quartier de Tôkyô tient son journal d'avril 1945 à avril 1946. Une évocation passionnante du Japon sous l'occupation américaine, débordante d'humour et nourrie d'une foule de détails savoureux : la débrouillardise, les combines du marché noir, les tracasseries administratives, la contestation... et les menées secrètes et rocambolesques de sept femmes, qui se consacrent espionnes pour contrecarrer les projets de l'occupant.
-
C'est au travers de leur correspondance que le lecteur entrera, petit à petit, par effraction, dans l'intimité et la personnalité secrète des dix personnages de ce surprenant roman. Leurs destins s'entrecroisent dans ce livre qui, de rebondissement en rebondissement, les réunira malgré eux lors d'une prise d'otages et nous livrera un meurtrier inattendu.
-
Maquillages, c'est une pièce en deux actes pour un personnage, et c'est aussi le jeu cruel de la vérité au théâtre.
Yôko Satsuki, la directrice d'une troupe de théâtre populaire, s'apprête à jouer une de ses scènes favorites, les retrouvailles d'une mère et du fils autrefois abandonné. Or voici que son propre fils, qu'elle avait jadis laissé à l'Assistance publique, fait soudainement son apparition. Fiction exacerbée de l'amour maternel, une conclusion tragique se dessine peu à peu à travers cet intense monologue de la passion.