Pressentant l'imminence d'un cataclysme planétaire, sept sages venus des quatre coins du monde se réunissent dans un monastère perdu des montagnes tibétaines pour transmettre à Tenzin et Natina, deux adolescents, les clés de la sagesse universelle. Au-delà des différences de leurs traditions respectives mais inspirés par ce que les philosophes antiques appelaient l'« Âme du monde » - cette force bienveillante qui maintient l'harmonie de l'univers - ils répondent aux questions essentielles : quel est le sens de l'existence ? Comment réussir sa vie et être heureux ? Comment concilier les exigences de son corps et de son esprit ? Comment passer de la peur à l'amour, et contribuer à changer le monde ? Un conte qui trace la voie d'un humanisme spirituel porteur d'espérance.La voix chaleureuse d'Odile Cohen met en valeur l'harmonieuse sagesse de ce récit initiatique.
L'auteur livre ses réflexions sur la beauté et les questions existentielles ainsi que ses considérations littéraires, esthétiques, poétiques, philosophiques et spirituelles. L'occasion de faire revisiter les moments phares de la culture de l'Orient et de l'Occident.
« Les esprits t'enseigneront », lui avait dit la chamane Enkhetuya au temps de son initiation en Mongolie au début des années 2000. Au cours des deux décennies qui ont suivi l'expérience chamanique s'est muée hors de l'écosystème traditionnel tsaatan en un extraordinaire voyage au coeur de la transe et de son expérimentation scientifique.
Se prêtant à toutes les investigations de l'imagerie cérébrale, impliquant tous les domaines de la recherche en neurosciences mais aussi appliquant la transe à la création artistique et poursuivant ses contacts avec les sociétés traditionnelles qui perpétuent une vision holiste du monde, Corine Sombrun n'a de cesse d'élargir le champ perceptif de la connaissance.
« Ecrire, c'est aller dans ce périmètre où on n'est plus personne », écrivait Marguerite Duras. La transe et son induction par la seule volonté permet d'atteindre ce lieu du possible et de la joie qui peut reconfigurer toute vie. Le potentiel thérapeutique qui en découle est immense et les implications philosophiques dans la connaissance de soi et le rapport au vivant y sont des pistes aussi précieuses que stimulantes.
Née d'un père kabyle issu d'une famille de marabouts et d'une mère française d'origines juive et catholique, Kahina Bahloul a grandi en Algérie où elle a vécu au plus près la montée de l'intégrisme. Spécialiste de la mystique musulmane, elle décide de s'engager plus activement à la suite des attentats de 2015. Revendiquant, sur la base de sources classiques, la légitimité pour une femme d'être imame, de diriger les prières et d'enseigner, elle fonde en 2019 la mosquée Fatima, d'inspiration soufie, ouverte aux femmes voilées ou non, mais aussi aux non-musulmans. À l'image de la reine berbère résistante dont elle a hérité le prénom et le caractère, Kahina Bahloul, première femme imame en France, est aujourd'hui présente sur tous les fronts pour évoquer la possibilité d'un islam moderne et libéral.Un plaidoyer stimulant pour un islam affranchi du littéralisme qui le sclérose. La Croix.Le récit lumineux d'un chemin hors norme. Elle.Prix Mare Nostrum 2021.
Les nouveaux croisés du XXIe siècle en sont persuadés et veulent nous en convaincre, preuves à l'appui : les avancées de la science contemporaine confortent les assertions de la religion. Les tenants du créationnisme, comme ceux de l'Intelligence supérieure « démontrée » par la structure de l'univers, ne doutent de rien et tiennent à le faire savoir. Jacques Arnould s'inscrit en faux contre ce mélange des genres où la foi prend en otage la science en lui faisant dire ce qu'elle ne dit pas. Pour confondre les méthodes douteuses des dévots d'aujourd'hui comme celles de leurs prédécesseurs, il argumente en philosophe des sciences, familier notamment de l'avancée des savoirs sur l'espace, la physique contemporaine ou l'évolution. Il s'exprime aussi en théologien qui croit en l'Évangile de Jean selon lequel « Dieu, personne ne l'a jamais vu ». Il ne s'agit pas de choisir entre science et foi, mais de bien distinguer les ordres de vérité, pour demeurer loyal à chacun.Jacques Arnould est chargé de mission au Centre national d'études spatiales (CNES), où il accompagne les scientifiques comme expert en matière d'éthique. Ex-dominicain, il est aussi un théologien de haut niveau. Il a publié de nombreux ouvrages, dont plusieurs chez Albin Michel, entre autres Dieu versus Darwin. Les créationnistes vont-ils triompher de la science ? (2007) et, Sous le voile du cosmos. Quand les scientifiques parlent de Dieu (2015).
Qu'ont en commun une guerrière et une sainte ? A priori, rien. Tout semble même les opposer. L'une serait du côté du Mal et du sang, l'autre du Bien et de la lumière. A cette idée, la représentation de Thérèse de Lisieux, proclamée en 1997 trente-troisième docteur de l'Église et sainte française la plus célèbre avec Jeanne d'Arc, semble donner raison. Bouquet de roses et crucifix entre les bras, voile sur la tête et guimpe autour du visage, sourire ténu, ainsi la connait-on. Comme une sainte, et non telle une guerrière. Ce qu'elle était pourtant. C'est le paradoxe que prétend dénouer ce livre. Car aimer son prochain est un combat (qu'on nomme spirituel), une lutte que Thérèse Martin aura menée sa vie durant. Et d'abord contre elle-même.
Dans cet essai biographique passionnant, Jean de Saint-Chéron retrace son existence pour faire, non l'éloge de la bonne soeur aux fleurs, mais celui de la sainte guerrière, et rappeler combien l'amour dont parle la Bible est « une glorieuse guerre ». En sept courts chapitres, on suit sa formation martiale, de son enfance marquée par sa vive piété, son caractère déterminé et la mort de sa mère, à sa conversion à 13 ans, lorsqu'elle comprend que, pour aimer, il lui faudra souffrir beaucoup. De Rome, où elle va conquérir la forteresse du Carmel à la pointe de l'épée en implorant le Pape de la laisser y entrer avant l'âge légal, à son entrée en religion parmi ses soeurs dont elle s'attèle à aimer les défauts, c'est un parcours du combattant qu'elle raconte dans ses écrits et que Jean de Saint-Chéron nous fait revivre en la suivant et la citant avec énergie, science et ardeur. Un éloge puissant et une leçon de foi moderne sur la bataille de l'amour et du pardon.
Si apprendre à méditer est un cheminement que même les plus grands sages suivent tout au long de leur vie, s'y exercer au quotidien transforme déjà notre regard sur nous-mêmes et sur le monde.
Tel est le propos de cet essai très accessible, à la fois guide spirituel et philosophique et initiation concrète à la pratique de la méditation.
Riche de sa double culture, de son expérience de moine, de sa connaissance des textes sacrés, de sa fréquentation des maîtres, Matthieu Ricard montre le caractère universel d'une méditation fondée sur l'amour altruiste, la compassion, le développement des qualités humaines. Et révèle les bienfaits évidents que méditer peut apporter à chacun dans notre société ultra-individualiste et matérialiste, nous offrant de découvrir et de cultiver nos aspirations les plus profondes.
Sogyal Rinpoché
Le Livre tibétain
de la vie et de la mort
Dans cet ouvrage, Sogyal Rinpoché concilie l'ancienne sagesse du Tibet et la recherche contemporaine sur la mort et les mourants, sur la nature de l'esprit et de l'univers. Il présente de façon claire la vision de la vie et de la mort telle que nous la propose la tradition tibétaine. Il explique notamment ce que sont les « bardos », ces états de conscience après la mort qui ont tant fasciné les artistes, médecins et philosophes occidentaux, depuis la publication, en 1927, du Bardo Thödol (le Livre des morts tibétain).
Sogyal Rinpoché montre que dans la mort, comme dans la vie, l'espoir existe et qu'il est possible à chacun de transcender sa peur pour découvrir ce qui, en nous, survit et ne change pas. Il propose des « pratiques » simples mais puissantes que chacun, quelle que soit sa religion ou sa culture, peut accomplir afin de transformer sa vie, de se préparer à la mort et d'aider les mourants.
Ce livre est aussi une introduction à la pratique de la méditation, ainsi qu'aux notions de renaissance et de karma.
Le Livre tibétain de la vie et de la mort n'est pas seulement un chef-d'oeuvre spirituel, c'est un manuel, un guide, un ouvrage de référence et une source d'inspiration sacrée.
Voici l'histoire d'un enfant qui hésite à saisir sa chance.
Il croise des opportunités mais n'ose pas se lancer, jusqu'au jour où un peu de courage va faire toute la différence.
Cette histoire s'adresse à tous ceux, grands ou petits, qui, un jour, ont voulu quelque chose, mais qui ont eu peur de trop risquer pour l'obtenir.
C'est une histoire pour vous inspirer à saisir les opportunités qui se présentent dans votre vie. Parce qu'on ne sait jamais quelle chance, une fois saisie, pourrait être celle qui changera tout.
Alors, que vas-tu faire de ta chance ? Tout dépend de toi.
Dans Ce lien qui ne meurt jamais, Lytta Basset racontait comment elle avait fait l'expérience de contacts avec son fils aîné mort par suicide à l'âge de vingt-quatre ans. Mais la théologienne protestante, à la fois par discrétion et parce que sa formation ne l'avait pas préparée à de tels aveux, n'avait alors pas tout dit des circonstances qui l'avaient amenée à témoigner.
Quinze ans plus tard, elle ose révéler ce qu'elle appelle « l'Evénement improbable » qui l'a « remise dans le courant de la vie ». Loin de toute motivation sensationnaliste, si elle s'est décidée à prendre la parole, c'est pour aider ceux qui traversent le deuil d'un enfant à ne plus se dire qu'on « ne s'en remet jamais ». Validant l'existence des VSCD - « vécus subjectifs de contact avec un défunt » - elle relit la littérature sur ces questions délicates, en faisant toujours le lien avec les différents récits évangéliques autour de la Résurrection.
Un témoignage proprement extra-ordinaire et un essai courageux.
Reporter de guerre pendant plus de quinze ans, Stéphane Allix a brusquement changé de voie après un événement bouleversant : la mort de son frère, au printemps 2001. Depuis, il n'a cessé d'explorer les mystères de la conscience et de la mort.
Dans cet ouvrage, il nous entraîne aux quatre coins du monde à la recherche de témoignages, rencontrant des médecins, des chercheurs, des médiums, des lamas tibétains ou des chamanes de la forêt amazonienne. Il dresse ici le tableau des connaissances actuelles sur la mort pour aborder de façon originale et novatrice cette question éternelle : y a-t-il une vie après la vie ?
Les discours religieux fondamentalistes actuels expriment une obsession croissante de la pudeur des femmes. Réduite aux parties de son corps susceptibles d'éveiller le désir, la femme est « génitalisée » à outrance, et la pudeur est invoquée pour couvrir sa nudité. Mais cette notion ne peut-elle pas renvoyer à autre chose qu'à la dissimulation et à la frustration ? Et est-ce l'unique image que la religion propose des femmes ?
A la lumière des grands épisodes bibliques, du jardin d'Eden au Mont Sinaï, puis de la littérature religieuse, Delphine Horvilleur, Rabbin libéral et femme moderne, analyse successivement les sens de la pudeur et de la nudité, l'obsession du corps de la femme et sa représentation comme « être orificiel » pour proposer une autre interprétation de la tradition religieuse et mettre à mal les lectures fondamentalistes qui font de la femme un être tentateur et de la pudeur l'instrument de sa domination. Ainsi nous montre-t-elle comment la nudité recouverte d'Adam, d'Eve ou de Noé, renvoient à une culture du désir et non à une volonté de le tuer. Comment le voile est à l'origine destiné, non à rejeter, mais à approcher l'autre. Comment le féminin concerne aussi les hommes qui endossent, dans la prière et la pratique judaïques, les attributs des femmes et du maternel. On découvre alors, dans cette plongée au coeur des grandes traditions monothéistes, un autre visage de la femme, de la pudeur, et de la religion.
« Yin-Yang » est le nom donné en chinois au fonctionnement de tout le vivant. Cette unité changeante, ce mouvement incessant, cette danse de tout l'univers se dit en un seul mot. Or, en français comme dans toutes les langues occidentales, « Yin » et « Yang » sont deux termes différents. Voilà où commence le quiproquo.À travers mille exemples concrets, Cyrille J.-D. Javary nous livre cette clé essentielle pour comprendre l'esprit chinois : « Yin » n'est pas plus une entité que « Yang », ils n'ont pas d'existence propre. Car l'hiver n'est pas « l'hiver », mais ce qui deviendra l'été, avant de redevenir hiver... Chacun est le futur et le passé de l'autre, sans qu'on puisse leur attribuer une substance, une quelconque fixité.S'il heurte toutes nos habitudes de pensée, ce genre d'énoncés peut nous conduire à une compréhension plus subtile du monde, et nous aider à mieux aborder les problèmes que nous rencontrons. Écrivain et conférencier, formateur en entreprise, Cyrille J.-D. Javary est un « passeur d'Asie ». Sa passion est née du Yi Jing, dont il a publié une traduction aux éditions Albin Michel et où sont notamment parus Le Discours de la tortue, 100 Mots pour comprendre les Chinois et Les Trois Sagesses chinoises.
Nous aspirons tous au bonheur. Mais comment le définir, le trouver, le retenir? À cette question, souvent traitée avec cynisme ou naïveté par la pensée occidentale, Matthieu Ricard offre la réponse du bouddhisme, exigeante, apaisante, optimiste et accessible à tous. En apprenant à chercher le bonheur non à l'extérieur de nous, mais en nous, sans se focaliser sur notre personne, et en pratiquant une approche plus méditative et altruiste du monde, il devient saisissable... Riche de sa double culture et de son expérience de moine, de rencontres avec de grands sages et de sa connaissance des textes sacrés, mais aussi de son expérience de la souffrance des hommes, l'ambassadeur du bouddhisme le plus populaire en France propose ici une réflexion prenante sur le bonheur authentique et les moyens de l'atteindre.
Une expérience inouïe : la preuve de l'après-vie ?« Lorsque mon père est décédé, j'ai placé quatre objets dans son cercueil. Je n'en ai parlé à personne. Puis j'ai interrogé des médiums qui disent communiquer avec les morts. Découvriront-ils de quels objets il s'agit ? »Stéphane Allix a testé six médiums. Les résultats sont stupéfiants et confirment ce que révèlent les recherches scientifiques menées sur ce sujet : la vie après la mort est aujourd'hui une hypothèse rationnelle. Comment devient-on médium ? Est-ce un don ou une malédiction ? Comment décrire ce qui se passe lors de la mort ? Où va-t-on après ? Consulter un médium peut-il aider au processus de deuil ? Comment éviter les charlatans ? Ce livre nous entraîne à la découverte d'une réalité vertigineuse. Une enquête qui bouleverse les certitudes. Paris Match.
A travers cette nouvelle traduction, Malek Chebel a cherché à rendre le contenu du Coran plus accessible, tout en respectant son contenu, ses nuances et les valeurs qui y sont prodiguées. "J'ai réalisé une traduction scrupuleuse avec le souci de la clarté, pour permettre à chacun d'accéder au contenu sémantique, à l'épaisseur, à la beauté du texte". Spécialiste de l'islam, connu notamment pour s'être opposé aux partisans du port du voile, Malek Chebel a travaillé dix ans sur le texte arabe officiel.
Aveuglé par son enthousiasme, l'Occident l'aurait presque oublié : le bouddhisme est une religion, avec ses dogmes, ses promesses de salut et ses menaces d'enfer. Pour espérer atteindre l'éveil, équivalent de la grâce dans la chrétienté, les disciples du bouddhisme tibétain doivent obéissance et dévotion à un maître.
Y compris lorsqu'il humilie, frappe. Ou viole.
Au cours d'une enquête de onze ans, Élodie Emery et Wandrille Lanas ont recueilli les témoignages de trente-deux victimes. Ils révèlent ici un système qui a couvert, pendant 50 ans, des maîtres bouddhistes adoubés par le Dalaï lama. Certains font l'objet de procédures judiciaires. La plupart sont encore en activité.
Une plongée exceptionnelle dans la part d'ombre du bouddhisme.
Un coffret qui réunit deux ouvrages collectifs Jésus, l'encyclopédie et Après Jésus en édition brochée, assorties d'une riche iconographie commentée par de grands spécialistes de l'art et de l'archéologie, de la volonté de « démocratiser » un savoir souvent complexe à travers les regards croisés d'historiens, d'exégètes, de philosophes, etc.
Jésus, l'encyclopédie : Malgré les progrès confirmés de la sécularisation, la figure de Jésus suscite toujours l'intérêt de nos contemporains. Mais la lecture effective des Évangiles demeure une entreprise complexe vis-à-vis de laquelle beaucoup se sentent démunis. Un décryptage des évangiles au plus près du texte par plus de 70 spécialistes internationaux prestigieux, exégètes, historiens, psychanalystes, philosophes.
Après Jésus : Jésus n'avait laissé aucun écrit. Il n'avait institué aucune nouvelle religion, aucun credo singulier, aucun clergé, encore moins une quelconque théorie morale ou sociale. Tout était à inventer... C'est ce temps des commencements, très peu connu du public, même chrétien, qui est ici reconstitué par 80 auteurs, tous spécialistes de l'Empire romain et du christianisme antique.
« Qui ose encore parler d'espérance aujourd'hui ? Les immenses défis auxquels nous avons à faire face, en particulier la crise environnementale, nous font douter de tout avenir. Face à cette crise de l'avenir que nous identifions d'abord comme une crise de l'espérance, le christianisme a-t-il un mot à dire ? ... Quoique nous soyons l'une et l'autre des chrétiennes inscrites dans la tradition du catholicisme, il ne sera pas question ici de réformes institutionnelles, mais bien de revenir à la source jaillissante du christianisme, à sa richesse originale et originelle ».
Plus de dix après la parution des Pieds dans le bénitier, Christine Pedotti et Anne Soupa font à nouveau entendre leurs voix fortes : « Si nous ne redevenons pas comme des premiers chrétiens, nous serons les derniers ».
Plus d'un quart des personnes en deuil font l'expérience de formes diverses de communication spontanées après la mort d'un proche. Signes, messages, apparitions... il ne s'agit pas d'anecdotes rares ou suspectes, mais d'une réalité quotidienne et indiscutable vécue par plus de deux cent mille personnes par an, rien qu'en France. Il n'est pas possible de réduire une telle quantité de témoignages à de simples hallucinations.
Après Le Test, ces récits constituent une nouvelle preuve que la vie se poursuit après la mort. Les écouter permet de comprendre quelle forme prendra cette existence. Où se trouvent nos proches défunts ? Que font-ils ? Qu'advient-il au moment de la mort ? Peut-on s'y préparer ? Il est désormais possible de répondre à ces interrogations pressantes. À travers ces incroyables témoignages, je vous propose de découvrir ce qu'il advient après...
On demande des preuves, elles sont devant nos yeux.
S.A.
Dans son Journal d'une apprentie chamane, Corine Sombrun racontait l'incroyable aventure qui l'avait conduite, sur les traces d'un chamane péruvien, au fin fond de la forêt amazonienne.
Elle a poursuivi sa quête spirituelle en Mongolie auprès des chamanes Tsaatanes, qui vont lui révéler qu'elle est elle-même chamane et doit suivre leur enseignement. Commence alors pour elle une initiation qui comporte outre l'apprentissage des différents rituels, la vie commune sous le tipi, la garde des rennes, le dressage des chevaux, la transhumance et la maîtrise du froid.
C'est autant une vision décapante du monde de la steppe que le récit singulier d'une expérience intérieure au ton absolument inédit.
Dans un récit exceptionnel, l'écrivain Nicolas Diat pousse les portes de l'abbaye bénédictine de Fontgombault pour faire découvrir la vie de ses soixante moines, et nous aider à comprendre le mystère du bonheur si doux qui les habite.
« Venez, et voyez Fontgombault. Oh, il ne se passera rien de spectaculaire. Mais nos coeurs se réchaufferont. Une petite grâce mystérieuse soufflera. Nous regarderons la lumière traverser l'abbatiale et nous entendrons les notes grégoriennes s'élever dans les hauteurs mystiques. Nous resterons silencieux. Et nous verrons le beau, le merveilleux, le doux sourire des moines. » C'est par ces mots que Nicolas Diat ouvre Le Grand Bonheur, invitation à la joie et à nous faire découvrir la vie des moines, pour nous aider à comprendre la paix qui les habite. Nous pénétrons ainsi dans un monde intemporel et suivons les bénédictins d'un monastère perdu du BasBerry le temps d'une année. Ces existences confinées, que l'on pourrait imaginer monotones, sont en réalité extraordinairement riches. Transportés à Fontgombault par la plume évocatrice de Nicolas Diat, nous ne serons plus tout à fait les mêmes en refermant ce livre et les portes de l'abbaye. Nicolas Diat est écrivain et éditeur. Il est notamment l'auteur d'Un temps pour mourir (Pluriel, 2019), et co-auteur avec le cardinal Robert Sarah, de Dieu ou rien (Pluriel, 2016), La Force du silence (Pluriel, 2017) et Le soir approche et déjà le jour baisse (Pluriel, 2020).
La philocalie, ou art de vivre dans la beauté et le bien, a inspiré un grand nombre d'enseignements spirituels, consignés dans une anthologie en langue grecque dont la rédaction s'échelonne du IVe siècle au XVe siècle : « Philocalie des pères neptiques, du grec nepsis : sobriété de l'âme ». Elle a été composée à partir des écrits des Pères de l'Église dont beaucoup d'ermites qui prônent une sagesse de vie, faite « d'ascesis et de theoria », d'exercices de contemplation et de réflexion par lesquels la conscience se trouve purifiée.Le choix et les commentaires de Jean-Yves Leloup se sont portés sur des auteurs incontournables : Antoine, Evagre le Pontique, Jean Cassien, Macaire l'Egyptien, Isaac le Syrien, Jean Climaque, Maxime le Confesseur, Syméon le nouveau Théologien, Grégoire Palamas, Séraphim de Sarov et Silouane l'Athonite et à quelques pères anonymes des premiers siècles qu'on appelait les Thérapeutes du désert. Ces saints pères sont aussi appelés « théophores », et parfois « christophores » c'est-à-dire qu'ils portent en eux la présence de Dieu ou du Christ. C'est la flamme fondamentale de ces êtres éveillés que Jean-Yves Leloup a voulu partager afin d'entretenir les étincelles vacillantes de la quête spirituelle d'aujourd'hui.Théologien, philosophe et conférencier, Jean-Yves Leloup est l'auteur de nombreux ouvrages dont Écrits sur l'hésychasme, Prendre soin de l'Être, L'assise et la marche et Métanoïa.
La science est en pleine révolution. Chaque jour, de nouvelles découvertes viennent balayer certaines de nos certitudes, révélant les limites de notre perception de la réalité.
Intrigué par ces bouleversements, l'ancien reporter de guerre et journaliste d'investigation Stéphane Allix est allé à la rencontre de ceux qui affirment avoir vu des ovnis ou être en contact avec des « entités non humaines ». Il examine ici leurs récits à la lumière des changements qui secouent la recherche scientifique, et nous fait également découvrir les travaux de John E. Mack, professeur de psychiatrie de l'université de Harvard. Ce dernier établit que la plupart des témoins ne souffrent d'aucune pathologie mentale mais que leurs expériences présentent, au contraire, les caractéristiques physiologiques de traumatismes réels.
Résultat de trois années de recherches, cette enquête nous confronte à un phénomène incontestable, et pourtant encore largement controversé.