Alors qu'il vivait retiré depuis des années au Vatican, la disparition du pape Benoît XVI a marqué les esprits. Tout le monde se souvient de ce 11 février 2013, lorsqu'il a annoncé à l'Église et au monde son intention de renoncer au pontificat. À partir de cet événement et en nous transportant dans le passé, ce livre raconte la viede Joseph Ratzinger, depuis sa naissance dans un petit village de Bavière, le 16 avril 1927, jusqu'à sa fin, vécue dans la prière au monastère Mater Ecclesiae du Vatican après son abdication.Une narration captivante, soutenue par de nombreuses photographies, pour certaines inédites, qui retrace les principales étapes de l'aventure humaine et spirituelle de cet « humble travailleur dans la vigne du Seigneur » : l'enfance en Allemagne dans les années trente, le drame de la guerre et de la captivité, la vocation sacerdotale, la brillante carrière universitaire, la participation au concile Vatican II, l'élection comme archevêque de Munich et Freising et la nomination comme cardinal, la longue charge de préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, les huit années d'un pontificat marqué par des moments difficiles.Un patrimoine extraordinaire d'images, de souvenirs et de témoignages qui nous révèle toute la richesse humaine, théologique et pastorale de l'homme qu'a été Joseph Ratzinger-Benoît XVI dans une vie donnée à l'Église.
Maria Giuseppina Buonanno,journaliste, est née à Sant'Agata de'Goti,dans la province de Benevento, en Italie.Après son doctorat, elle s'est spécialiséeen Communication sociale à l'universitécatholique de Milan. Elle a travaillé pourles quotidiens Avvenire et La Gazzetta delPiemonte, pour les mensuels TvSette duCorriere della Sera et TvOggi. En 2009,elle est entrée à la rédaction du magazineOggi. Elle écrit dans des domaines quisemblent très éloignés l'un de l'autre : lesspectacles et l'Église.Luca Caruso, journaliste, né à Catania,est responsable du service de presse dela Fondation vaticane Joseph Ratzinger-Benoît XVI. Spécialisé en Édition et Journalismeavec sa thèse Dieu dans les JT,il a été consultant Rai pour l'émissionLa Bible jour et nuit. Il a travaillé pour laRai Vaticano et la Librairie éditrice vaticane.Deux de ses études sur les rapportsentre la télévision, la radio et le sacré sontinsérées dans le livre Editoria, media ereligione (LEV, 2009). Il est co-auteurdu volume Giornalismo e religione (LEV,2012).
L'ombre de la mort qui s'étend brutalement sur le monde a dissipé l'illusion que nous étions invulnérables et peut-être, grâce à la puissance de nos technologies, bientôt immortels...
Comment relire cet événement ? Comme une leçon de vie.
Médecin des corps et des âmes, Mgr Aupetit médite sur tout ce qui nourrit une espérance véritable et nous aide à apprivoiser la mort, celle des autres et la nôtre, dans une société désemparée.
Au-delà d'un regard juste et apaisé sur une mort inéluctable, il ouvre un chemin pour choisir la vie au quotidien et reconquérir la paix de l'âme.
La petite Thérèse avait pris soin de préciser, à propos d'Histoire d'une âme, « Il y en aura pour tous les goûts, excepté pour les voies extraordinaires. »La voie ordinaire de la sainteté par la plus grande sainte des temps modernes ! Elle concerne tous ceux qui désirent avancer dans l'amour de Dieu et du prochain et n'osaient pas jusqu'alors aspirer à la sainteté.Écouter Thérèse en parler et la suivre pas à pas, de son enfance à son dernier souffle, voici le chemin que Véronique Gay-Crosier nous propose d'emprunter à sa suite.Comprendre comment, dans cette courte vie, de sa toute petite enfance à son départ pour le ciel à vingt-quatre ans, la jeune Thérèse a révolutionné la conception de la sainteté par son cheminement intérieur ; par quelle innovation de charité elle a pu transfigurer la vertu et la mortification en véritable amour ; par quel regard sur les fautes, l'abandon et la faiblesse humaine, elle en fait des occasions de croissance et d'union à Dieu.Un livre pour mieux connaître, aimer Dieu selon le coeur de Thérèse, et surtout nous confier à celle qui disait avant de partir : « Si le bon Dieu exauce mes désirs, mon Ciel se passera sur la terre jusqu'à la fin du monde. Oui, je veux passer mon Ciel à faire du bien sur la terre. » Véronique Gay-Crosier est titulaire d'un baccalauréat en droit et en philosophie à l'université Saint-Louis à Bruxelles, et d'un doctorat en théologie morale à l'université de Fribourg en Suisse. Auteur de Plongée dans l'enseignement social de l'Église (L'Harmattan), elle anime une émission mensuelle de spiritualité sur Radio Maria Suisse romande.
Pour ramener à bon port le corps de son père, foudroyé en pleine ascension, Pierre est prêt à braver tous les dangers. A Chamonix, les guides se mobilisent : Servettaz était le meilleur d'entre eux. La montagne est une redoutable tueuse, elle sélectionne impitoyablement ses victimes. Celles-ci le savent bien qui la consomment comme une drogue et la portent dans leur sang. Une histoire de passion, au courage et à la solidarité des hommes.
Parler des anges... Voilà, dira-t-on, une étrange idée ou une vaine ambition... N'y a-t-il pas mieux à faire ? Et d'abord, existent-ils ? Qui ose encore avouer y croire ? L'avenir n'est-il pas au monde délivré de la terreur inspirée par le diable et de l'aimable légendaire qui peuplait les cieux d'esprits ailés ?
Pourtant, l'ange, dans le christianisme, tient une place fondamentale dans l'économie du salut. Il est nécessaire aussi bien à l'harmonie cosmique qu'à la soif d'absolu de l'humanité, envers laquelle il assume sa triple vocation de guide, de consolateur et de protecteur. Cela, l'Église n'a jamais cessé de l'enseigner, trop discrètement peut-être puisque, ces dernières décennies, l'angélologie catholique a cédé la place à une littérature ésotérique invitant à s'approcher de l'univers angélique - démarche dangereuse, car discerner les esprits de ténèbres des esprits de lumière est difficile.
Parue voilà vingt-cinq ans et devenue un classique, cette Enquête sur les anges s'appuye sur la doctrine de l'Église, les témoignages de l'Écriture sainte et ceux des mystiques. Elle constitue la première synthèse tous publics sur le sujet et répond à (presque) toutes les questions que vous vous posez sur ceux que le pape Pie XII appelait « nos compagnons d'éternité ».
À l'heure des migrations de masse, des pandémies mondiales, du réchauffement planétaire et des multinationales omnipotentes, la notion d'enracinement semble vouée à la ringardise. Pour beaucoup de chrétiens, elle paraît s'opposer de plus en plus à l'impératif de fraternité universelle.
L'idée s'impose qu'il faudrait choisir entre la patrie du ciel et la patrie terrestre, qu'il serait urgent de dépasser les frontières pour réaliser l'unité du genre humain. L'universalisme semble n'être plus qu'un autre nom du mondialisme.
Pour Laurent Dandrieu, cette vision est en contradiction avec l'essence même du catholicisme, religion de l'incarnation. Une contradiction aussi avec l'idée même d'universalisme chrétien, unité spirituelle qui a toujours marché main dans la main avec l'attachement de l'Église à la diversité des peuples et des cultures.
À contre-courant des oppositions binaires, l'auteur renouvelle de fond en comble le sujet, appuyé sur un imposant travail de recherche et une analyse précise des textes catholiques. Ouvrant un débat vital pour l'avenir du christianisme, il défend l'idée qu'en oubliant l'esprit de la Pentecôte au profit de son exact contraire qu'est la tentation de Babel, l'Église prêterait la main à son pire ennemi, ce mondialisme qui vise à arracher l'homme à tous ses liens, culturels, historiques, humains et religieux.
Appel vibrant à un renouveau catholique, Rome ou Babel trace une ligne de crête exigeante : la voie étroite qui mène à Dieu passe par une contribution singulière et enracinée à la civilisation chrétienne.
« Un ouvrage essentiel, d'une exceptionnelle richesse. ».
(Mathieu Bock-Côté)
En 2010, Sarah, éducatrice spécialisée dans un centre, prend conscience des failles inhérentes au système, en dépit de tout le professionnalisme et de la bonne volonté du personnel. Parce que rien ne remplace la vie familiale, elle et son mari Cyril se lancent dans un projet inédit : créer un lieu d'accueil où vivront ensemble leurs propres enfants et d'autres, porteurs de handicaps, confiés par le juge ou l'aide sociale à l'enfance (ASE).
Ainsi va naître en 2016 L'Espérance, une maison d'accueil qui détonne par le souffle d'amour, de joie, de partage qui le traverse. Sarah nous raconte avec fougue, passion, humour, l'épopée familiale, pleine de combats et de victoires, de courage et de bonheurs, de foi et d'espérance, de cette étonnante tribu !
En France, de plus en plus d'enfants revendiquent une « identité de genre » différente de leur sexe biologique. On s'intéresse ici aux enfants dont le sexe a été constaté à la naissance et qui ne souffrent pas d'anomalie des organes génitaux.Soutenir que chacun, dès son plus jeune âge, devrait pouvoir auto-déterminer son identité de genre en fonction de son ressenti sans tenir compte de son sexe, est-ce servir l'intérêt des enfants ? L'enquête de terrain et la confrontation au réel cherchent à répondre à cette question.Pour cela, l'ouvrage s'appuie sur l'expertise et l'expérience de juristes pour analyser les enjeux sociétaux et l'évolution qui s'opère ; de chirurgiens et praticiens hospitaliers pour identifier les actes médicaux que cela entraîne et leurs conséquences à long terme ; de responsables d'établissements scolaires confrontés à ces demandes ; de psychiatres et psychologues pour discerner les enjeux de cette souffrance et, enfin, sur le témoignage direct de personnes en questionnement de genre ou de leurs proches.Cette approche pluridisciplinaire nous donne toutes les clés de compréhension et de discernement pour cerner ce phénomène et accompagner de façon constructive les jeunes concernés.
Aude Mirkovic est juriste, maître de conférences en droit privé, directrice juridique de Juristes pour l'enfance, auteur notamment de PMA, un enjeu de société, Artège et En rouge et noir (roman), Première partie.Claire de Gatellier est présidente de Famille et Liberté, auteur du Livre Blanc pour une nouvelle politique familiale et Les Femmes au travail... à tout prix ?, éditions Famille et Liberté.Toutes deux interviennent auprès de différents publics (parents, directeurs d'établissement, enseignants) sur la question de la « transidentité » chez les jeunes.
Dans les Bibles qui sont à disposition du grand public, il faut souvent choisir :
- soit une Bible enfantine pour initier les plus jeunes et les accompagner au catéchisme ou leur offrir leur cadeau de communion - soit une Bible adulte. qui court le risque de demeurer sur une étagère malgré les bonnes résolutions de l'acquéreur.
Or la Bible est lisible par tous. moyennant un guide sûr pour accompagner le lecteur.
C'est cet accompagnement qu'offre la nouvelle édition de la Bible des familles.
S'appuyant sur l'expérience de nombreux lecteurs de la Bible, néophytes ou expérimentés, cette Bible comprend :
- la nouvelle traduction officielle de la Bible, dans la version liturgique de l'Eglise catholique ;
- Un texte de Marie-Noëlle Thabut établissant le lien entre les différents livres de la Bible.
L'une des grandes difficultés de la Bible est qu'elle est composée de textes de genres divers, formés au cours des siècles, et dont l'âge d'écriture ne correspond pas à l'époque des événements racontés. Il est donc nécessaire d'avoir une mise en perspective permanente pour ne pas mal interpréter les textes.
- des dossiers qui comportent les éléments culturels indispensables pour la compréhension des textes : situation historique, frises, vocabulaire, habitudes de vie, généalogies, géographie. Tout ce qu'il faut pour mieux comprendre le sens littéral du texte - des index, des cartes.
- une cinquantaine d'illustrations inédites par un illustrateur de grand talent : Eric Puybaret, et qui forment une fresque Biblique de l'alliance de Dieu avec les hommes.
- et un confort de lecture optimisé par une mise en page aérée, lisible et moderne.
La sorcellerie revient à la mode. Les sorcières modernes 2.0 apparaissent de manière exponentielle dans les réseaux sociaux et les sites Internet. Les magnétiseurs ou les propositions de soins énergétiques sont présents dans tous les centres-villes et les plaques de thérapeutes alternatifs côtoient celles de la médecine conventionnelle. Ces méthodes sont d'autant mieux accueillies qu'elles épousent nos attentes existentielles du moment : comment trouver la paix intérieure, donner du sens à la vie, sauver l'homme et la planète... Assez naturellement, des concepts spirituels, souvent empruntés aux religions orientales, irriguent les principes d'un certain nombre de médecines douces, de techniques de développement personnel, mais aussi de projets éducatifs ou même de méthodes agricoles bio. Des croyants, pourtant soucieux de leur vie spirituelle, peuvent boire à plusieurs sources sans bien mesurer les contradictions qui existent entre ces « nouvelles spiritualités » et l'enseignement chrétien. Le père Thibaut s'est attelé à une enquête de plus de 20 ans pour nous livrer l'histoire passionnante de ces différentes spiritualités et révéler les implications spirituelles de la pratique de l'ésotérisme et de l'occultisme. Il montre aussi ce qui inspire le yoga, le reiki, le New-Age et les pratiques de certains guérisseurs. La Bible et l'Église ont toujours mis en garde les croyants contre la tentation des pratiques occultes. Cet ouvrage en confirme les risques et périls pour l'âme.
Beaucoup de gens me demandent quel est le secret caché derrière la figure de mon fils Carlo, qui en quelques années a réussi à gagner l'amitié et l'affection d'une multitude de personnes qui demandent son intercession dans la prière. Pourquoi un simple petit garçon, mort à l'âge de quinze ans, est-il invoqué dans le monde entier ? Pourquoi l'Église l'a-t-elle proclamé bienheureux ? Quel est, en somme, le «mystère de la lumière » qui l'accompagne ? Beaucoup ont voulu percer ce mystère, mais il n'est pas facile de saisir l'être d'une personne si l'on n'est pas entré dans une relation directe avec elle. S'il est vrai que « l'essentiel est invisible pour les yeux et ne peut être vu qu'avec le coeur », en tant que mère de Carlo, j'ai voulu essayer d'écrire un livre avec mon coeur, pour aider ses nombreux amis à mieux le connaître et à l'aimer. Un sens religieux très fort et inné a conduit mon fils à s'ouvrir aux autres, surtout aux petits, aux pauvres et aux faibles. Carlo a vécu en se tournant toujours vers Dieu. Il avait l'habitude de dire que « la conversion est un processus de soustraction : moins de moi pour laisser de la place à Dieu ». Comme un phare dans une nuit noire, il a percé et éclairé les ténèbres qui me retenaient captive et m'a montré un chemin vers l'éternité. L'infini était son objectif, pas le fini. Jésus était le centre de sa vie. Ce sont les trésors que j'essaie ici de dévoiler, les trésors de Carlo, son secret.
Antonia Salzano Acutis est la mère de Carlo Acutis, décédé en 2006 et béatifié par l'Église catholique en 2020. Convertie par la foi ardente de son fils, elle témoigne de sa vie fulgurante et de son rayonnement auprès de la jeunesse.Paolo Rodari est journaliste et vaticaniste pour La Repubblica. Chez Piemme, il a publié, avec le père Gabriele Amorth, le best-seller international Moi, le dernier exorciste.
Lorsque l'on évoque la Providence, il est bien difficile d'envisager la participation de Dieu dans le monde et dans nos vies, tant les questions qui surgissent aussitôt semblent toucher un mystère incompréhensible.Si Dieu gouverne le monde, n'est-il qu'un « grand horloger » ? Et s'il est capable d'intervenir pour le moindre détail de nos vies, peut-on encore prétendre mener librement notre action ? Pourquoi est-il si difficile de déceler son intervention au quotidien ? Et, surtout, pourquoi tant de souffrances et de malheurs s'abattent sur le juste comme sur l'injuste ?Cependant pour un chrétien comprendre ne suffit pas, il faut agir et aimer. Dès lors que l'on saisit la présence de Dieu et sa proximité avec chacune de ses créatures, il nous est proposé d'accomplir un cheminement spirituel pour vivre en tout temps cette confiance et cet abandon paisible de l'enfant entre les mains de son Dieu.C'est à ce double objectif que s'emploie le père Joël Guibert, apporter toute la clarté sur la Providence de Dieu et nous apprendre comment en vivre à chaque heure du jour.« Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu. » (Jn 11,40) Le père Joël Guibert, prêtre du diocèse de Nantes, exerce sa mission entre l'écriture de livres de spiritualité et la prédication de retraites destinées à tout public. Il est l'auteur, entre autres, de Renaître d'en haut, Léonie, Le combat spirituel, Le secret de la sérénité.
Comment écrire sur ce que l'on ne peut pas voir ? Comment contempler et décrire l'âme, cette partie invisible, pourtant au coeur de notre humanité ? Marion Lucas nous entraîne dans une réflexion philosophique et spirituelle pour découvrir la beauté de notre intériorité et nous apprendre à l'habiter.À la lumière des enseignements de la philosophe Edith Stein, ce livre nous incite à descendre en nous-mêmes pour nous connaître et pour aimer de toute notre âme la réalité qui nous entoure. Dans un monde bruyant, où il devient difficile d'échapper aux multiples sollicitations, nos états d'âmes nous rappellent qu'il est urgent de prendre soin de notre vie intérieure. Ce voyage est de loin le plus beau que l'on puisse entreprendre pour s'enraciner en notre âme et y puiser toute sa joie.Si certains sont allés jusqu'à nier l'existence de l'âme, c'est parce qu'à ce niveau d'intimité, la place du « Je » côtoie celle de Dieu. L'auteur nous montre que l'âme humaine est aussi le lieu de la rencontre avec Lui, quand intériorité rime avec éternité.Que l'on soit croyant ou pas, il est temps de faire l'expérience, en soi-même, de la grandeur et de la plénitude de l'existence.
Marion Lucas a consacré son travail de doctorat en philosophie à la question de la liberté de la femme dans l'enseignement de Edith Stein, la carmélite assassinée à Auschwitz en 1942 et canonisée par le pape Jean-Paul II en 1998.
L'architecte Antoni Gaudí est mondialement connu et sa production d'une originalité inégalée. Son oeuvre, unique en son genre, constitue l'un des pôles d'attraction de Barcelone.
Il est vrai que son art ne se comprend qu'au regard de la foi, lui qui a conçu la Sagrada Familia, son chef-d'oeuvre, comme une bible de pierre, une « forêt de symboles » pour élever l'âme vers Dieu. L'Église a d'ailleurs initié son procès de béatification, ce qui ferait de lui le premier architecte laïc reconnu bienheureux.
Si tous ont entendu parler de l'architecte, qui connaît l'homme ? Cette biographie en français, parmi les toutes premières, sonde le mystère de ce génie, incompréhensible sans le cheminement intérieur de celui qui fut d'abord un jeune dandy avant de renoncer au tourbillon barcelonais. Les péripéties et rebondissements sont absents de la vie sociale de Gaudí. L'architecte catalan n'est pas un héros, mais un aventurier de Dieu, à tel point qu'il finira sa vie dans la solitude et la pauvreté.
Son parcours de marginalité et d'humilité n'est pas sans soulever beaucoup de questions abordées ici : était-ce un génie ou un fou ? A-t-il été influencé par la franc-maçonnerie ? Quels sont ses liens avec la terre et la culture catalanes ? À quoi ressemblait le quotidien de ce moine architecte ? À l'ombre de la cathédrale se dessine alors le portrait d'un homme à la dimension de son oeuvre !
Les destinataires de ces pages choisies restent ceux auxquels s'adressait saint François de Sales : « ceux qui vivent dans les villes, en ménage, à la cour, et qui, par leur condition, sont obligés de faire Une vie commune quant à l'extérieur ». À ceux-là, le plus aimable de nos saints veut faire aimer la vie chrétienne, à une époque où elle semble S'être définitivement écartée de la vie tout court. Aujourd'hui comme au XVIIe siècle, être fidèle à son baptême suppose de le choisir ; mais choisir, c'est préférer, et l'art de François de Sales est de Toujours nous présenter l'Évangile sous l'angle où il nous fera envie.
Bien des pages finalement écartées auraient mérité de figurer dans ce recueil. Nous espérons qu'il donnera au lecteur l'envie d'en découvrir des Milliers d'autres.
Max Huot de Longchamp
« Après deux millénaires de vie chrétienne où, certes, bien des êtres ont mis en oeuvre la miséricorde, le moment semble venu d'inviter toute l'Église, autrement dit tous les baptisés, à imiter comme jamais, à coups de paroles et de gestes, la miséricorde de Dieu, qui n'est autre que son amour immodéré - on n'en revient pas ! - et inconditionnel - c'est fou ! - pour chacun de ses enfants.
La miséricorde n'est pas à proprement parler un sujet sur lequel on planche, mais une réalité que le Christ Jésus lui-même a vécue, et que tous les saints et les saintes de l'histoire, et bien des héros et des braves gens, nous supplient de vivre - vous m'entendez bien ? - De vivre !
Et tous les jours Dieu notre Père vient pour sa joie recouvrir encore nos vies minables du manteau de son amour miséricordieux . À nous maintenant d'en faire autant, en préférant à nos petites idées trop humaines éprises de stricte justice, la beauté efficace de la miséricorde qui est l'atout coeur dans le jeu de Dieu, son joker qu'il glisse dans la main du coeur chrétien . [...] Ainsi, nous aiderons le Christ à sauver ce qui semble perdu, lui qui ne rêve que d'une chose : prendre et serrer fort entre ses bras, comme une mère son enfant, chaque homme de la terre, dans l'espoir de voir se lever le signe de l'amour qui n'est autre que la réciprocité parfaite. ».
Ainsi parle le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine dans une fougueuse méditation sur la miséricorde de Dieu puis à travers une galerie de tableaux aussi belle qu'émouvante où la bonté du Christ éclate en mille couleurs et rayonne sous les mots du prêtre-artiste.
Le Chrétien n'est pas du monde, mais il est bien dans le monde. Révolution libertaire, effondrement de la pratique religieuse, perte de repères éthiques... face à ces bouleversements de la société française, les catholiques se trouvent à contre-courant.
La tentation est grande alors de se diluer dans le monde ou au contraire de se replier sur soi. L'abbé Grosjean nous appelle à refuser ces deux tentations, pour ne pas renoncer à servir ce monde qui nous est confié.
Bien au contraire, en explorant les défis à relever, l'abbé Grosjean distingue, éclaire, encourage et redonne l'espérance, dans un plaidoyer fort et courageux.
Il montre comment est possible l'engagement des catholiques - des jeunes générations en particulier - dans la vie publique, en politique, dans l'entreprise, l'enseignement, les médias ou la culture... afin d'être des « témoins décomplexés » pour reprendre les mots de Benoît XVI et « descendre du balcon » pour passer à l'action, comme le réclame le pape François.
Trente ans après son indépendance, sa brutale invasion par la Russie a placé l'Ukraine, malgré elle, sous les lumières de l'Histoire. La guerre quasi-fratricide dicte désormais sa loi et appelle des questions essentielles : Quelle est l'histoire de ce pays au centre de l'Europe ? Quelles relations a-t-il entretenu avec la Russie au fil des siècles ? Quelle place tient le christianisme dans l'identité ukrainienne ? et particulièrement l'Église gréco-catholique d'Ukraine ?En parfait connaisseur de cette Église orientale de rite byzantin unie à Rome, l'auteur met en relief son importance dans une Ukraine à majorité orthodoxe abîmée par 70 ans de totalitarisme athée. Avec lucidité, il pointe sans concession la double menace pesant sur elle parce qu'ukrainienne et parce que catholique.Son histoire trop longtemps méconnue, est depuis des siècles tissée de tragédies et de fidélité. Elle a été au xxe siècle une Église martyre, totalement liquidée avant de renaître plus forte que jamais. C'est cette histoire et son présent qui sont ici racontés à travers ceux qui l'ont faite, y compris les responsables de l'Église des catacombes et les survivants du Goulag que l'auteur a longuement rencontrés.Au carrefour entre Orient et Occident, l'Église gréco-catholique d'Ukraine se révèle être une formidable clé de compréhension des enjeux du conflit pour l'Europe. Au moment où se joue une partie de l'avenir de l'Union européenne et du continent au risque de l'écartèlement, l'auteur nous donne ainsi de précieuses clés de compréhension de la situation actuelle dans toutes ses dimensions spirituelles, historiques et politiques.
Didier Rance est diacre latin et byzantin, ancien directeur national de l'AED, historien, auteur d'une trentaine d'ouvrages, surtout sur les martyrs de notre temps et les Églises persécutées, dont À travers la grande épreuve (Artège, 2016). Il a obtenu le grand prix catholique de littérature 2013. Il donne des cours sur l'unité des chrétiens à l'Université catholique d'Ukraine à Lviv.
La foi et le rire, la foi et l'humour... Une histoire compliquée, difficile. La foi est communément identifiée au sérieux parce que c'est une matière on ne peut plus sérieuse. Et d'ailleursJésus a-t-il ri ? On n'en a aucune trace dans les Évangiles. Pourtant, l'auteur en est convaincu, si le rire est bien le propre de l'homme, selon le philosophe chrétien Boèce, repris par le joyeux François Rabelais, et que le Christ a réellement été homme, il ne peut pas, sauf à s'être dénaturé, ne pas avoir expérimenté sans malice le rire et l'humour, riant d'un bon rire pétri de bonne humeur. Sans jamais chercher la provocation, les 550 histoires rassemblées ici, vécues ou fictives, d'humour français ou étranger, n'ont pas de visée catéchétique ou spirituelle ... elles moquent nos petits travers, notre simple humanité, notre étroitesse d'esprit ... le rire qu'elles provoquent n'est-il pas le meilleur moyen d'y remédier ?
Quand il est de bon ton de faire grise mine, le rire devient précieux comme les perles ...voici donc les perles du curé !
« Voici ce Coeur qui a tant aimé les hommes. » Cette parole a retenti au fond de l'âme de Xavier Bizard à Paray-le-Monial. Elle a changé sa vie. Dès lors, faire connaître l'amour du Christ est devenu l'appel brûlant de son existence. Entré au séminaire quelques mois plus tard, ordonné prêtre à 33 ans, il a exercé son ministère en paroisse rurale, dans les périphéries latino-américaines et les banlieues françaises.Il revient dans ce livre sur vingt-cinq années de ministère sacerdotal : l'appel au célibat pour le Royaume, vécu comme un don de soi aux autres et un signe du ciel, l'expérience de l'étranger, invitation à vivre soi-même en pèlerin sur cette terre, surtout l'amour qui transforme et sanctifie, dans l'ordinaire des jours, les imparfaits et les petits.À rebours des scandales qui ternissent et défigurent, ce témoignage est celui d'un prêtre comblé par le Christ son modèle, par l'Église aimée comme son épouse. Oui, Dieu fait en nous de grandes choses !
Xavier Bizard est prêtre du diocèse de Tours depuis 1998 et membre de la Communauté de l'Emmanuel. Il a vécu en Europe (France, Belgique et Italie) puis en Amérique Latine (Brésil et Colombie) et est l'auteur de livres de spiritualité en espagnol. Bibliste, il est actuellement curé dans une paroisse de quartier populaire à Lyon VIII - Vénissieux.
Le Château intérieur ou Le Livre des demeures est une oeuvre de Thérèse d'Avila qui a joué un rôle majeur dans la spiritualité chrétienne et dans l'expérience mystique de l'Occident. L'image du château renvoie à l'âme qui doit passer par des stades successifs pour atteindre la perfection. Ces stades correspondent aux sept demeures du château, dans lesquelles l'âme se perfectionne graduellement avant d'atteindre l'ultime, où se trouve Dieu. L'oraison de recueillement, l'ascèse, la prière et la méditation sont les portes d'entrées du château qui permettent d'accéder à l'extase du pur amour, au mariage spirituel, à l'union divine.Cet ouvrage est publié et traduit quelques années après la mort de son auteur. Il est régulièrement réédité et retraduit jusqu'à nos jours. Lors du procès canonique qui amène l'Église catholique à proclamer Thérèse d'Avila docteur de l'Église, Le Château intérieur est défini comme « la plus importante de ses oeuvres et même de toute la mystique chrétienne ».
Après tant de livres sur les autres et pour les autres, Jacques Gauthier nous raconte son parcours, ou plutôt, car c'est cela qui demeure, le long compagnonnage de Dieu dans sa vie. Au fil des saisons, il déroule une époque et son existence, de l'enfance heureuse à l'adolescence tourmentée, de la vie hippie à la conversion au Christ, de l'Arche en France à la Trappe d'Oka, d'un mariage heureux à la vocation d'auteur, d'animateur au Café chrétien à professeur d'université, d'une thèse sur Patrice de La Tour du Pin à la rencontre avec Thérèse de Lisieux, de prédicateur de retraites à animateur au Jour du Seigneur, de la mort de ses parents à l'écriture de ce livre. Pour rendre hommage aux personnes que Dieu a placées sur la route et qui ont su révéler la beauté de son visage, l'auteur nous offre un voyage intérieur, une riche épopée dans le monde et en Église. Ses mots, qu'il choisit en poète, rejoignent notre soif de foi et d'espérance.
« Voir la vie en poète, mais la traverser en croyant ; poésie et foi se nourrissent mutuellement dans ma quête du Christ. J'ai risqué ma vie sur l'invisible, et ne suis pas tombé dans le vide. À la fin, je franchirai le fil d'arrivée en dansant, car je sais que je suis attendu, aimé. »
Les plus beaux textes des grands auteurs spirituels sur la vie après la mort.Une nourriture pour la méditation et pour la vie chrétienne.
Qu'est-ce qu'une hérésie ? Quelles ont été les grandes hérésies du passé ? Quel profit pouvons-nous encore tirer de leur étude ?
Cet ouvrage nous offre sans doute la meilleure synthèse jamais publiée sur le sujet. La confusion et le manque de sens des proportions propres à l'esprit moderne ont rendu la question obscure voire inintelligible ; elle demeure pourtant essentielle pour qui voudrait non seulement comprendre les ressorts profonds de notre histoire, mais aussi identifier les sources de nos convulsions présentes.
Servi par l'écriture claire et limpide, l'érudition colossale et le souffle prophétique de l'auteur, cet essai condense et met en scène les plus redoutables tentatives de subversion dont a fait l'objet l'Église catholique, depuis ses origines jusqu'à nos jours :
- L'hérésie arienne et sa cristallisation au coeur de l'Empire romain.
- L'islam, dont Belloc annonce l'inévitable résurgence.
- L'hérésie albigeoise, forme médiévale de l'affection manichéenne.
- La Réforme et l'implosion moderne de la Chrétienté.
- L'entreprise de destruction contemporaine, manifeste à tous les plans de la vie sociale.