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L'Antilope
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Mona, la patiente du jeudi, vient consulter un psychothérapeute car ses relations amoureuses sont des échecs successifs. Elle ne trouve pas la stabilité affective, elle est sujette à des crises d'angoisse inexplicables que ses divers amants ou amante sont bien incapables de gérer. Au point même qu'elle va devoir être hospitalisée.
Là, des enregistrements révèlent qu'elle parle une langue étrangère dans son sommeil. Même la jeune femme ne reconnaît pas cette langue. L'hôpital fait appel à un spécialiste qui révèle que Mona emploie des mots yiddish dans son sommeil.
Comment est-ce possible, elle qui a été élevée dans une famille sans aucun lien ni avec la langue yiddish ni avec le judaïsme ? -
Séjour à rebours s'inscrit dans la continuité de Voyage à rebours (L'Antilope, 2022), même s'il se lit indépendamment.
La scène se passe en 1934 à Lublin. Venu de New York, où il vit depuis vingt ans, Jacob Glatstein s'installe dans une pension de famille de sa ville natale. Les rencontres qu'il y fait sont étonnantes. Lui, le poète yiddish, n'a de cesse de dresser alors le portrait des pensionnaires, de faire parler ses interlocuteurs et de les écouter. Il se régale à livrer ainsi une photographie de la Pologne, ce pays qu'il a quitté vingt ans plus tôt. La situation politique a tellement changé depuis son départ que les différents points de vue lui permettent de faire passer ses propres interrogations. -
1934. Yash (surnom de l'auteur) embarque à New York sur un bateau pour retourner vers sa ville natale, Lublin, en Pologne. Le voyage le mène au Havre, où il descend du bateau, prend le train, passe par Paris. Là, il retrouve des amis artistes ou écrivains yiddish au Dôme, à Montparnasse. Toujours en train, il traverse l'Allemagne - devenue nazie l'année précédente - avant d'arriver en Pologne.
Si Jacob Glatstein ne sait pas encore la catastrophe qui va s'abattre sur l'Europe, son récit dresse déjà la photographie d'un monde en train de pousser celui de son enfance dans le précipice.
La force particulière de ce récit du retour au pays natal tient à ses ambiances et aux rencontres.
La traduction de Rachel Ertel la restitue magistralement. -
Simon n'a jamais entretenu de relations très intimes avec son père. Pourtant, au moment du décès de ce dernier, Simon doit bien s'occuper des obsèques.
Chez les Juifs, la tradition veut que l'homme soit enterré enveloppé dans son talit, son châle de prière. Simon part donc à la recherche de la précieuse housse qui contient le talit de son père. Il la retrouve et, quand il l'ouvre, il découvre deux talits intimement emmêlés par leurs franges.
Le deuxième talit semble appartenir au grand-père mystérieusement disparu il y a fort longtemps.
Mais si les talits sont emmêlés, le deuil ne peut pas se faire. Une seule solution : faire retrouver au grand-père sa place dans la mémoire familiale.
Se noue alors un échange intime entre Simon et le fantôme de son père. -
Comme deux soeurs (l'antilopoche) Rachel ShalitaTraduit de l'hébreu par Gilles Rozier, 352 pages, 9,95 € en partenariat avec Avec l'aide du CNL pour la promotion de ce livre Acheter le ebook Lire un extrait Présentation du roman Véra et Tsiona...
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En 1929, Albert Londres consacre 27 reportages aux Juifs d'Europe et de Palestine, publiés dans Le Petit Parisien. En 1930, les reportages sont regroupés dans un livre sous le titre Le Juif errant est arrivé. C'est ce texte que nous publions intégralement.
Du quartier juif de Londres aux shtetls (bourgades juives) de Pologne et de Hongrie, des quartiers juifs de Varsovie à ceux de Prague, Albert Londres révèle les particularités des Juifs qu'il croise, en soulignant souvent leur misère.
Il poursuit ses reportages en Palestine où, par contraste, les jeunes pionniers sionistes forcent son admiration. -
La soeur de la narratrice, née pendant la guerre, a disparu selon les dires de son père, rescapé de la Shoah. Qu'est-elle devenue ? Disparue à jamais ?
La narratrice se laisse peu à peu envahir par le dibbouk de cette soeur, cette âme d'un mort qui s'incarne dans le corps d'un vivant. Elle n'a de cesse, dès lors, de se lancer à la recherche de Mariette. -
Contes juifs : récits de famille
Leopold Von Sacher-masoch
- L'Antilope
- Antilopoche
- 16 Septembre 2021
- 9782379510588
Parus en 1888, ces vingt-six contes juifs sont les seuls textes de Leopold von Sacher-Masoch écrits en français.
Ces petites formes littéraires sont inspirées de contes juifs de l'Europe entière (Alsace, Russie, Pologne, Angleterre, Italie...).
Pour la première fois au format poche.
Précédentes éditions : Balland (1992), éditions du Sandre (2007)
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À travers les yeux de Motl, l'enfant de la famille, Sholem-Aleikhem raconte l'arrivée en Amérique d'une famille d'émigrants juifs venus des confins de l'Europe de l'Est, de l'Ukraine d'aujourd'hui.
Grâce à sa joie de vivre et à sa soif de découvertes, Motl tient le tragique à distance. Il narre, avec l'innocence de son regard enfantin, la situation ô combien tragique d'émigrants arrivant en Amérique : une traversée en troisième classe sur un paquebot, l'arrivée à Ellis Island où s'entassent les foules de candidats à l'immigration soumis aux interrogatoires, la découverte de New York et de ses immigrés qui vivent dans la misère, les débuts de l'intégration.
Des situations dramatiques dont la tristesse est tenue à distance grâce à l'humour. -
Le roi des relations publiques d'Israël engage les services d'Oded Hefer, détective gay qui assume son identité avec humour et esprit, pour enquêter sur la dépression qui afflige sa jeune cliente Karin Carmeli, une star de la chanson, âgée de quinze ans. Oded Hefer le croit, l'enquête est simple et son avenir financier est enfin assuré.
Mais c'est sans compter une disparition suspecte qui a eu lieu chez le même roi des relations publiques. Oded Hefer va alors découvrir d'étranges liens entre les puissants du show-biz et les travailleurs immigrés philippins. Et quand il comprend que même son père cache un secret, là, il devra choisir entre trahir ses principes ou se suicider professionnellement.
Le héros des romans de Yonatan Sagiv, Oded Hefer, est l'antithèse du détective ténébreux à la Philip Marlowe, homme à femmes. Oded est une pipelette invétérée qui perd ses moyens dès qu'il croise un bel homme. Il résout ses enquêtes grâce à son intelligence et à son sens de l'observation.
Après Secret de Polichinelle (2019) et Le silence est d'or (2022), Dernier Cri est une nouvelle enquête du détective tel-avivien Oded Hefer. -
Cela fait dix jours que K. n'a pas de nouvelles de sa fille. Elle qui lui en donne régulièrement, au moins le dimanche soir en sortant du cinéma. Il est une heure du matin ce lundi, et toujours pas de nouvelles. K. file à l'université, tenter de voir si des amies ou des collègues ont des informations. Non, rien, si ce n'est que ses amies ne l'ont pas vue depuis onze jours.
Inquiet, K. ne peut effacer de sa tête cette récente rumeur entendue près de chez lui : deux étudiants en médecine auraient disparu. Une histoire politique, disait-on. Deux étudiants juifs. Et si sa fille lui avait caché quelque chose ? Elle semblait nerveuse ces derniers temps.
À travers cette disparition, Bernardo Kucinski reconstitue l'époque de la dictature militaire brésilienne (1964-1985). -
H. Leivick décide à 71 ans de revenir, dans un récit, sur ses années de cachot et de bagne vécues plus de cinquante ans auparavant.
Dans une première partie, il se souvient d'abord des six années passées dans un cachot obscur, de ses camarades de détention, révolutionnaires, juifs et non juifs. Il se souvient également des prisonniers de droit commun, dont certains ont assassiné des Juifs. Des flash-back sur son enfance, son éducation traditionnelle puis son engagement politique parsèment le récit, alimentés par des dialogues intérieurs émouvants avec son père.
Dans la deuxième partie, H. Leivick raconte le voyage à pied, puis en bateau-prison vers la Sibérie, traversé par une galerie de portraits et de réflexions sur l'existence et la résistance à l'oppression. -
Il est défendu à un citoyen libanais de se rendre en Israël. Mais le narrateur, un jeune photographe franco-libanais, décide d'enfreindre la loi de son pays et ne pas suivre l'avis de sa famille. Arrivé à l'aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv, il subit un interrogatoire de plusieurs heures. Les questions fusent et se répètent. « Comment s'appelle votre mère ? Comment s'appelle votre père ? Comment s'appelle votre grand-père ? Comment vous appelez-vous ? » Des questions qui reviennent comme une berceuse et qui voudraient obliger le narrateur à se définir de manière définitive. Lui qui avait pensé faire ce voyage pour mettre de côté sa part libanaise, mettre Beyrouth entre parenthèses...
Après Le nez juif, Sabyl Ghoussoub revient avec le récit de ce voyage interdit, un livre plein d'humour, de tendresse et parfois de colère. -
Le petit Motl vient de voir mourir son père, qui était chantre à la synagogue.
Devenu orphelin, il doit exécuter les tâches quotidiennes que lui imposent sa maman et sa vie de misère. Motl décide de les raconter avec son regard d'enfant juif d'Ukraine de la fin du XIXe siècle. Et comme il n'a plus rien à perdre, Motl rêve de quitter l'Europe pour l'Amérique...
On retrouve avec le Motl de Sholem-Aleikhem ce qui a probablement inspiré René Goscinny et son petit Nicolas, la légèreté pour raconter des événements pas forcément légers.
Ce roman est l'un des grands classiques de la littérature yiddish. Des générations de Juifs d'Europe orientale et de nombreux Juifs immigrés en Europe occidentale ou en Amérique se sont identifiés à Motl. Il s'agit d'un petit bijou d'humour et de sensibilité.
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Présentation du roman courtois Pour la première fois, un poème épique écrit en yiddish ancien est traduit en français. Cet événement, l'Antilope le doit à Arnaud Bikard, maître de conférences en culture et langue yiddish à l'Inalco (Paris) et spécialiste de littérature yiddish ancienne.
Arnaud Bikard s'est attelé avec passion à la traduction de Pariz un Vienè, un roman courtois yiddish écrit en vers, et propose avec sa traduction sous le titre Le Chevalier Paris et la Princesse Vienne, une véritable prouesse, puisqu'il respecte la forme du poème épique avec plus de six mille vers en alexandrins.
Pariz un Vienè est l'adaptation d'une grande histoire d'amour entre le chevalier Paris et la princesse Vienne, écrite en provençal et intitulée Paris et Vienne, en référence aux deux villes françaises. Plus tard, cette version provençale a été adaptée dans la plupart des langues européennes. Pour la version yiddish, Elia Levita, qui vivait en Italie, s'inspire de la version italienne.
Chacun des dix chants de ce poème épique est introduit par un prologue satirique - une innovation poétique majeure héritée de L'Arioste, un grand poète italien contemporain de Elia Levita - grâce auquel l'auteur tend un miroir à la société juive.
Son roman relate, sous une versification très fine, l'histoire d'amour entre Paris et Vienne. L'union entre Paris, fils de messire Jacques, et Vienne, fille unique de Dolphin et de Diane, est impossible. Leur passion est contrariée par le poids des contraintes sociales. Sans compter les mille et une embûches et les épisodes guerriers qui constituent autant d'intrigues dans l'intrigue.
Avec la version yiddish, Elia Levita modifie radicalement la portée du poème : ce n'est plus seulement un roman courtois, mais un texte juif imprégné d'une connaissance profonde des pratiques et des croyances juives. -
Et Wolf fils de Hersh devint Willy
Israël Joshua Singer
- L'Antilope
- Antilopoche
- 7 Avril 2022
- 9782379510847
Pologne, avant la Première Guerre mondiale. Wolf est très heureux sur le domaine de son père Hersh. Il préfère s'occuper du bétail et faire des promenades dans la campagne plutôt que d'étudier.
Quand il rentre du service militaire, son père a vendu le domaine pour s'installer dans la bourgade voisine.
Par dépit, Wolf part pour l'Amérique. Débarqué à New York, il ne se fait pas à la vie urbaine. Il s'installe alors chez un paysan protestant et sa fille Esther. Tout en se rapprochant d'Esther, il découvre le mode de vie protestant, austère. C'est ainsi qu'il devient Willy.
Déjà connu pour ses talents de narrateur, Israël Joshua Singer ose ici aborder un tabou du judaïsme traditionnel : l'union mixte.
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Une vieille carte postale exposée par un bouquiniste à Paris attire le regard de Claire : c'est elle sur la photo ! À Fès, quand elle avait quinze ans. Et voilà que réapparaît, près de soixante ans plus tard, son premier amour, David Cohen. Cet amour qui lui a été arraché, parce qu'il était interdit. Elle, la non-Juive, n'aurait jamais pu épouser un cohen, un représentant des prêtres. Même si elle s'était convertie au judaïsme.
Claire n'a jamais oublié David et cette photo est peut-être un signe. Alors Claire, qui était revenue de New York pour enterrer sa mère, n'a plus qu'une idée en tête : retrouver David Cohen. Peu importent les distances, de Paris à La Paz ou à New York, rien ne l'arrêtera. -
Guitel Pourishkevitsh et autres héros dépités
Sholem Aleikhem
- L'Antilope
- Antilopoche
- 16 Septembre 2021
- 9782379510571
Le recueil contient trois nouvelles écrites autour de 1905. Elles ont la même toile de fond : la révolution avortée en Russie.
Les trois sont des monologues où le narrateur s'adresse à un interlocuteur.
Guitel Pourishkevitsh Comment Guitel parvient à faire réformer son fils et se retrouve affublée du surnom de Guitel Pourishkevitsh, un surnom qui marie la carpe et le lapin.
Joseph Comment un « gentleman » raconte une histoire qui s'avère être un rêve.
Trois veuves Comment un homme, à force de convoiter trois générations de femmes, finit célibataire.
Dans une langue savoureuse, chaque narrateur raconte une mésaventure personnelle. Le lecteur se demande si le narrateur se moque de lui-même ou si Sholem- Aleichem lui porte un regard attendri et ironique.
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Retour sur un lieu que je n'ai jamais quitté
Tobias Schiff
- L'Antilope
- Antilopoche
- 22 Mars 2023
- 9782379511172
"Depuis quarante ans je n'ai jamais éteint la lumière le soir dans ma chambre (...) parce que si j'éteins la lumière je suis là-bas tout de suite dans les camps .Tout de suite le noir c'est le camp, le noir c'est la mort des autres et en partie la mienne." Dans une langue simple et directe, Tobias Schiff, déporté à Auschwitz à l'âge de 17 ans en tant que Juif, retrace sa survie dans le camp.
Il a dû laisser passer plus de quarante ans après les événements avant de livrer un texte oral à un ami, puis de retravailler le texte par écrit.
Ce témoignage livré en un seul souffle, sous forme d'un monologue, "est celui d'un extraordinaire écrivain", selon Arnon Grünberg.
Édition française en grand format chez Benoît Jacob, en 2000. Il paraît ici pour la première fois en poche. -
Le désormais célèbre détective privé Oded Héfer, dit la Fouine, accepte une mission minable confiée par sa grand-mère, pensionnaire dans une maison de retraite. Elle a perdu son chat et souhaite que son petit-fils le retrouve au plus vite. En cherchant l'horrible bête, Oded Héfer tombe sur le cadavre d'un pensionnaire de la maison de retraite.
L'enquête doit être menée par le commissaire Yaron Malka. Mais la Fouine ne veut pas être tenue à distance d'une telle enquête. Il a de bonnes raisons de vouloir la mener malgré l'interdiction du commissaire : le meurtre a été commis dans la maison de retraite où sa grand-mère réside.
Gay assumé, fragile et plein d'esprit, Oded Héfer s'immisce alors dans une délicate enquête auprès de personnes du troisième âge aux histoires personnelles chargées.
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« J'ai longtemps pensé que le yiddish était une langue d'intérieur, comme des chaussons ou une robe de chambre. » À travers des réminiscences du Paris de l'?après-guerre, Talila évoque son enfance de fille d?'immigrés juifs polonais qui ont choisi de vivre malgré la perte des leurs dans le Génocide. Elle rend hommage à des gens simples, tournés vers l?'avenir, pleins d'énergie et porteurs d'une langue - le yiddish - à offrir à leurs enfants.
Elle dépeint l'atelier de confection de son père, les déjeuners du dimanche autour de la table du salon, les cris, les disputes, les pleurs, les rires.
Ces textes d'une profonde humanité ont accompagné ses récitals et les accompagnent encore.
En 2011, ils ont été publiés aux éditions Naïve. Talila ajoute ici une dizaine d'inédits. -
Le père, un héros pour sa fille, est très malade. Il va bientôt mourir. Sa fille n'a de cesse de l'entourer, d'être présente et d'essayer de lever le mystère de sa vie.
Car le père, enfant juif avant la guerre, a été sauvé d'une mort certaine grâce à sa mère.
Sans attendre que la Hongrie rejoigne l'Allemagne, sa mère l'a emmené loin de la capitale et l'a caché dans un orphelinat.
L'identité juive du héros s'éloigne, laissant la place à une autre identité : le communisme.
Au point que l'enfant devenu adulte va croire au système et par là même accepter ses dérives.
À travers l'histoire de son père, Yudit Kiss met en évidence une identité juive bien différente de celle d'Europe occidentale : celle des populations juives des pays de l'ex-bloc communiste, plus précisément ici de la Hongrie. -
Smadar Tamir, l'une des femmes d'affaires les plus riches d'Israël, s'est jetée par la fenêtre d'un hôpital de Tel-Aviv. Sa soeur, Mira, ne croit pas à la thèse du suicide et fait appel au détective privé, Oded Héfer.
Homosexuel, parlant de lui au féminin, il vient de s'improviser détective privé.
Oded Héfer n'a que cinq jours pour mener l'enquête.
Aussi débutant soit-il, il n'hésite pas à affronter les magnats israéliens, armé de sa seule intelligence et de son espièglerie. Il va aussi supporter les propos macho et homophobes du commissaire de police tout en continuant à rechercher le grand amour sur les sites de rencontres gay.
Roman fin et divertissant, Secret de Polichinelle joue avec les codes du roman policier tout en plongeant le lecteur dans la société de Tel-Aviv.
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Les aventures de l'infortuné marrane Juan de Figueras
Jean-Pierre Gattégno
- L'Antilope
- Antilopoche
- 31 Août 2023
- 9782379511288
Espagne, XVIIe siècle. Juan, le narrateur, est fils de marranes, ces juifs contraints par l'Inquisition à se convertir au catholicisme et qui continuèrent à pratiquer le judaïsme en secret. Son père, un riche marchand de Séville, décide de l'envoyer en pension dans la lointaine Valence. Là, Juan découvre le vol, la traîtrise, le mensonge. Au bout d'un an, il s'enfuit et veut retourner chez ses parents à Séville. Le chemin sera plus long que prévu...