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Nouvelles Editions Place
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The better the villain, the better the play. On pourrait, paraphrasant Alfred Hitchcock (« The better the villain, the better the picture ») expliquer par cette règle d'or l'irrésistible attrait exercé par la pièce de Shakespeare sur des générations de spectateurs et de lecteurs. Attrait indissociable de son villain, Richard III, ex Richard Gloucester, auquel on appliquerait volontiers une autre formule : the man you love to hate.
L'amour et la haine, la séduction et la laideur : bien avant le fair is foul et foul is fair de Macbeth, Richard use de sa laideur auto-proclamée comme d'autres usent de leur beauté. Et c'est par de bien étranges détours qu'il nous séduit - ceux-là mêmes auxquels recourt le comédien qui vient à l'avant-scène faire ses confidences au public. Car Richard est lui-même un comédien. N'est-il pas, ainsi qu'il l'affirme dès son entrée en scène, décidé à « jouer les méchants ? » : Par conséquent, ne pouvant jouer les amants/Pour être au diapason avec cette époque de beaux parleurs/ Je suis décidé à jouer les méchants.
Mais le méchant n'en oublie pas pour autant le beau parleur.
Et la langue de Richard III semble elle-même faire la roue, se parer de ses plus beaux atours, troquant à l'occasion le chatoyant pentamètre iambique contre le plus rare hexasyllabe - ainsi dans la scène où un Gloucester pas même encore roi se livre avec Lady Anne à une étrange joute verbale (ou amoureuse ?) dont la clé est à trouver dans la forme de l'échange autant que dans les propos échangés.
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Victime d'un complot ourdi par un frère félon, Prospero, ancien duc de Milan, fut jadis écarté du pouvoir et condamné à un lointain exil. De l'île où il vit entouré de ses livres, de sa fille Miranda, de Caliban, être difforme réduit en esclavage et d'Ariel, elfe épris de liberté, Prospero aperçoit un jour un bâteau à bord duquel se trouvent son frère et les hommes qui causèrent sa disgrâce.
Usant des pouvoirs magiques développés durant ses douze ans d'exil, Prospero déclenche alors une tempête qui sème la panique et entraîne vers l'île tous les fantômes de son passé...
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Les brebis noires de Dieu
Claude McKay
- Nouvelles Editions Place
- Deborder
- 3 Septembre 2021
- 9782376280941
Octobre 1935 : après des mois de tensions, les troupes de l'Italie fasciste envahissent l'empire d'Éthiopie. L'émoi est grand dans la communauté noire américaine, pour qui l'empire de Hailé Sélassié est non seulement le dernier pays indépendant d'Afrique, mais aussi la patrie du christianisme africain originel, poncif entretenu par le succès du mouvement panafricain de Marcus Garvey. Les organisations communautaires "aframéricaines" se mobilisent pour apporter leur soutien moral et économique à l'Éthiopie. Pour stimuler cette campagne de solidarité, l'empereur envoie aux États- Unis un émissaire, le lij Tekla Alamaya.
Dans le Harlem bouillonnant de l'entre-deux-guerres, véritable poumon culturel et politique de la modernité noire américaine, de nombreuses factions vont s'affronter pour conquérir le coeur de l'envoyé, afin d'assoir leur propre influence sur les "brebis noires de Dieu". La bataille d'emphase fait rage. On y compte : les nationalistes noirs, fanatiques de mascarade primitiviste et de chambard africologique ; les communistes, disciples hystériques de Staline aussi inquisitoriaux que manipulateurs ; la bourgeoisie aframéricaine, pathétiques apôtres de la sophistication et de l'imbécilité mondaine ; leurs amis blancs du centre-ville, rupins snobinards venus s'encanailler d'un exotisme en toc au nom du "progressisme" ; la nébuleuse interlope de Harlem, société mêlant canaille ordinaire et gens de haute pègre. Le théâtre des opérations se déploie entre les tripots et les galas de cette Babylone jazz, noyau poétique et véritable personnage central du roman. Dans ce carnaval social aussi frénétique que sardonique, Claude McKay exprime son art du paysage politique jusqu'à son point d'incandescence, pour saccager les vilenies de toutes les volontés de pouvoir et remettre à l'honneur la seule terre promise qui fut jamais la sienne et depuis laquelle il nous parle encore : la marge.
Les brebis noires de Dieu fait aujourd'hui figure d'oeuvre pivot de cette seconde époque, parce qu'on y retrouve le style bouillonnant et le ton sarcastique de Claude McKay certes, mais aussi en raison de son thème, la «crise éthiopienne» et de son cadre, le Harlem de 1936. L'invasion de l'Abyssinie par les troupes de l'Italie mussolinienne suscita un mouvement international de soutien au royaume éthiopien et servit de catalyseur à la solidarité panafricaine, notamment en provenance de la communauté africaine-américaine dont Harlem était la capitale.
Cette crise, premier acte de guerre des forces fascistes européennes et préfiguration de la guerre d'Espagne, mit en exergue les rivalités et les paradoxes politiques qui agitaient la société noire américaine d'alors, et fait le riche décor du rocambolesque et détonnant «dernier» roman de Claude McKay.
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Dylan et le cinéma
Angel Quintana
- Nouvelles Editions Place
- Le Cinema Des Poetes
- 23 Octobre 2021
- 9782376280972
Tout au long de sa carrière, Bob Dylan, prix Nobel de littérature, a entretenu une relation étroite avec le cinéma, tant du point de vue du documentaire que de la fiction. Dylan a été filmé lors de ses concerts, dans sa vie privée, pendant les tournées, mais le chanteur et poète a également travaillé comme acteur dans certains longs métrages. Il est, aussi, l'auteur/réalisateur de Renaldo and Clara, un film de quatre heures qui a été un échec commercial à l'époque, mais qui est fondamental pour comprendre la relation de Dylan avec l'image et la poésie de la contreculture beatnik. La relation de Dylan avec le cinéma a été utile pour créer certains aspects de sa mythologie personnelle.
Le livre vise à analyser la relation de Dylan avec le cinéma à partir de quatre aspects fondamentaux :
- Dylan et le cinéma direct. D. A. Penebaker et Howard Alk sont des auteurs fondamentaux du documentaire d'avant-garde américain des années 1960. Penebaker est l'auteur du documentaire Don't look back sur la tournée anglaise de 1965. Howard Alk, créateur de l'avant-garde est l'auteur de Eat the document, qui transforme en une production d'avant-garde les images de la tournée de 1966.
- Dylan en tant que poète spectateur. Dans l'oeuvre de Dylan, il y a quelques films qui ont été mythiques et qui ont joué un rôle dans sa poésie. Parmi les deux titres les plus cités par le réalisateur figurent Tirez sur le pianiste de Truffaut et, surtout, Les Enfants du Paradis de Marcel Carné, qui a été le point de départ de Renaldo and Clara. La façon dont la mythologie cinématographique est présente dans leurs chansons est aussi un aspect fondamental.
- Dylan en tant qu'acteur. L'oeuvre la plus mythique de Dylan était Pat Garret et Billy the Kid de Sam Peckim- pah ou il joue un petit rôle est auteur de la musique du film. Il est acteur aussi dans Hearts of Fire (1987) de Richard Marquant.
- Dylan comme directeur. L'expérience de Renaldo et Clara est fondamentale. Le point départ du film est la tournée Rolling Thunder Revue, le scénario était de Sam Shepard, mais l'intervention du poète Allan Ginsberg était fondamentale dans la réalisation du film.
- La persistance de l'image de Dylan dans le cinéma. Différents films ont travaillé à partir du matériel docu- mentaire concernant le cinéaste, comme c'est le cas récemment du film que joue a la post-verité, Rolling Thunder Revue de Martin Scorsese. À partir de la fiction il y a aussi un film clé sur les changements, les transformations et les métamorphoses personnelles, comme par exemple I'm not there de Todd Haynes.
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Ponge et le cinéma
Philippe Met
- Nouvelles Editions Place
- Le Cinema Des Poetes
- 18 Octobre 2019
- 9782376280545
Pour ne rien dire de son rapport problématique au statut de poète, le propre de Francis Ponge, au sein de la présente collection, est sans doute, à la différence de nombre de ses contemporains, de n'avoir jamais écrit pour le cinéma, et même assez peu sur ou autour du cinéma. Davantage téléphage que cinéphile, il ne s'en est pas moins avéré un étonnant suscitateur (terme qu'il revendique dans un contexte tout différent) de cinéma, sans même qu'il soit nécessaire d'assigner à un tel processus une part univoque d'intentionnalité ou de causalité. Une admiration réciproque, mais sans concession, s'est ainsi tissée entre Ponge et Bresson, notamment autour de questions telles que la choséité, l'animalité ou la « spiritualité ». Par ailleurs, si le Jean-Luc Godard de Deux ou trois choses que je sais d'elle sut emprunter esthétiquement et politiquement, plus encore que citationnellement, au poète des objets, Jean-Daniel Pollet éprouva pour ce dernier une véritable fascination, perceptible dès Méditerranée et, surtout, dans Dieu sait quoi, qui s'efforce de recréer une perception pongienne du monde phénoménologique. Ce rapport du cinéma à Ponge ne doit pas, cependant, occulter le symétrique inverse : les dossiers-chantiers du poète, dont l'intérêt pour la cinétique ne s'est jamais démenti, ne s'apparentent-ils pas tout à la fois aux états successifs d'un scénario et au making-of d'un film ?
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Dotremont et le cinéma
Stéphane Massonet
- Nouvelles Editions Place
- Le Cinema Des Poetes
- 16 Juin 2021
- 9782376280897
Du surréalisme jusqu'aux activités expérimentales du groupe Cobra, l'oeuvre du poète belge Christian Dotremont n'a cessé de placer le cinéma au coeur d'une entreprise qui croise écriture et peinture. L'oeil magique de la caméra surréaliste lui permet de suppléer aux limitations de la vue humaine, avant de plaider en faveur d'un cinéma expérimental qui ouvre à l'exploration des contrées du « JAMAIS VU », afin de donner à voir l'invisible.
Durant les années qui suivront l'aventure de Cobra, Dotremont rédige différents textes et scénarios pour les films de ses amis qui font émerger la tension entre écriture et image, entre une modernité qu'il faut fuir et le voyage vers l'ailleurs. Chacun de ces textes contribue à la genèse poétique du logogramme. Le cinéma avec les Marx Brothers, Chaplin ou Tati constitue pour Dotremont une source d'humour qui traverse sa poésie et dès qu'il se livre devant la caméra, ce sera pour donner corps au mythe de Logogus et faire voir au spectateur la spontanéité graphique et poétique du logogramme en train de se peindre.
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Bunuel et le cinéma
Jordi Xifra triadú
- Nouvelles Editions Place
- Le Cinema Des Poetes
- 20 Février 2020
- 9782376280644
Avant de devenir cinéaste, Luis Buñuel fut poète. Comme il l'a souvent déclaré, l'écriture était sa véritable vocation, et la poésie tout particulièrement. Cependant, l'immense succès de ses films a plongé dans l'ombre puis dans l'oubli une production littéraire pourtant pleine d'intérêt. Fort heureusement, elle commence à être reconnue aujourd'hui, dans quelques anthologies des avant-gardes espagnoles. C'est sous l'influence de Ramón Gómez de la Serna que Buñuel intègre le groupe des poètes ultraïstes et compose des poèmes publiés dans les principales revues espagnoles d'avantgarde, notamment dans Ultra et Grecia. Avant de tourner son premier film en 1929, en l'occurrence Un chien andalou, Buñuel signe également de nombreuses critiques sur le cinéma.
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Artaud et le cinéma
Lorraine Dumenil
- Nouvelles Editions Place
- Le Cinema Des Poetes
- 18 Octobre 2019
- 9782376280552
Comme beaucoup de ses contemporains nés avec le cinéma, Antonin Artaud (1896-1948) entretient une relation paradoxale à ce nouveau médium. À l'enthousiasme débordant des années 1920 succède la désillusion devant « la vieillesse précoce du cinéma » qu'il constate en 1933 dans un texte définitif. C'est désormais la poésie et le théâtre, puis la pratique graphique et les différentes performances qui absorberont toutes ses préoccupations expressives. Et pourtant, Artaud occupe une place singulière parmi les poètes de l'époque qui ont pu être à un moment, comme lui, tentés par le cinéma. D'abord parce qu'il aborde le cinéma en véritable praticien. Scénariste et théoricien, il écrit pour et sur le cinéma. Mais Artaud est également acteur et, à ce titre, fréquente des réalisateurs, des acteurs, des techniciens et participe activement à la sociabilité cinématographique de l'époque. Surtout, et c'est ce que le présent volume voudrait contribuer à montrer, il a d'une certaine façon fait de l'image et de ses ressorts, découverts précocement au cinéma, la matrice de l'ensemble de sa pratique artistique - et ce même après qu'il ait définitivement condamné le cinéma en tant que tel.
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Natacha Guiller décrit le quotidien depuis longtemps. Pendant des années, elle n'a pas dit un mot mais s'est affairée à les aligner sur tous les supports qui traînent, ainsi conserve ds archives phénoménales qu'elle numérise indûment. Elle porte toujours sur elle une panoplie de carnets de transposition, rapide coup de crayon. Ces dernières années, sa propension à manipuler la langue a pris une ampleur plus pandémique, débordant sur les murs, son propre corps, jusqu'à se prononcer à voix haute.
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Topor et le cinéma
Daniel Laforest
- Nouvelles Editions Place
- Le Cinema Des Poetes
- 23 Octobre 2020
- 9782376280750
Roland Topor a été dessinateur, écrivain, plasticien, illustrateur, peintre, chroniqueur satiriste, décorateur scénique, marionnettiste, scénariste télévisuel. Or, lui qui se moquait des clivages artistiques a entretenu une méfiance singulière vis-à-vis du cinéma. Mais comme le génie du dilettantisme tient dans la contradiction, la méfiance ne l'a pas empêché de déployer une vaste activité en lien avec le monde cinématographique. D'abord à travers des commandes publicitaires, puis des projets d'animation, enfin l'adaptation par Roman Polanski de son premier roman. En parallèle sont apparues des co-scénarisations, quelques seconds rôles et une pléthore de figurations. Activités auxquelles la coréalisation en 1989 d'un film remarqué, quoique encore mal compris, a apporté le point d'orgue. La rencontre de Topor et de l'art cinématographique évoque celle de l'enfance et du jouet...
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Léger et le cinéma
François Albera
- Nouvelles Editions Place
- Le Cinema Des Poetes
- 16 Juin 2021
- 9782376280903
Fernand Léger est aussi cinéaste et théoricien du cinéma. Lui qui confessait avoir été tenté d'abandonner la peinture pour le cinéma n'est pas seulement un spectateur passionné et l'interlocuteur d'Epstein puis d'Eisenstein.
Il est l'auteur d'un film d'avant-garde, Le Ballet mécanique (1924). Il a collaboré à des films comme décorateur, costumier et affichiste. Il a été le sujet de documentaires. Il a réalisé un sketch dans le film collectif de Hans Richter, Dreams that Money Can Buy (1947) aux côtés de Man Ray, Max Ernst, Alexandre Calder. Il a rédigé des scénarios qui ne virent pas le jour. Il a écrit des articles sur le cinéma. Et dans toute sa démarche artistique la place du cinéma est prégnante, introduisant la question du mouvement. C'est pourquoi il s'est autant intéressé au cinéma d'animation qu'à la prise de vue « réelle ». Jusque dans son écriture se repère en effet cette conception qu'on peut appeler, selon la formule d'Eisenstein : cinématique.
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Serge Pey ; la bouche est une oreille qui voit
Arlette Albert-birot
- Nouvelles Editions Place
- 27 Juin 2006
- 9782858938421
Rien de plus difficile que de pénétrer dans l'univers poétique de Serge Pey. Être polymorphe, il est poète, récitant et acteur, et n'hésite pas à allier deux formes d'expression, en apparence contradictoires : l'oralité et l'écriture. De cette union hybride est née la « poésie-action », dont Serge Pey tente d'explorer les moindres aspects, à la fois dans ses poèmes et dans ses performances.Arlette Albert-Birot nous propose de découvrir l'oeuvre du poète à travers l'homme. Elle nous en avertit d'emblée : « On ne trouvera ici ni un essai sur Serge Pey ni une analyse de sa poétique. J'ai d'abord admiré l'oeuvre puis j'ai appris à aimer l'homme ; je ne peux plus séparer l'un de l'autre. »Elle met à nu les multiples facettes de ce « tisserand des mots » : poète démiurge, poète acteur, poète « marcheur » et engagé, « champteur » - car tout poète est un créateur de champ - ou encore, « poète aux bâtons ». Serge Pey aime cette dernière appellation. En effet, le bâton est au centre de sa poétique et symbolise la poésie-action : « Entre l'auditoire et lui, il y a le bâton ; il figure le concept de poésie-action, comme un trait d'union qui sépare. »Le lecteur n'a plus alors qu'à emboîter le pas au bâton du pèlerin-poète et à se laisser guider, par Arlette Albert-Birot, dans la demeure mystérieuse d'un poète composite.Serge Pey est né le 6 juillet 1950 à Toulouse, où il vit toujours. Il mène un travail singulier dans la poésie contemporaine française. Poète visuel, il écrit souvent ses textes sur des bâtons de châtaignier avec lesquels il réalise scansions et performances. Son art particulier mêle à la fois des aspects du happening, de la poésie d'action, du rituel et de l'agit-prop. En France, ses performances ont été présentées sur tout le territoire (Marseille, Toulouse, Auxerre, L'Échelle, Reims, Chaumont, Avignon, Brest,...) et diverses fois au Centre Pompidou, au Marché de la poésie, à l'Odéon, à la Mutualité.... Acteur du groupe international de la poésie directe, il se produit fréquemment à l'étranger, souvent entouré de ses amis, artistes et musiciens. Il s'est ainsi rendu au Mexique, au Maroc, en Espagne, au Chili, en Argentine,...Son oeuvre multiforme, écrite ou enregistrée, est traduite dans plusieurs langues et a été couronnée par les prix internationaux de poésie francophone Wallonie-Bruxelles et Yvan Goll, qui lui ont été remis en 1989 et 2001.En 1980, il crée le Festival international des poésies contemporaines de Toulouse. Docteur ès lettres (Philomèle ou la langue arrachée), il enseigne la poésie contemporaine au Centre d'initiatives artistiques de l'Université de Toulouse-Le Mirail.
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William Burroughs vs formule-mort
Ossang F.J
- Nouvelles Editions Place
- Particuliere
- 25 Novembre 2009
- 9782858939091
ii a tourné 3 longs métrages: l'affaire des divisions morituri (france, 1984), le trésor des îles chiennes (france-portugal, 1991) qui a reçu le grand prix du festival de belfort, et docteur chance (france-chili, 1998) - et prépare un nouveau film pour 2007: la succession starkov.
son court métrage silencio (prix jean vigo 2007) est présenté au festival de cannes en 2007. " chez ossang, burroughs succède directement à eisenstein en théoricien du montage ", vincent deville, in jeune dure et pure - une histoire du cinéma d'avant-garde et d'expérimentation en france (cinémathèque française, mazzotta, 2001). différents tributs et hommages lui ont été consacrés par les festivals de la rochelle, bruxelles, kiev (ukraine), puchon (corée), buenos-aires (argentine), montevideo (uruguay) ou les cinémathèques de paris et lisbonne.
à ce jour, il a publié une dizaine de livres (poèmes, récits, journaux de voyage) parmi lesquels le berlinterne (1976), les guerres polaires (1984), génération néant (1993), au bord de l'aurore (1994), les 59 jours (1999), landscape et silence (2000), tasman orient (2001), cet abandon quand minuit sonne (2005). depuis 2006, seventeen records a entamé la réédition cd des albums de mkb fraction provisoire.
déjà paru : terminal toxique (1982/2006)
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Révolution permanente ; l'art de l'Ukraine de l'URSS à nos jours
Alissa Lojkina
- Nouvelles Editions Place
- L'art A L'ecrit
- 7 Février 2020
- 9782376280590
Ce livre n'a pas son équivalent en français, ni sans doute dans aucune autre langue : il retrace de manière synthétique l'histoire de l'art ukrainien depuis le tournant des XIXe-XXe siècles jusqu'à aujourd'hui. C'est à la fois un livre d'art et d'histoire politique, tant les deux sont mêlés en Ukraine. Il a le grand mérite de mettre au jour des causes et des filiations dans un monde où l'oubli militant du passé, voir sa destruction physique, on été monnaie courante. Cet ouvrage, qui se lit comme un roman, dans un style dépourvu de toute technicité inutile, permet ainsi, en dévoilant ses racines, de comprendre l'art contemporain d'un pays qui, tout en étant au coeur de l'actualité internationale, reste très mal connu du public occidental.
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Picabia et le cinéma
Carole Boulbès
- Nouvelles Editions Place
- Le Cinema Des Poetes
- 6 Novembre 2020
- 9782376280774
Picabia, fit du cinéma à toute vitesse, entre jouissance et folie, comme il conduisait ses automobiles. En 1924, il avoua avoir confié un « tout petit scénario de rien du tout » à René Clair qui en fit un « un chef d'oeuvre », Entr'acte. Pourtant, le peintre s'était pris au jeu, au point d'inventer un ballet-cinéma (souvent comparé au Grand Verre de Duchamp), puis de caresser le rêve de fonder un collectif de cinéastes. En 1928, il récidiva avec La Loi d'accommodation chez les borgnes, « l'histoire d'un crime de lèse-réalité » très différent des scénarios d'Artaud, de Buñuel et Dali ou de Desnos. Et pour cause ! Ses articles explicatifs sont remplis d'anecdotes plus ou moins triviales et de mots d'esprit : Entr'acte et La Loi ne croient pas à grand-chose, sauf au « désir d'éclater de rire » ; « on ne va pas au cinéma pour y retrouver sa table de nuit, ses pantoufles, sa cuisinière ou son carnet de chèque ».....
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Roussel et le cinema
Erik Bullot
- Nouvelles Editions Place
- Le Cinéma Des Poètes
- 4 Mars 2020
- 9782376280613
Découverte et louée par les surréalistes, l'oeuvre du poète et écrivain Raymond Roussel ouvre un pan de la modernité artistique et littéraire à l'orée du vingtième siècle, de Marcel Duchamp à Georges Perec. Étudier les relations entre Roussel et le cinéma relève toutefois d'une gageure. Il n'est pas sûr que l'écrivain soit jamais entré dans une salle de cinéma. Mais les fictions rousselliennes multiplient les références aux jeux d'optique, au dispositif de la projection, aux tableaux vivants. Ses poèmes (La Vue, Nouvelles Impressions d'Afrique) court-circuitent les relations entre le mot et l'image à travers un usage explosif de la description. Le gala des Impressions d'Afrique est accompagné d'un discours explicatif qui rappelle le cinéma des premiers temps et la présence du bonimenteur. Les scènes de Locus Solus sont autant de boucles narratives, énigmatiques et transparentes, à la manière d'un cinéma vivant.
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Serge Daney ; itineraire du'n ciné-fils
Collectif
- Nouvelles Editions Place
- 22 Novembre 1999
- 9782858935109
Ce texte inédit de Serge Daney est la transcription de l'entretien filmé qu'il avait accordé à Régis Debray en 1992, pour le magazine « Océaniques » de FR3. Il a été établi à partir de la lecture du script intégral de l'enregistrement et du visionnement des trois épisodes de l'émission. À quelques exceptions près, la continuité adoptée après montage a été conservée ; cependant, il a été procédé ici ou là à quelques coupes et à des modifications de la place de certains passages, pour rendre plus fluides les propos de Serge Daney. Ceux-ci gardent évidemment leur forme orale, même s'ils se présentent comme un texte. Il était essentiel de respecter le style parlé si singulier de Daney, tout en assumant la part de reconstruction inhérente à la composition d'un livre.
Ce travail de transcription a été effectué sous la direction de Christian Delage, avec le concours d'une équipe d'étudiants en cinéma de l'université de Paris 8.
L'album est rythmé en trois temps : La main qui étreint (l'enfance, avec La Nuit du chasseur et Moonfleet), La promesse du monde (le cinéma américain, la Nouvelle vague) et L'expérience du temps (l'acte de montrer, la transmission). Les citations d'articles de Serge Daney s'enchâssent ainsi dans le récit de son parcours en une continuité organisée autour d'un ensemble de photographies, de documents d'archives et d'extraits de textes des auteurs dont il appréciait la pensée (Agamben, Schefer, Deleuze...), l'écriture ou l'expérience (Flaubert, Rimbaud, Musil ou Paulhan).
Parmi les documents inédits présentés dans le livre : un portrait d'Abel Gance en « cinéaste à explosion », des dessins préparatoires au tournage des Contrebandiers de Moonfleet de Fritz Lang, le manuscrit du Guerrier appliqué de Jean Paulhan, des photographies de tournage de La Nuit du chasseur. -
La passerelle de la paix à Séoul
Rudy Ricciotti
- Nouvelles Editions Place
- 31 Octobre 2000
- 9782858935741
La passerelle de la Paix à Séoul reliera la ville et l'île de Sun Nyoodo (sur laquelle un parc de loisir doit être aménagé) en traversant quatre obstacles : une voie routière le long du fleuve, une plage inondée lors des crues, un bras du fleuve Han et enfin les basses terres de l'île. Ce livre met en lumière les différentes étapes du travail préalable à la construction de cette passerelle en insistant particulièrement sur la collaboration technique entre l'architecte et les ingénieurs industriels.Comment gère-t-on les contraintes (géographiques, techniques, symboliques) d'un tel projet ? En quoi permettent-elles à l'architecte de transcender sa pensée pour créer une oeuvre architecturale complexe et fascinante ?Le coeur de l'ouvrage, une interview de Rudy Ricciotti par Alice Laguarda, est complété de nombreux documents (notes, plans, études techniques, photo de maquette,...) qui viennent éclairer le travail de l'architecte.
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Stanislas Rodanski ; une folie volontaire
Alain Jouffroy
- Nouvelles Editions Place
- 20 Juin 2002
- 9782858936793
« Par snobisme de l'absolu, Bernard Glücksmann a fait de Stanislas Rodanski un mythe, qui n'est pas seulement personnel mais se veut éternel, entre El Desdichado de Nerval et ce qu'il appelait les Ratés de l'Aventure. » Bernard Glücksmann est le véritable nom de Rodanski, que ses amis et lecteurs connaissent aussi sous le nom de Lancelo ou encore Tristan. « Absolument moderne » Rodanski a longtemps traqué la « femme-fatale » et a fait de sa vie un roman policier, d'un genre inclassable, à l'image de son texte La victoire à l'ombre des ailes. Cette modernité et cette marginalité sont présentes dans le texte d'Alain Jouffroy. Ami intime de Rodanski - ils ont partagé une chambre rue du Dragon - l'auteur de l'essai relate cette « amitié plus que singulière » faite d'envoûtement mutuel avec un homme dont l'identité « était imaginaire ». Suivi d'une anthologie comprenant plusieurs inédits, le texte d'Alain Jouffroy est d'une force rare, on le sent habité par l'âme de Rodanski, qui est « toujours là, derrière et devant toutes les portes-fenêtres ».Né à Lyon en 1927, Stanislas Rodanski publie la première revue surréaliste d'après-guerre : Néon, mais est vite expulsé du groupe de Breton, pour « travail fractionnaire ». Rejeté par sa famille et par les surréalistes, il se trouve dans un vide absolu et entre bientôt en « folie volontaire ». Il va passer les vingt-sept dernières années de sa vie enfermé, en prison et surtout à l'asile psychiatrique de l'hôpital Saint-Jean-de-Dieu à Lyon.Claude Tarnaud, ami de Rodanski et de Jouffroy, écrit dans les années 40 : « l'acte le plus scandaleux est de se taire. » Alain Jouffroy a fait sienne cette devise et a publié en tout 120 livres, et notamment Le temps d'un livre qui retranscrit ses rapports avec Rodanski.
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Il y a ici, blottis au fond de l'Europe aux vieux parapets, assez de littérateurs besogneux et de poètes décorés, aussi impotents que puissants, pour s'employer à miner ce que, dès 1943, André Breton avait célébré comme le plus grand monument lyrique de ce temps. Et voilà d'ailleurs des années, que les uns et les autres s'y essaient discrètement mais sûrement et avec toute la lâcheté requise, faute d'autres moyens. Bien sûr, revenant avec la régularité des sauterelles, deux ou trois générations d'épigones les y aidèrent de tout leur poids mort.Mais c'était bien peu, comparé à l'équipe de démolisseurs arrivant tout droit des Antilles aux dernières rentrées littéraires.
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Revue d'esthétique n.26 : jeune théâtre
Revue D'Esthetique
- Nouvelles Editions Place
- Revue D'esthetique
- 2 Octobre 1997
- 9782858932283
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L'aventure de l'art non-officiel ; du dégel à nos jours
Collectif
- Nouvelles Editions Place
- Collection Particuliere
- 15 Septembre 2016
- 9782858939930
75 oeuvres reproduites, 25 artistes, 4 textes incontournables jamais traduits d'artistes majeurs et 1 carte dessinée par une introduction claire, vous embarquent pour un voyage au coeur de l'art non-officiel russe depuis 50 ans, si singulier, si divers. Une aventure qui, en creux, questionne : L'art russe post-soviétique est-il vraiment sorti du souterrain, ce motif fondamental dans la culture classique russe si cher à Dostoïevski ? Au regard des ressemblances entre la « propagande consumériste » du monde occidental et la « publicité idéologique » de l'URSS : La pratique de l'art n'était pas toujours confrontée, ici, aux mêmes enjeux qu'en Russie ?
Evénement : Exposition au Centre Pompidou du 14 septembre 2016 à mars 2017.
Présentation de cent oeuvres contemporaines russes (de 1970 à nos jours) récemment acquises par le musée (donations et achats).
Le catalogue de l'exposition ne sortira pas avant janvier 2017. L'aventure de l'art non-officiel Russe - Du dégel à nos jours est le seul ouvrage à traiter ce sujet dans sa globalité.
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Révolutions surréalistes
Mark Polizzotti
- Nouvelles Editions Place
- Bibliotheque Surrealiste
- 9 Octobre 2017
- 9782858939800
Propose et présente un choix thématique de grands textes parus dans les revues surréalistes de 1919 à 1969. Il s'agira ici de présenter les Révoltuions surréalistes.
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Grâce aux images et aux textes laissés par le réalisateur George Stevens, il est possible aujourd'hui de comprendre la manière dont les Alliés, et plus particulièrement les Américains, ont pensé le moment de la découverte des camps nazis. Parti de Hollywood en 1943, Stevens d barque en Normandie en juin 1944, et parvient à Dachau au mois de mai 1945.
Aux images tournées par ses opérateurs, nous avons ajouté les siennes, tournées avec une petite caméra personnelle, et surtout, les rapports de prises de vues, ainsi que les trames des événements filmés, rédigés par George Stevens et Ivan Moffat.
EXTRAIT.
Aujourd'hui, je m'adresse à vous à un double titre : en ma qualité de soldat de l'armée américaine et en tant que représentant de la communauté juive d'Amérique. En tant que soldat américain, je suis extrêmement fier d'être ici, de savoir que nous avons contribué à la destruction de la plus implacable tyrannie de tous les temps. En tant que soldat américain, je vous dis : nous sommes fiers, très fiers, d'être avec vous en tant que compagnons d'armes, de vous saluer et de vous rendre hommage, vous qui êtes les plus braves d'entre les braves. Nous connaissons la tragédie que vous venez de vivre, nous connaissons les souffrances que vous avez endurées. Nous savons que s'est concentrée sur vous la haine venimeuse de déments, fanatiques de pouvoir, que votre extermination a été décidée et planifiée systématiquement et impitoyablement. Nous savons aussi que vous avez refusé d'être anéantis, que vous avez riposté avec la moindre arme à votre disposition, que vous avez combattu avec votre corps, votre esprit et votre âme.
Ces textes révèlent une grande intelligence des situations rencontrées. Ils démentent le lieu commun de la faible compréhension, voire même de l'absence de compassion des soldats américains face aux « atrocités nazies ».