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Antiquité
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«Il m'est difficile de montrer tout cela comme si j'étais un dieu», écrit Homère. Et pourtant. Voici le texte fondateur de toute la poésie épique occidentale et, plus encore, de toute littérature qui se veut poésie. Le récit transcende son sujet même : l'affrontement des Troyens et des Achéens, menés par les héros Hector et Achille, sous la tutelle des dieux. C'est qu'il exprime l'essence des passions humaines (la colère, la jalousie, l'envie), des conflits, de l'amitié, de l'héroïsme. C'est qu'il dit, de manière universelle, la peur et le courage face à la mort.
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«Vous avez le choix : Ulysse ou le Cyclope. Vous choisissez Ulysse. Au péril de votre vie, après dix années de combats, vous avez pris la ville de Troie. C'est votre surnom : preneur de Troie. Sur le chemin du retour, vous avez perdu nombre de vos compagnons. Les uns, le Cyclope les a engloutis. Les autres se sont noyés. Ils ont mangé les Vaches du Soleil, en dépit de vos recommandations. Ils ont goûté à des fruits étranges qui procuraient l'oubli. Ils ont fait l'expérience de vivre en cochons. Mais vous, Ulysse, vous avez dû lutter.Vous avez percé l'oeil du Cyclope, le fils de Poseidon. Vous n'aviez pas le choix. De là vient l'acharnement de Poseidon à vous nuire. Pauvre Ulysse, incapable de profiter de l'immortalité toute proche que Calypso vous offre sur un plateau en or. Courage, les déesses vous protègent, et la terre n'est plus très loin !Vous aurez bientôt l'âge de Télémaque, celui d'Ulysse, puis celui de Laërte : déjà vous savez que votre vie s'est jouée quelque part entre Troie et Ithaque.»
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Nous sommes en 29 avant notre ère:Octave, le futur empereur, vient de se rendre maître du monde grâce à sa victoire sur Antoine et Cléopâtre, et Virgile publie ses Géorgiques, dédiées à Mécène, un proche d'Octave. Le contenu des quatre chants, tel qu'annoncé dans les premiers vers, laisse attendre un traité d'agriculture. Virgile semble donc soutenir les efforts d'Octave en faveur de l'agriculture italienne et encourager comme lui les Romains à se faire paysans.Mais Virgile est un poète, peut-être le plus grand poète latin, et Les Géorgiques sont bien autre chose qu'un simple traité. Elles proposent, avec un souffle et une ampleur rarement égalés, une morale fondée sur l'effort et le travail comme conditions de l'élévation de l'homme, en même temps qu'une réflexion sur la place de celui-ci dans la nature. Comme toute grande oeuvre, elles questionnent également le lecteur sur leur sens et l'interprétation qu'il est possible de leur apporter.Dossier1. Les Géorgiques ou l'éloge du travail de la terre2. Travail du paysan, travail du poète3. La question des excursus et le sens des Géorgiques4. Postérité de l'oeuvre.
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La ville de Thèbes est ravagée par la peste. Son souverain, oedipe, mène l'enquête. Il découvre que l'homme qu'il a tué jadis, Laïos, était son père, et qu'il a épousé sa propre mère, Jocaste, dont il a eu quatre enfants. Elle se suicide, il se crève les yeux et s'exile.
Une des plus belles tragédies de l'Histoire, modèle de l'enquête policière et de son suspens, de la peinture de la destruction de soi, et des relations troubles qui tissent les liens familiaux, grande interrogation jetée au destin, cette pièce est à l'origine de nombreuses imitations (jusqu'à Gide et Cocteau) et de nombreux commentaires (jusqu'à Freud ou Jean-Pierre Vernant).
«Ô lumière c'est la dernière fois que je te vois, je suis né de qui je ne devais pas, je suis uni à qui je ne dois pas, j'ai tué qui je n'aurais pas dû.» oedipe roi, IIIe épisode.
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Index par René Langumier
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Désireux de sauver sa famille et son peuple de Troie en flammes, Enée fuit la ville pour fonder une nouvelle cité. Mers déchaînées, dieux en colère, monstres terrifiants, rien ne pourra l'arrêter. Il mènera ses hommes jusqu'au Latium, futur berceau de Rome...
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Histoire Auguste et autres historiens païens
Collectif
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 3 Novembre 2022
- 9782072950568
En 313, Constantin, empereur chrétien, accorde la liberté de culte à toutes les religions ; nul ne sera plus contraint de vénérer l'empereur à l'égal d'un dieu. En 391-392, Théodose, empereur très chrétien, interdit les cultes païens. Le monde a basculé. Ce qui est en cause, ce ne sont pas seulement des croyances et des cultes, mais toute une civilisation fondée sur la paideia - la culture, les moeurs et les pratiques de la Rome éternelle. C'est en ce sens que les historiens réunis dans ce volume peuvent être dits païens : nourris à l'antique paideia, ils en partagent toujours les valeurs. Ils écrivent entre 360 et 394 (avant 408 pour l'auteur des Vies et moeurs des empereurs) sous les règnes de princes chrétiens, occupent des postes importants, proches du pouvoir, et, par force, s'avancent masqués.De belles carrières restent ouvertes à ces lettrés, émules de Tite-Live, de Suétone ou de Tacite ; les empereurs chrétiens ne peuvent se passer d'eux. Les lois de 391-392 ne les réduisent pas au silence, mais ils sont assez lucides pour comprendre jusqu'où ils peuvent aller dans leur éloge du passé. La plupart évitent prudemment de parler du christianisme. L'Histoire Auguste, elle, s'autorise des moqueries, des parodies des Évangiles ou des Pères de l'Église, des allusions plus ou moins voilées. Le livre - trente vies d'empereurs, à partir d'Hadrien - est truffé d'indices révélant à des lecteurs choisis le fond de la pensée de son auteur, écrivain dissimulé, semet ridente, «souriant dans son for intérieur».Cet auteur pourrait passer pour le digne successeur du Suétone des Douze Césars. Il a du goût pour les frivolités d'alcôve, les anecdotes à portée moralisante, les prodiges et les oracles. Mais il se révèle en outre particulièrement imaginatif. L'Histoire Auguste n'est pas une oeuvre historique au sens moderne du terme : elle enrichit son récit par tous les moyens qu'offre l'écriture romanesque, jusqu'à effacer les frontières entre histoire et fiction. C'est l'occasion de savoureux morceaux de bravoure, d'autant plus soignés littérairement qu'ils sont historiquement douteux.Histoire sans autorité donc, mais pleine de vie et finalement de vérité : une oeuvre personnelle et sensible sur l'âge d'or du paganisme et sur son déclin. «Une effroyable odeur d'humanité monte de ce livre», disait Marguerite Yourcenar, qui y avait trouvé la matière des Mémoires d'Hadrien. Cette humanité en désarroi, c'est celle des païens qui assistent impuissants à la dissolution du monde auquel ils tiennent et appartiennent. À la bataille de la Rivière froide, en 394, les armées de Théodose affrontent l'usurpateur Eugène et le général Arbogast, soutenus par le parti païen. Théodose vainqueur, certains vaincus se donnent la mort. Parmi eux, Nicomaque Flavien senior, aristocrate, préfet du prétoire d'Italie, probable auteur de l'énigmatique Histoire Auguste.
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Qu'il soit partagé ou non, l'amour que dépeignent ces missives imaginaires des grandes héroïnes de la mythologie n'est en aucun cas un jeu badin ou superficiel : il engage l'être jusqu'à la mort. Les amoureuses qui se savent adorées en retour ne trouvent de sens à l'existence qu'auprès de leur amant ; ainsi, la séparation est insurmontable à Pénélope ou Hermione. Quant aux femmes délaissées, trahies, abandonnées, toutes victimes de l'inconstance masculine, elles sombrent dans le désespoir le plus profond et passent de la soumission à la révolte, des menaces aux supplications : elles sont Phyllis, Ariane, Médée...
Avec ces lettres d'amour en forme de monologues tragiques initialement parues dans l'ouvrage «Lettres d'amour, lettres d'exil» (coll. «Thesaurus», 2006) pour lequel Danièle Robert - écrivain et traductrice d'Ovide, Catulle, Paul Auster, Guido Cavalcanti et Dante - a obtenu le prix Jules Janin de l'Académie française, Ovide explore la perte et l'exil. Il est loin de se douter, lorsqu'il compose cette oeuvre de jeunesse, qu'il éprouvera lui-même ces sentiments à la fin de ses jours dans le lieu le plus reculé de l'Empire romain. Et pourtant tout est là, déjà ; dans ces cris de désespoir, dans ces efforts déployés pour fléchir le destin résonnent l'absolu et le vertige du manque.
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Nous sommes à la veille de la IIIème guerre punique. Scipion Émilien, invité chez le roi Massinissa, écoute ce dernier lui parler de son grand-père Scipion l'Africain jusqu'à une heure avancée de la nuit. Et plus tard encore, dans son sommeil, son ancêtre lui apparaît en songe. Il lui fait voir et lui explique, depuis la Voie Lactée où séjourne son âme, l'immense mécanique astrale qui fait l'ordre et la vie de l'Univers ; il lui révèle l'éternité de l'âme. Nul ne peut sortir intact d'une telle description du monde, aussi grandiose que vertigineuse : chacun s'y trouve mis en demeure. Non sans quelque gravité, puisque le récit de Scipion, qui s'adresse à sa descendance, porte aussi avec lui, profondément, une réflexion sur la mémoire et sur l'avenir de toute l'humanité. Les pages étonnantes où est rapporté le récit de ce rêve sont tirées du VI? livre du De Republica de Cicéron. Célèbres au Moyen Âge, mais connues aujourd'hui des seuls spécialistes, la traduction nouvelle, cristalline mais précise de Jean-Louis Poirier les livre désormais au grand public.
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Scelerati : antiques, sadiques et diaboliques
Caroline Petit
- Belles lettres
- Signets
- 18 Août 2023
- 9782251454597
L'Antiquité nous a donné les premiers génies, dont les génies du mal. Du mythe et de la fable à la littérature chrétienne, le lecteur de ces pages découvre ébahi les différentes facettes du jardin des supplices : meurtriers, princes et rois corrompus, dictateurs et tyrans, personnalités dépravées ou toxiques, pervers ou simples charlatans... Non seulement les Anciens les ont tous décrits, analysés ou représentés, mais ils ont eu quelques modèles d'exception. Entre pitié pour leurs victimes et fascination pour le mal, l'Antiquité tisse une tapisserie bigarrée des différents aspects du méchant, comme autant de figures fascinantes de l'altérité.
Prédécé d'un entretien sur le mal avec Daniel Mendelsohn, prix Médicis Étranger pour Les disparus. -
L'art d'aimer ; les remèdes à l'amour ; les produits de beauté pour le visage de la femme
Ovide
- Folio
- Folio
- 5 Février 1974
- 9782070365326
«Le but, atteignez-le en même temps ; c'est le comble de la volupté, lorsque, vaincus tous deux, femme et homme demeurent étendus sans force. Voilà la conduite à suivre, lorsque le loisir te laisse toute liberté, et que la crainte ne te contraint pas à hâter le larcin d'amour. Lorsqu'il y aurait danger à tarder, il est utile de te pencher de toute ta force sur les rames et de donner l'éperon à ton coursier lancé à toute allure.»
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Thucydide d'Athènes vécut la guerre du Péloponnèse (431-404 av. J.-C.) comme citoyen, comme général, comme exilé (en 424) qui ne revint dans sa patrie qu'après sa défaite, enfin comme historien qui dit avoir perçu dès l'origine que ce conflit entre deux coalitions dirigées respectivement par Athènes et Sparte serait l'événement majeur de l'époque. Thucydide est le créateur de la raison historique. Comme la raison grecque en général, la raison historique est fille de la cité. Elle est fille aussi du gigantesque essor intellectuel qui soulève la Grèce du V? siècle, avec la médecine hippocratique, l'enseignement des sophistes, et l'activité des orateurs, singulièrement Périclès. L'histoire politique se modèle, chez Thucydide, sur cette création majeure du V? siècle qu'est la tragédie athénienne. Athènes connaît, comme les héros tragiques, la grandeur et la chute. Thucydide est l'historien de la raison et de la déraison dans l'histoire, il est le peintre de la tragédie d'Athènes.
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Anthologie bilingue de la poésie latine
Collectif
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 22 Octobre 2020
- 9782072743313
Un choix de poèmes depuis les origines (IIIe s . av. J. -C.) , avec les fragments de Livius Andronicus, jusqu'à Pascal Quignard, auteur en 1976 d' "Inter aerias fagos" . Textes de Plaute, Térence, Cicéron, Lucrèce, Catulle, Virgile, Horace, Tibulle, Properce, Ovide, Sénèque, Lucain, Pétrone, Martial, Stace, Juvénal, Priapées anonymes, choix d'épitaphes ; les poètes païens des IIIe et IVe siècles, dont Ausone et Claudien ; les poètes chrétiens de l'Antiquité et du Moyen Age, Lactance, Hilaire de Poitiers, Ambroise de Milan, Prudence, Sidoine Apollinaire, Boèce, Venance Fortunat, Paul Diacre, Alcuin, Raban Maur, Adalbéron de Laon, Fulbert de Chartres, Pierre le Vénérable, Geoffroy de Monmouth, Alain de Lille, Hélinand de Froidmond ou Thomas d'Aquin ; des hymnes liturgiques, dont le Salve Regina, les poèmes satiriques, moraux ou religieux des Carmina burana, la poésie érotique du Chansonnier de Ripoll ; les poètes de l'humanisme et de la Renaissance, notamment Pétrarque, Boccace, Politien, Erasme, Bembo, l'Arioste, Scaliger ou Giordano Bruno ; les Français Théodore de Bèze ou Joachim Du Bellay ; les Anglais Thomas More ou John Owen ; puis Baudelaire, Rimbaud, Giovanni Pascoli et Pascal Quignard.
Liste non exhaustive.
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Avec la collaboration de Patrick Dandrey
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Peu d'ouvrages ont eu une influence comparable à celle des Pensées pour soi, étonnant petit livre rédigé en grec qui consignerait les «pensées» de l'empereur romain Marc Aurèle, maître du monde au IIe siècle de notre ère. Pourtant, ce texte dont l'attribution reste incertaine, le statut mal défini, les enjeux obscurs et l'argumentation difficile à cerner soulève bien des questions. Les différentes interprétations qui en ont été proposées reflétaient les partis pris idéologiques ou religieux de leurs auteurs plus que les thèses dictées par le texte lui-même. Que choisir entre «le plus vertueux des païens», le «persécuteur des chrétiens», le quasi-mystique des «exercices spirituels», le «dernier avatar du stoïcisme impérial» et le coach du développement personnel ?Dans ce texte, les lecteurs de la Renaissance cherchaient surtout des signes de la compatibilité et de la continuité entre sagesse antique et pensée chrétienne. Notre siècle, qui se veut toujours humaniste, y trouvera encore les germes de certaines de ses valeurs.
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Bibliothèque idéale des Odyssées : d'Homère à Fortunat
Claude Sintès
- Belles lettres
- 16 Septembre 2022
- 9782251453491
Contrairement à ce que l'on croit parfois, on voyage beaucoup dans l'Antiquité, à pied, à cheval, en voiture, surtout en bateau, le moyen le plus commode - bien que peu confortable et quelquefois dangereux - pour aller vite et loin. Et loin, ça peut vraiment l'être, la Méditerranée en tous sens bien sûr, mais aussi l'Inde, les côtes de l'Afrique tropicale, le coeur du Sahara, chez les barbares ou même sur la Lune ! Accompagnés de cartes, les textes de cette Bibliothèque idéale expliquent les raisons du départ, évoquent les destinations, les surprises et les déceptions. C'est aussi de nous qu'ils parlent, miroirs tendus aux enthousiasmes et aux peurs de tous les ailleurs étranges. On y trouve ceux qui avec courage se lancent dans l'inconnu, ceux qui cheminent douillettement, ceux qui ne voudraient pas partir mais qui le doivent, ceux qui restent et qui sont tristes, ceux qui se plaignent et ceux qui s'émerveillent, toute une palette humaine du sublime au médiocre, toutes les émotions aussi, Homère qui nous enchante, Aristophane qui nous fait rire, Simonide qui nous fait pleurer...
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Pour les Anciens, Orphée était un poète, et l'un des plus grands, un fondateur de mystères, un devin, un musicien, un chanteur, capable de vaincre la mort, mais qui fut tué tragiquement par des femmes. Si les textes d'Orphée sont d'une importance fondamentale, c'est parce que l'on y trouve une Révélation antérieure à toute autre, car Orphée parle directement sous l'inspiration des dieux. Cette Révélation donne la clef de la création du monde et de l'homme ; elle pose le principe de l'immortalité de l'âme et fonde les pratiques rituelles initiatiques pouvant conduire l'être humain à l'immortalité.
Dans ce volume, le lecteur trouvera :
- un choix de plus de 250 témoignages anciens sur Orphée, qui mettent en évidence la diversité de cette figure divine.
- toutes les attestations les plus anciennes des doctrines orphiques aux Ve-VIe siècles avant J.-C.
- les textes des principales tablettes orphiques sur lamelles d'or et d'argent découvertes dans la Grande Grèce.
- le papyrus de Derveni, sensationnelle découverte des années 60, qui donne accès directement à un texte orphique du IVe siècle avant J.-C.
- un schéma de la transmission des théogonies orphiques.
- les diverses variantes de la Théogonie.
- une traduction complète des Rhapsodies en XXIV chants. Dans cette traduction, nous ne donnons pas seulement les textes poétiques, souvent d'une rare beauté, mais tous les contextes, où les auteurs néoplatoniciens ont élaboré leurs exégèses si subtiles de ces textes.
- un aperçu bibliographique des sources textuelles et épigraphiques.
- une orientation bibliographique pour aller plus loin.
- un index des passages cités. -
« Aussi n'est-il plus besoin à présent de recourir à des remèdes trop durs - ils sont désormais derrière nous : tu n'as plus à lutter contre toi-même, à te mettre en colère contre toi-même, à te montrer sévère envers toi-même. Ce qui importe désormais, l'étape finale, c'est d'avoir confiance en toi et d'être convaincu que tu suis le bon chemin, sans te laisser dérouter par les traces de ceux - et ils sont nombreux - qui se sont fourvoyés de tous côtés [...]. Nous allons donc chercher comment l'âme peut avancer d'une allure toujours égale et aisée, se sourire à elle-même, observer avec bonheur ses propres réalisations ; comment, sans interrompre la joie qu'elle en tire, elle peut rester dans cet état de calme et ne connaître ni hauts ni bas : ce sera la tranquillité. Cherchons une règle générale permettant d'atteindre cet état : de ce remède universel, tu prendras la part que tu veux. »
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Poètes et lettres oubliés de la Rome ancienne
Pierre Vesperini
- Belles lettres
- 6 Octobre 2023
- 9782251454702
Ce livre résulte d'une fascination : celle de l'auteur pour les fragments, infiniment rares, qu'ont laissés malgré eux, par une chance inespérée, les poètes aujourd'hui inconnus de la République romaine.
Inconnus car oubliés, effacés ou presque par la révolution augustéenne, qui vouait toute la littérature de cette période à une sorte de préhistoire de Virgile.
Depuis la fin du XIX? siècle, et particulièrement depuis trente ans, les savants se sont occupés de les rassembler, de les expliquer, de les traduire. L'auteur s'est donc promené dans ces recueils, parfois pour s'y perdre, toujours pour y rêver.
Il en a tiré cette galerie de portraits ou de « médaillons littéraires ». Car c'est bien de littérature qu'il s'agit ici :
L'auteur ne s'est pas donné pour but simplement de choisir et traduire en français les Fragmenta poetarum latinorum.
Les fragments cités en latin et en français dans ces pages reflètent le coeur de l'auteur. Pierre Vesperini a voulu simplement, pour chacun des poètes qui lui « parlaient », écrire un portrait qui, en un sens, les ramène à la vie. Mais cela sans jamais inventer, en se tenant strictement aux témoignages : littérature, donc, mais pas fiction. On confine avec les Vies imaginaires de Schwob ; avec Borges, on reste du côté de l'Histoire.
De cette fascination est né ce court livre, bijou scintillant d'intelligence, d'humour et de rêverie. -
La guerre, toujours la guerre... Des années que le Péloponnèse voit s'affronter Athéniens et Spartiates. Faut-il que les hommes soient idiots à la fin ! Les femmes grecques, en attendant, souffrent en silence. Alors que la solution est là, sous leur nez - ou bien plutôt sous leurs draps... Sur l'agora, Lysistrata a convoqué ses soeurs de toute la péninsule. Avec ce mot d'ordre : « Pour arrêter la guerre, mesdames, refusez-vous à vos maris ! ».
Aussitôt la rumeur s'élève. La grève du sexe aura-t-elle lieu ?
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Sous la direction d'Hélène Monsacré, directrice du Département des Sciences humaines des Éditions Albin Michel et qui a publié, notamment, Les Larmes d'Achille (1984, 2010).
Avec les contributions de Victor Bérard, Manon Brouillet, Eva Cantarella, Michel Casevitz, Adrian Faure, Xavier Gheerbrant, Giulio Guidorizzi, Jean Humbert, Christine Hunzinger, Pierre Judet de La Combe, Gérard Lambin, Silvia Milanezi, Hélène Monsacré et Heinz Wismann.
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Cette entreprise éditoriale est doublement inédite, non seulement en français mais à l'échelle internationale, d'abord en raison de l'ampleur de l'oeuvre (63 discours, le même corpus occupe treize volumes dans la Collection Budé), d'autre part et surtout en raison de l'ordre chronologique adopté pour le classement des discours, ordre qui rompt avec la tradition textuelle habituelle. Cet ordre chronologique crée des voisinages inédits et donne une tout autre perception de l'oeuvre et de l'homme. La figure de Démosthène apparaît alors dans toute sa complexité, celle d'un homme qui a partagé sa vie entre les grands débats géopolitiques de son temps et une activité beaucoup plus triviale d'auxiliaire de parties impliquées dans des procès, celle d'un homme qui a connu beaucoup d'échecs et dont le rôle fut moins décisif que le mythe construit autour de son nom a pu le faire penser, mais aussi celle d'un homme qui a réfléchi avec beaucoup de profondeur sur le rôle du conseiller en politique, à bonne distance entre l'action directe et la définition d'axes et de principes valables pour un temps plus long et un espace géopolitique plus large. Les Lettres rédigées à Calaurie, peu de temps avant son suicide forcé, laissent voir aussi d'une manière particulièrement émouvante la déception et l'amertume cohabitant avec l'orgueil.
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Dominer la souffrance et s'en défendre grâce à la raison et à la parole - en faisant appel à toutes les ressources de la rhétorique - est au centre de la pensée de sénèque qui rassemble, dans ses consolations, les grands thèmes de la méditation antique sur la douleur et la mort.
Au cours de son exil en corse ordonné par l'empereur claude qui l'accuse d'intriguer contre lui, sénèque adresse à sa mère, helvia, sous forme de consolation, une réflexion sur l'exil et sur le bonheur véritable. la seconde consolation, destinée à marcia, une femme qui vient de perdre son fils, est une méditation sur le deuil et sur l'ultime recours que peut être la mort face à la tyrannie. ces deux textes sont un irremplaçable témoignage de l'art avec lequel les stoïciens savaient affronter la souffrance et la mort.
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Pensées pour moi-même (nouvelle édition)
Marc Aurèle
- Arlea
- Retour Aux Grands Textes Poche
- 3 Février 2022
- 9782363082817
Pensées pour moi-même est le journal intime, dans son expression la plus sensible, d'un empereur romain qui fut aussi un des plus grands tenants du stoïcisme antique.