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Flammarion
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«Chante la colère, déesse, du fils de Pélée, Achille...» Lorsque commence le récit, nous sommes à la neuvième année du siège de la ville de Troie. La victoire grecque est proche : la chute de la citadelle a été annoncée dans un présage pour la dixième année. Mais Achille, outragé par Agamemnon, le chef de l'armée, se retire sous sa tente et se refuse désormais à combattre. L'épopée va alors relater les causes et les conséquences désastreuses de cette colère funeste, «qui causa mille douleurs aux Achéens». Oeuvre fondatrice de la culture occidentale, récit d'une beauté violente, l'Iliade dépeint pour la première fois l'être humain face à un destin qu'il a conscience de devoir accomplir. DOSSIER - Au fil des chants : quelques scènes clés du récit - Héros et héroïsmes dans l'Iliade - Cartes et arbres généalogiques.
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Enée fuyant Troie en flammes avec son père sur les épaules, le périple sur la mer déchaînée, la passion et le sacrifice de Didon, la descente aux Enfers...
Les images de l'Enéide, puissantes et tragiques, hantent notre culture. Cette épopée où l'histoire s'unit à la légende, où les divinités, les nymphes, les oracles se mêlent aux vicissitudes des hommes, n'est pas seulement le récit sublime de la fondation de Rome. Vaste fleuve de langage charriant la guerre, l'amour, la mort et le désir de surpasser le destin, l'Enéide est d'abord une leçon d'humanité.
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Devant le palais du roi de Perse, le Conseil et la vieille Reine sont gagnés par l'inquiétude : qu'est-il advenu de Xerxès et de son armée, partis soumettre la Grèce en franchissant audacieusement l'Hellespont ? Mais voici un messager, qui s'en vient annoncer l'issue des combats...Avec Les Perses, Eschyle compose une tragédie unique et paradoxale : en prise sur l'histoire immédiate, presque sans action, elle se déploie en un somptueux tissu de récits et de plaintes, et la joie du vainqueur y balance subtilement la compassion pour le vaincu.Dossier1. Perse réelle, Perse imaginaire2. Arts de la guerre, récits guerriers3. La démocratie contre les rois d'Orient4. La part du religieux5. Les leçons des Perses.
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Connaissez-vous la triste fin de Jules César ? les goûts littéraires et culinaires d'Auguste ? Savez-vous que Néron, pendant le grand incendie qui ravagea Rome en 64 après J.-C., récitait des vers sur la prise de Troie ? Caligula a-t-il vraiment fait consul son cheval ? Fourmillant de détails et d'anecdotes croustillantes, les Vies des douze Césars, rédigées par Suétone vers 120 après J.-C., retracent l'existence des douze premiers empereurs : leur naissance et leur mort, leur avènement, leurs guerres, leurs crimes, leurs moeurs et les événements marquants de leur règne. Tout à la fois oeuvre d'historien et oeuvre littéraire, elles se sont imposées comme un véritable modèle pour les historiographes des siècles suivants.
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Peu d'ouvrages ont eu une influence comparable à celle des Pensées pour soi, étonnant petit livre rédigé en grec qui consignerait les «pensées» de l'empereur romain Marc Aurèle, maître du monde au IIe siècle de notre ère. Pourtant, ce texte dont l'attribution reste incertaine, le statut mal défini, les enjeux obscurs et l'argumentation difficile à cerner soulève bien des questions. Les différentes interprétations qui en ont été proposées reflétaient les partis pris idéologiques ou religieux de leurs auteurs plus que les thèses dictées par le texte lui-même. Que choisir entre «le plus vertueux des païens», le «persécuteur des chrétiens», le quasi-mystique des «exercices spirituels», le «dernier avatar du stoïcisme impérial» et le coach du développement personnel ?Dans ce texte, les lecteurs de la Renaissance cherchaient surtout des signes de la compatibilité et de la continuité entre sagesse antique et pensée chrétienne. Notre siècle, qui se veut toujours humaniste, y trouvera encore les germes de certaines de ses valeurs.
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Devant la maison de leur maître, deux esclaves se lamentent : comment ce dernier, Démos, a-t-il pu se laisser embobiner par un dangereux beau parleur qui ne songe qu'à le manipuler (Les Cavaliers) ? Chambardement en vue à Athènes : déguisées en hommes, les femmes prennent place à l'Assemblée et font voter de nouvelles lois qui malmènent l'ordre établi (L'Assemblée des femmes).
Maniant la satire avec la puissance comique et la fécondité d'invention qui le caractérisent, Aristophane épingle dans ces deux pièces les travers de la démocratie athénienne, et donne au lecteur de notre temps une image vivante et cocasse de la société antique.
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Trésor de sagesse populaire, les Fables d'Esope ont connu un vif succès au cours des âges. La Fontaine, en y puisant largement - La Cigale et la fourmi, Le Corbeau et le renard, etc. -, a rejeté leur auteur dans l'ombre, et c'est dommage car toutes méritent d'être lues. La traduction nouvelle de Claude Terreaux redonne à chacune de ces pièces le charme qui, dans l'original, tient à la concision. « Quelle bonne idée que cette retraduction des Fables d'Esope. Cela n'avait pas été réalisé depuis 1927. Comment avons-nous pu nous passer de tant d'humour, d'ironie, de sagesse ? Une lecture qui coule de source, un bouquin joyeux que réclame votre bibliothèque. » - Christian Le Guillochet
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Il existe des êtres d'exception qui marquent leur époque et jouent un rôle déterminant dans l'histoire du monde ; l'avenir seul peut dire si cette action est durable, néfaste ou bénéfique. Au tout début du IIe siècle après J.-C., l'écrivain grec Plutarque de Chéronée a choisi de ressusciter certains de ces personnages illustres dans ses Vies parallèles, car il croit à la vertu de l'exemple.
Ce volume rassemble un choix de vies de conquérants grecs et romains : Alexandre, le conquérant par excellence et celui qui toute sa vie sera hanté par son exemple, César ; Coriolan et Alcibiade, deux ambitieux qui, par bravade ou par esprit de vengeance, ont tourné leurs qualités éminentes contre leur patrie ; deux héros, enfin, qui partagent le même goût du plaisir, de la bonne chère et des beuveries, le même ascendant et la même veulerie : Démétrios et Antoine.
Car Plutarque sait que les hommes changent au gré des circonstances, puissants ou misérables, façonnés par la vie, saisis par la mort au moment où ils croyaient toucher à la réalisation de leur rêve ou simplement quand la nature, épuisée par les excès et la poursuite d'un espoir insensé, leur rappelle qu'ils sont mortels.
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"L'écrivain qui pénétra le plus avant dans les replis du coeur humain. Celui qui a trouvé, pour peindre le monde physique, les couleurs les plus riches et les plus totalement nuancées." Burnouf "Le plus grand peintre de l'Antiquité." Racine
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OEuvre de l´aîné des trois grands tragiques athéniens, unique trilogie dramatique que l´Antiquité nous ait léguée, l´Orestie, dont Les Choéphores et Les Euménides forment les deux derniers volets, relate le passage de la loi du talion à la justice instituée.
Meurtre pour meurtre, ruine pour ruine, sang pour sang : telle est la loi des dieux lorsque s´ouvre Les Choéphores. Pour venger son père Agamemnon, Oreste doit tuer sa propre mère, Clytemnestre, et l´amant de celle-ci... Mais ce meurtre déclenche la fureur des Érinyes, qui se lancent à la poursuite du matricide pour le châtier. Accusé d´un crime de sang auquel pourtant le respect de la justice divine l´a contraint, Oreste, dans Les Euménides, implore l´aide d´Athéna : en instaurant le tribunal de l´Aréopage pour le juger, elle mettra un terme au cycle infernal de la vengeance.
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Les Premiers Analytiques constituent la troisième partie de l'Organon. Après Sur l'interprétation et avant les Seconds Analytiques, ce texte se veut un guide théorique et pratique du savoir-raisonner. Le Stagirite y fonde rien de moins que la logique comme discipline formelle en construisant un modèle minimal et universel du raisonnement, la déduction élémentaire ou «syllogisme», qui met en jeu trois termes. Il montre comment on peut se régler sur ce modèle pour produire des arguments corrects et solides et pour rendre raison des inférences que l'on fait ordinairement (y compris de celles qui se révèlent imparfaites ou erronées). «La déduction, écrit Aristote en ouverture des Premiers Analytiques, est un discours dans lequel, certaines choses ayant été posées, une chose distincte de celles qui ont été posées s'ensuit nécessairement du fait que celles-là sont.» Principe fondamental de construction du raisonnement, qui vaut depuis plus de deux mille ans.
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Sous le nom d'Hippocrate nous sont parvenus une soixantaine de traités médicaux, premiers textes conservés de la littérature médicale occidentale et seuls vestiges de la production grecque des Ve et IVe siècles av. J.-C. en la matière. Si le Corpus hippocratique offre un éclairage irremplaçable sur les débuts de l'art médical en Grèce, sa thérapeutique et sa déontologie, ou sur la conception de la santé et de la maladie, son intérêt dépasse le cadre de la seule médecine : contemporain de Sophocle, d'Euripide, de Socrate et de Thucydide, Hippocrate est un magnifique représentant, parfois ignoré, du «siècle de Périclès», le siècle des Lumières grec. À ce titre, le Corpus hippocratique offre l'un des témoignages les plus riches et les plus brillants de l'éveil de l'esprit scientifique en Grèce. Ce volume présente, dans une traduction moderne, quelques-uns des plus illustres ouvrages hippocratiques : Serment - Ancienne médecine - Art - Airs, eaux, lieux - Maladie sacrée - Nature de l'homme - Pronostic et Aphorismes.
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Conjuration de Catilina ; guerre de Jugurtha ; histoires
Salluste
- Flammarion
- Gf
- 7 Janvier 1993
- 9782080701749
«Salluste est un grand écrivain... Il continue d'agir comme il écrit : à en faire l'histoire, il se rend maître des événements, et ne l'est jamais plus que s'il se revanche d'une défaite. Partout, il frappe fort et vite. Il est d'une concision qui déchire. Il a le trait aigu, hardi, dur et souple. Peu de styles plus que le sien méritent qu'on en dise : il a l'ongle et la griffe. Salluste écrit en grand félin. Salluste grave, Tacite peint.» André Suarès
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De l'inconvénient d'avoir trop d'amis
Plutarque
- Flammarion
- Gf ; Philosophie
- 5 Novembre 2014
- 9782081339088
« On ne tire aucun avantage de la fortune de ses amis, et l'on se trouve enveloppé dans leurs disgrâces. » Plutarque « On voudrait que le lecteur fût d'abord sensible à cela : l'atmosphère amicale, la parole circulante, les rires, les emportements et les apartés, peut-être les clins d'oeil, peut-être le cratère, la grande coupe dans laquelle on mélangeait le vin, qui silencieusement passe de main en main. Toutes choses qui sont un peu plus que les circonstances environnant la parole ; car ces choses-là, en un sens, sont au coeur de cette parole, au coeur des débats, puisqu'il y est notamment question d'amitié et que l'amitié trouve dans ce rituel l'une de ses expressions et l'un de ses lieux privilégiés. » Vincent Delecroix