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« Une fosse n'est pas un tombeau, là où le père pose le pied, la terre ne gémit qu'en craquant, comme craque le bois qui sèche ou qui brûle. Tant de forêt avant nous et tant de pierre, que la lumière et le vent ébouriffent et polissent dans le tout, le grand Tout des galaxies si proches soudain, si virulentes, si terriblement viriles, qu'à la branche viennent les rejetons, que le peuplier blanc émette le parfum de la propolis, Yves le sait mieux que quiconque, élevant la contemplation active au rang de rituel, dormant dans la chaleur d'un poêle ardennais ou foulant d'un bon pas la neige ou le pavé des villes. J'aimerais que les textes de ce grand escogriffe polono-rwandais soient enfin lus. » Préface d'Eugène Savitzkaya
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Les cinq suites pour violence sexuelle sont la transcription des cinq discours qu'a prononcés nicolas sarkozy, candidat à la présidence de la république, du 22 avril au 6 mai 2007.
à partir des paroles utilisées comme matériel poétique, en jouant avec les répétitions, les collusions, séries, rapprochements, emmanuel adely fait émerger ce qui a été réellement dit. ce qui reste un projet littéraire révèle du même coup l'identité sémantique d'une pensée politique. cinq suites pour violence sexuelle. violence car tout discours politique est une simplification, une intrusion, une injonction verbale à laquelle on ne peut échapper.
Sexuelle car on sait que le pouvoir a à voir avec la jouissance. dans le 18 brumaire de louis bonaparte, marx parle des "peuples qui, dans les époques de maussaderie timorée, se plaisent à laisser assourdir leur angoisse intérieure en écoutant ceux qui braillent le plus fort. ". c'est cette angoisse intérieure que j'ai cherché à trouver dans le dit de ces discours-là. " e. a.
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Le livre Herculine se regarde est le portrait d'un femme. On la découvre lors d'une rencontre sous la plume d'un narrateur puis après ce premier chapitre, c'est elle-même qui se décrit. Herculine aime la scénographie mais pas l'ambiance tréteaux, elle dessine beaucoup, développe l'idée d'un « se-rencontrer-à-nouveau », habite l'empêchement, assigne l'érotisme à résidence et ne sait pas si les deux semaines suivantes la sonnerie la fera toujours sursauter...
Un récit étrange, poétique et décalé, qui met en scène une jeune femme singulière Herculine et pose du même coup les questions de l'écriture romanesque.
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Présente dans toute l'oeuvre, l'idée de la mort, depuis toujours hante Jude Stéfan. Elle ne le quitte plus aujourd'hui. Après son recueil Désespérance, déposition, publié en 2006 aux éditions Gallimard, Stéfan se disait arrivé au bout de sa vie d'écriture poétique. Sa vitalité le contredit. Il entreprit d'écrire un « dernier » long poème : Les Commourants. Lente litanie anthume, que l'homme solitaire et vieillissant déploie au rythme d'un flux vital sans retour, avec ses pulsations, ses élans, ses stases. Si Jude Stéfan reste sans conteste, par sa langue et son esthétique, le plus contemporain des poètes vivants, c'est aussi près de François Villon, dans la grande tradition des complaintes, que s'inscrit ce texte.
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Recueil de vie, journal intime, références au monde, écriture très personnelle, sans infl uence comme on pourrait en supposer à ce jeune âge. Une révélation exceptionnelle. Le recueil « Khôl » est une suite de textes écrits par Isabelle Ménival dans sa quinzième année, tout y est dit de la singularité d'un monde d'adolescente, mature, sensible.
« L'écriture, et sa forme poétique, s'est imposée d'elle-même comme le plus sûr moyen de transcender l'émotion quelle que soit sa nature. J'ai cherché à retranscrire une certaine perception du monde, dans sa violence, ses changements¤; des expériences plus ou moins personnelles. » I. M.