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Francois Baudez
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Lors de la Grande Peste qui, de 1347 et 1352 tua entre 30 et 50% des européens, l'omniprésence de la mort souligna avec violence la brièveté et la fragilité de la vie, thème accompagné d'une « âpreté à vivre », avec la recherche de joies et de plaisirs, comme dans « le Décaméron » de Boccace. Dans les années, siècles qui suivirent, elle inspira de nombreux poètes. Chronique d'une mort annoncée, aurait titré Gabriel García Márquez.
La pandémie actuelle, dont on nous annonce interminablement la fin, a conduit Michel Béatrix à s'inscrire dans ce mouvement. Au fil des confinements, couvre-feux et restrictions de l'année 2020, il a composé des journaliers qui se trouvent rassemblés ici. Ces textes mettent en exergue certaines de nos fragilités, heureusement contrebalancées par une formidable sensibilité aux choses et au souffle de ce monde, avec parfois, qui transpire, une colère sourde contre les affres du temps.
C'est aussi ce qui transparaît dans les oeuvres d'Hervé Tharel qui ponctuent ce journalier. Elles nous invitent à jouer du regard et à déambuler dans la métaphysique du beau.
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Ces poèmes n'ont d'autre objet que de marquer l'engagement de l'auteure tout au long de sa vie pour les femmes, toutes les femmes sans aucune différence, car toutes portent sur leurs épaules le fardeau des erreurs humaines et bien trop de douleurs injustes et injustifiées.
Tous ces textes prennent leur source dans des faits réels, relevés au hasard de ces «brèves» quotidiennes en cours de pages des journaux - reflets des sociétés. Simples ou passionnés, ils suivent le long chemin de mes engagements fondamentaux : refuser les violences et les mensonges dits historiques, religieux, traditionnels, qui veulent embellir sous quelque masque les conquêtes meurtrières, les agissements insupportables de ceux qui nient la moitié de l'humanité et dégradent l'humanité toute entière. Les violences sont inacceptables en général et mille fois plus envers les femmes, parce que femmes, et autant envers les enfants, les jeunes, les personnes âgées et les hommes eux-mêmes. Il nous appartient d'affirmer et d'agir notre refus. Non, c'est non, c'est tout.
Vivre, c'est accepter sans se résigner ; c'est contribuer sans bousculer ni heurter et je continuerai à soulager modestement mais avec tout mon être celles, fourvoyées sur le sentier sans issue des orages, qui ont oublié les beautés de l'arc-en-ciel.
Pour cette parution, j'ai choisi de porter la voix de l'association Femmes pour le dire, femmes pour agir qui oeuvre en direction des femmes les plus oubliées - les femmes porteuses de handicap, qui majoritairement (4 sur 5) subissent les pires outrages et les plus monstrueux agissements des hommes.
Femmes pour le dire, femmes pour agir s'emploie à les sortir de leur solitude, de leur silence, de leur peur et à développer une réelle estime de soi pour devenir autonomes et mieux se prendre en charge. -
« Nouvelle année, nouveaux poèmes... déconfi-nés, déconfiturés ? Pas autant qu'on aurait pu le croire, l'espérer. Le fantôme du confi-ne-ment pas : il reste confi-dense. Alors autant le chanter en vers et le confi-danser à leurs rythmes. » Dans ce deuxième recueil qu'il a confié à nos soins, Michel Béatrix nous reprend aux tripes, au coeur et à l'oreille avec la même force d'inspiration - on pourrait dire d'aspiration - grâce à ses poèmes dont le style et la rigueur classique ne cesse de nous séduire - nous aimerions écrire : blu?er.
Hervé Tharel nous rattrape lui par les yeux, non seulement avec les formes et les couleurs de ses Schmimblock's - envoûtantes sculptures d'argile peintes - mais avec la force et la percutante malice de ses crayons et encres sur papier qu'il o?re pour la première fois au public.