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L'Echappee Belle
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Femme de Palmyre, Syrie
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L'apesanteur dansée ou le corps dansant glorieux Tome 1 ; une idée, un concept, une réalité
Valérie Colette-folliot
- L'Echappee Belle
- 30 Mars 2015
- 9782919483228
Au coeur de notre réflexion, l'on trouve les problèmes du langage de la danse d'où nombre de questionnements s'ensuivent, questions toutes relatives au corps dansant. Considérée du point de vue de l'univers de représentation, la danse se donne en signe transcendantal par la poésie des choses, la poétique de la danse théâtrale se retrouvant confrontée aux domaines scripturaux et scripturaires, aux écritures, a fortiori chorégraphiques. Cet axe de recherche conduit à traiter, en l'occurrence, de la notion de corps dansant glorieux, problématique qu'il convient de resituer dans son continuum, ses contextes historiques et esthétiques. Intertextuelle, au fil des siècles, entre les XVIe et XXIe siècles la danse savante se constitue a priori en visions du monde. Le statut du corps en Occident étant conditionné par des modèles dont, tout spécifiquement, la figure christique, sa compréhension du temps reflète les pouvoirs en place, spécialement et plus particulièrement la pensée judéo-chrétienne, une loi du corps en regard de l'Éternité d'où cette idée de salut qui se traduit par le sentiment d'amour, la théopoétique du corps de mort et de gloire. Dogmatisme au travers des funérailles, régulation et réglementation du passage entre les âges de la vie, l'Église s'administre en instance prédominante depuis deux mille ans d'histoire culturelle. De la sorte, tout au long du Moyen Âge bien sûr (cette période étant celle de l'évangélisation), sous l'Ancien Régime (l'époque monarchique tendant vers l'absolutisme), et toujours aussi symbolique en cette époque contemporaine (temps réservés à une laïcisation et une désubstantialisation des pratiques corporelles, physiques et athlétiques, lesquelles comprennent autant les sports que les danses), ainsi l'art chorégraphique met-il en perspective l'image de l'Infini en lui donnant chair et corps, restituant au symbole sa sève, son énergie. Les ressorts du corps dansant emploient-ils des techniques d'ordre rhétorique ? Les stylistiques par lesquelles, jusqu'à ce jour - les années 2000, l'histoire de la danse et du ballet en Occident prête au corps en élévation ses configurations théâtrales, nous permettent d'envisager et de remonter les chaînes de marquages qui fondent le jeu dansé et glorifient même la personne.
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Les poèmes, souvent courts, forment ensemble une méditation autour du temps, de ses replis, de l'absence - de ce que pourrait signifier disparaître ou être sans voix.
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Dans son dernier ouvrage, Laurine Rousselet n'écrit pas sur la danse mais elle écrit-danse, réussissant à mettre en mots un art qui passe par le mouvement et non par les mots. Le texte se compose de neuf vues qui s'ouvrent sur un échange entre ELLE et LUI - la femme qui danse et l'homme qui danse, et se ferment sur des pages où l'on entend le son d'une seule voix, le chant des deux à l'unisson. Les timbres de leurs voix se mélangeant dans un sensuel pas de deux. Les deux corps, reliés l'un à l'autre, dialoguent par le mouvement de la parole qui réduit la distance physique qui les sépare et les retient dans une étreinte qui s'ouvre et se referme à la vitesse de la respiration. Danser l'immensité nous ouvre à l'espace immense d'un échange tissé de mots prononcés dans l'instant où l'énergie de deux corps proches est tantôt libérée, tantôt retenue - jusqu'au final qui est écrit-dansé ensemble.
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La mort et l'au-delà physique de la mort Mort déjà là depuis toujours ? Mort envoyée par maléfices ? Ressentis internes de morts autres à l'oeuvre ? Anticipatoires ? Ou présence au présent de dissolutions provisoires... Juste quelques mots pour survivre Et puis, plus rien Jean-Pierre Klein, né en 1939 et depuis lors, commençant de mourir, il ne sait jusqu'à quand Bibliographie : pionnier depuis 1973 de l'« art-thérapie » pratiquée par des artistes ou des personnes (soignants, travailleurs sociaux, enseignants) ayant une activité personnelle artistique conséquente, éditeur depuis 1981 de la revue Art et Thérapie, fondateur (1986) de l'établissement d'enseignement supérieur : l'Institut national d'expression, de création, d'art et transformation Inecat www.inecat.org qui délivre des titres professionnels d'Art-thérapeute, et de Médiateur artistique reconnus par l'Etat en en Europe. L'art-thérapie mobilise les forces de vie chez les personnes objets de maladies, de traumatismes, d'atteintes physiques, psychologiques, psychiatriques, sociales et sociétales. Il est l'auteur de nombreux livres sur le sujet : L'art-thérapie, Que Sais-je ?, Théâtre et dramathérapie, Que sais-je ?, Penser l'art-thérapie, éd. PUF ; etc. Ses productions théâtrales témoignent de la possibilité de partir de la mort réelle ou symbolique pour faire création. De nombreuses pièces en témoignent : Meurtre par omission (mise en scène Philippe Adrien) éditions de l'Amandier, Femme d'un certain âge cherche jeune homme (L'Amandier), 5 ans d'âge (mise en scène Michel Laliberté) éd. Triartis (illustrations Valère Novarina), Têtes perdues et Rien à lui tout à lui (mes de l'auteur) éd. Art et Thérapie, Strip-tyque (mes Anne de Broca), La mort avec sursis, Meurtre à l'étouffée, etc. Son théâtre explore nos implicites : cruautés inapparentes, sentiments inavoués, bonne conscience, affleurement de refoulés, mal sous couvert de bien, manipulations innocentes. Par ailleurs psychiatre et psychothérapeute d'enfants.
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Le mur derrière le sommeil
Mathieu Gabard
- L'Echappee Belle
- Ouvre-boites
- 1 Octobre 2021
- 9782919483945
Le mur derrière le sommeil est le premier ouvrage d'une trilogie à paraître chez L'Échappée Belle suivront Rien que le corps et Péninsule. Accumulées coupures, enfermements, disparitions, les douleurs subissent un espace, tandis qu'on ne voit pas, des langues, en métamorphose, croissantes, pendant le mur et derrière le sommeil, se compressent et se taisent.
Mathieu Gabard est né le 3 mars 1986 à Pau. Il laisse de côté les prémices d'une carrière de footballeur au centre de formation du Montpellier Hérault Sporting Club pour se consacrer aux études littéraires. Il rejoint La Parole Errante d'Armand Gatti et Hélène Châtelain et participe aux expériences de créations poétiques et théâtrales : Didascalies se promenant seules dans un théâtre vide et La Rose blanche. En 2011, il fonde, avec Paul Carenco, l'Ecole Internationale Supérieure de Poésie Intercontemporaine (EISPI) collectif pluridisciplinaire à l'origine des Colloques poétiques nomades, du Blind-Text, du Catch Littéraire, du fanzine, du festival et du livre Cactus Calamité (Éditions Albache, 2017). En 2013, il écrit, met en scène et joue la pièce de théâtre Princesse de terre brûlée, avec Angelo Destin ; en 2016, un solo : Voyages, les trains crient plus fort que les aigles ; puis, en 2018, avec Pierre Bertrand : En attendant les avions décollent. Il fait partie de l'anthologie des jeunes poètes Génération Poésie debout (Le Temps de Cerises, 2019), publie CRA - 115 propos d'hommes séquestrés (Éditions des Lisières, 2019 et Prix René Leynaud 2020) préfacé par Jean-Pierre Siméon, ainsi que La Fleur du monde (Éditions Le Chant des Voyelles, 2020). Il danse dans les pièces Angelus Novus (2019), Path Plasticity (2019) et Going line (2021) de la compagnie Puls'Art, ainsi que dans Chteh (2020) de la compagnie Nmil. En 2021, il crée -HEA-, performance solo danse / poésie. En septembre 2021, paraîtra - Le mur derrière le sommeil chez L'Échappée Belle Éditions.
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D'un virus à l'autre. De 1986 à 2024 .Des années SIDA aux années COVID. Le Tartare de pangolin nous immerge en milieu hospitalier et nous livre une version de plus, parfaitement imaginaire, de l'origine de la pandémie. La version d'un chirurgien qui pendant deux ans a eu le temps de compter les vagues, qui s'est souvenu des petites histoires hospitalières du monde d'avant et qui a imaginé la possible débandade sanitaire de demain. Le résultat : neuf histoires courtes comme autant de tours génoises jalonnant un parcours hospitalier long de quarante ans.
Le Tartare de pangolin est le deuxième ouvrage de Laurent Dugué. Son premier roman 8 rue Raoul Berton retrace les souvenirs de son enfance. Dans ce recueil de nouvelles, il parle de son métier de chirurgien, depuis ses débuts jusqu'à aujourd'hui. «J'ai dépassé le stade de la colère.» Laurent Dugué me parle dans les couloirs des urgences avant de remonter à l'étage dédié à la chirurgie viscérale et digestive. C'était en octobre dernier. Ce « dépassement» se retrouve dans le ton de ses nouvelles où l'indignation fait place au risible, à la farce. Il est difficile aujourd'hui d'ignorer que l'hôpital va mal. Le Tartare de pangolin fait sienne cette information pour aller chercher non pas la cause ou les coupables, mais les effets sur les êtres. L'écriture fluide accélère la bascule de personnages ordinaires à l'extraordinaire. Le récit nous sidère. On commence à lire, à ne pas vouloir y croire. Et c'est le ton de la farce, a fortiori dans les situations graves, qui donne une force démultipliée à la réalité. Comme s'il fallait dépasser la gravité, le sérieux du réel pour l'envisager pleinement. Les nouvelles ne sont pas toutes réalistes mais elles ont cette sincérité si chère aux écrivains lorsqu'ils vous présentent un monde qu'ils connaissent, absolument vrai. On touche alors à une forme de vérité d'une tout autre vitalité, qui invite à rire plutôt qu'à pleurer. 6 Le métier de Laurent Dugué l'a évidemment confronté à des situations extrêmes. Nul doute qu'il s'en soit nourri. Mais encore faut-il réussir à le représenter par l'écriture. C'est ce qu'il fait, magistralement. Le récit est alors une bouffée d'oxygène, même lorsque les moments liés à la mort sont difficiles à soutenir. Là encore, la colère laisse place à l'amour inconditionnel du vivant. -
Luc Marsal traverse la vie comme on remonte un fleuve. A chaque pas, il observe, s'émeut, saisit l'instant et dépose des mots, fragments universels, qui scintillent au grand jour : ses « neiges éternelles » Des blessures de l'enfance jusqu'à la volonté farouche de vivre malgré les vents contraires, le poète trouve dans la poésie un exutoire pour sublimer et partager ce qui fait pour lui le sel de la vie.
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Parfois je suis le chevalier parfois je suis le cheval
Anna Gaiotti
- L'Echappee Belle
- 1 Octobre 2015
- 9782919483372
L'écriture est le dernier témoin. Il s'est épuisé dans les corridors de l'insomnie, dans les espaces vides des studios de danse pour archiver ce qui s'est passé dans la chair : celle-là qui danse, celle-là érotique, celle-là violente, celle-là amoureuse, celle-là qui explore le jeu tissé des fantasmes. L'écriture est une aire d'images et de matières où s'achemine la traduction des présents d'un corps vivant. Mais c'est un air aussi, une langue qui lit et enlace les sons, et qui fabrique la pensée dans le délie (ou le délit) des lettres. Je suis un clown, et je joue.
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Prendre le large / Ci gît le ressentiment / Fureur aliénante / Le prix à payer / L'effort et le travail / Pour se dépasser / L'âme se redresse / L'oeuvre appelle l'immense / Les émergences /
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Daouda Keita, de sa plume sensuelle, amoureuse, obsessionnelle et répétitive nous convie par un rythme chaloupé qui scande ses mots à écouter son histoire ; Le récit de sa vie traversée par les visages aimants et admirables de son enfance, des femmes qui l'ont élevées, de ses amis, de ses amours, de ses frères et soeurs autour de lui réunis. Sa famille malienne, omniprésente, tentaculaire au-delà des frontières occupe une place primordiale et constitue le ferment de l'homme à venir. Elle a tracé au plus profond de son être le goût du juste et de la vérité. De ce parcours particulier se dessine le destin universel des âmes de ce monde. De Bamako à Okamab, de Telongab à Bagnolet une seule et même conduite prévaut l'amitié, l'amour, la dignité d'être homme, le travail, la foi dans la persévérance et l'effort pour tenir haut la rampe. Lui qui a connu comme beaucoup des siens les difficultés de l'exil n'espère qu'une chose, la paix ultime entre les peuples. Le poète clame sans relâche sa reconnaissance éternelle pour tout ce qui lui a été donné. Ses mots nous touchent comme une flèche qui nous atteint directement en plein coeur. Un hymne au courage, à la joie de vivre et une ode à celui qui donne à l'instar de son ami Bouba à qui Daouda rend hommage à la fin de son recueil et qui fait ainsi de lui à jamais un heureux sur cette terre.
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Florence est une ville que l'on cueille du bout des doigts comme une fleur fragile. C'est l'endroit de tous mes rêves que j'ai voulu raconter en un poème. Ce recueil est une balade dans cette cité aux mille trésors, un guide de voyage peut-être, en tout cas un texte qui résonne comme une invitation à aller vous perdre dans les galeries d'art à ciel ouvert de la belle Florence.
« Je serais cosmonaute. » Un mouvement de stylo dessine parfois une route vers les étoiles. C'est ce que le jeune écrivain belge né en 1987, Maël Gentgen, doit se dire, lui qui enfant rêvait de se percher sur l'extrémité du croissant de lune. Du ciel de l'enfance est né un imaginaire de voyage. Et quand, en fouillant dans une vieille malle rongée par l'oubli, il découvre un recueil de poèmes écrits par son père, c'est la révélation : la poésie était la voie à suivre. L'adolescence charria avec elle son lot de découvertes, tels les Tristan Tzara, Aimé Césaire ou encore Merleau Ponty, qui offrirent à Maël Gentgen le goût de l'image surréaliste pour le premier, l'exotisme pour le second et une esthétique philosophique pour le dernier. De ces lectures naquirent ses premiers écrits dont l'empreinte dadaïste est prégnante. Durant ses études à Nancy, Maël Gentgen explore d'autres horizons : une poétique caribéenne au goût de mangue surréaliste, le romantisme glacial de la poésie scandinave et la concision sublime des haïkus en fleurs japonais. De ce pot-pourri de rencontres, naîtra son propre style, sa propre esthétique poétique qu'il travaille depuis son recueil Semences de sel. Un style où les questions philosophiques de la trace et du visible ou de l'invisible viennent se greffer, en filigrane, dans l'encre de ses mots et dont les parfums offrent des tons à la fois musqués de romantisme, fruités d'exotisme et acidulés pour ce surréalisme toujours présent, mais adouci, comme un bonbon pour enfants. Le sang bleu des méduses est une piqûre poétique, où le venin s'insinue à la cadence des mots, jusqu'au paroxysme de l'amour du verbe.
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« une danse » émane de l'extraction de phrases de ces longues écritures qui mélangent les temps de danse et de vie. Il se découvre comme des lignes à se souvenir pour pouvoir continuer. La danse n'est pas extérieure à tout un chacun, mais plutôt une énergie parfois enroulée en elle-même. J'aime inviter à consentir à la danse. Les mots sont importants. Au- delà de ceux qui ébranlent, il y en a qui nous lèvent, qui nous mettent debout pour essayer encore... Ce qui nous fait « aller ». Nous dansons avec l'expertise de notre vie, jonchée de ce qui fait ce que nous sommes. Comme un déshabillage la danse laisse jaillir l'essentiel, jusqu'à envisager l'informe : retrouver les lignes d'accueil des possibles, simplement à corps ouvert, en tentant de sauver la singularité toujours mise en danger.
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Juste un peu d'amour avant la fin
Florence Issac
- L'Echappee Belle
- Ouvre-boites
- 3 Août 2012
- 9782919483150
Poèmes jaillis tout droit d'un geyser. La poésie explose et s'affiche polymorphe : L'écriture devient apodictique dans l'Art du dire : du mot à l'aphorisme, de la phrase au texte en prose. La poésie reste le canal idéal, (un puits sans fond) pour charrier sans égal, la panoplie humaine des émotions. A livre ouvert, on les savoure en susurrant les mots tantôt sucrés, salés tantôt amers. Des Amours endolories, passionnées les sentiments se dénudent et se démêlent dans la pudeur des mots.
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La lune s'est endormie incognito aux branches d'un citronnier exhibant au verger le plus mûre de ses hémisphères l'ami Philomène écrit sous sa lampe à kérosène des mots sans âge des oublis de la Bible un flamboiement de crépuscule la vieille radio marmonne telle une prière la Danse macabre de Saint-Saëns faisant couler cinabre le sang d'une symphonie d'étoiles la nuit est tombée en fracture de continuité sur ma demeure endormie à l'heure où au village aucun être ne demeure tous les vivants étant allés se coucher au cimetière
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Les poésies sont des loupes, des fois des pauses ; ici, il s'agit de faire une pause et d'examiner à la loupe les états d'une situation d'amour.
Léa Furnion étudie le cinéma et l'anthropologie puis commence à faire des stages sur des plateaux de cinéma. Elle quitte Paris en 2011 pour continuer ses études à Montréal. De Montréal, elle arrive à New York en 2012, où elle vit toujours actuellement. Là-bas, elle devient assistante déco et graphiste dans l'industrie cinématographique. Elle collabore avec divers musiciens de la scène indé new yorkaise, crée pour eux des visuels et clips et réalise en même temps ses propres films. Elle montre, entre autres, son travail au Lincoln Center, à Anthology Film Archives et au festival du film de TriBeCa. Elle tourne actuellement la saison 5 d'une série qu'elle écrit et réalise et termine d'écrire son premier roman. Les accidents d'ombre est son premier recueil de poésie.
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Je brise ma voix dans le sein des femmes
Claire Cursoux
- L'Echappee Belle
- 1 Octobre 2021
- 9782919483976
Être femme aujourd'hui. / Sensuelle / Vulnérable / Rebelle / Libre / Ce recueil intime est un cri, un chant, une célébration.
Claire Cursoux est née en 1989 près de Saint-Étienne. Elle collabore aux revues Décharge, Lichen, Nouveaux délits, Écrits du Nord, Pierres d'encre et Cabaret. Issue d'une formation littéraire, Claire est d'abord professeure de lettres. Elle explore également une voie de connaissance de soi et d'accompagnement grâce au tarot et à la méditation. Elle intervient enfin dans des lieux d'art et de spiritualité avec son handpan, instrument de musique en acier au son apaisant. Pour en savoir plus : http://www.leclaireusedesmots.fr/
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Feuilles du nord est une anthologie donnant une vue assez fidèle de l'oeuvre de Martin Wable au cours des dix dernières années, à l'exception de ses textes narratifs ou documentaires. La plupart des poèmes sont inédits, hormis une dizaine de poèmes qui ont été repris et revisités, notamment ceux issus de La Pinède (éd. Maelström, 2012).
On peut rencontrer Martin Wable sous les tropiques ou dans un café de capitale européenne. Né en 1992 dans le nord de la France, il a étudié à Paris et en Bretagne. Il a exploré plusieurs métiers du livre, depuis sa première collaboration en 2012 avec les éditions Maelström. De 2014 à 2020, on le trouvait à la direction de la revue Journal de mes Paysages, puis Nouveaux documents, ou assistant pour des maisons d'édition, principalement à Paris. Il publiait en même temps les ouvrages Prismes (La Crypte, 2014), Géopoésie (Cheyne, 2015) et Terre courte (Le cygne, 2019). Son travail d'écriture reflète ses voyages et ses questionnements sur le monde, la poésie étant pour Martin Wable une pierre angulaire dans plusieurs domaines culturels, qu'il s'agisse de géographie ou de politique.
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Une phrase libre et croissante se dérobe, une saison des pluies en lutte pour un autre ciel, chimie épaisse percée de cendre. Une branche à venir. Un cri. Sous les pleins phares. Rien que le corps.
Mathieu Tulissi Gabard est né le 3 mars 1986 à Pau. Il laisse de côté les prémices d'une carrière de footballeur au centre de formation du Montpellier Hérault Sporting Club pour se consacrer aux études littéraires. Il rejoint, à Montreuil, La Parole Errante d'Armand Gatti et Hélène Châtelain et participe aux expériences de créations théâtrales : Didascalies se promenant seules dans un théâtre vide et La Rose blanche.
En 2011, il fonde, avec Paul Carenco, l'Ecole Internationale Supérieure de Poésie Intercontemporaine (EISPI) collectif pluridisciplinaire à l'origine des Colloques poétiques nomades, du Blind-Text, du Catch Littéraire, du fanzine, du festival et du livre Cactus Calamité (Éditions Albache, 2017).
En 2013, il écrit, met en scène et joue la pièce de théâtre Princesse de terre brûlée, avec Angelo Destin (Studio DTM Paris, Festival Igloo Asnières, etc. ) ; en 2016, un solo : Voyages, les trains crient plus fort que les aigles (Ogresse Théâtre Paris, L'École Buissonnière Montjustin, Maison Pour Tous Albertine Sarrazin Montpellier, etc. ) ; puis, en 2018, avec Pierre Bertrand : En attendant les avions décollent (La Maison des 3 quartiers Poitiers, La Parade Métèque Montpellier, Café-Librairie Michèle Firk Montreuil, etc. ).
Il fait partie des anthologies Génération Poésie debout (Le Temps de Cerises, 2019) et L'éphémère, 88 plaisirs fugaces (Éditions Bruno Doucey, 2022), publie CRA - 115 propos d'hommes séquestrés (Éditions des Lisières, 2019 et Prix René Leynaud 2020) préfacé par Jean-Pierre Siméon, La Fleur du monde (Éditions Le Chant des Voyelles, 2020), Le mur derrière le sommeil (L'Échappée Belle Éditions, 2021), Rien que le corps (L'Échappée Belle Éditions, 2022). Il est publié aussi dans les revues GPS 11 (Plaine Page éditions, 2021) et VA ! (2022).
De 2017 à 2020, il fait poète public dans les rues et sur les places de Montpellier et dans des festivals (Wonder'fest 2018 Montpellier, L'École de la vie 2020 Montpellier, Oh ma parole ! 2021 Marseille.
Il danse dans les pièces et performances de la Compagnie Puls'Art : Angelus Novus (2019, Festival 48H Neukoln Berlin, Black Box Nice), Path Plasticity (2019, Crossing Borders Gand Belgique), Aire et Melted horizons (2021, Festival 48H Neukoln Berlin) ainsi que dans les créations vidéos du duo Chteh (2020). En 2021, il crée -HEA-, performance solo mouvement / texte (Hôtel d'Astier, Forcalquier), en 2022, la chaîne (La Baignoire, Montpellier) et Soigner la sortie (Festival du Bord du monde, Arboras). -
Péninsule est le troisième volet d'une trilogie initiée par Le Mur derrière le sommeil et Rien que le corps. Il est ici question de relation à l'espace et à l'autre, l'apparition d'un lieu et les perspectives qui s'ouvrent, entre architecture, langue et intimité.
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Perdre des plumes : Partir les retrouver
Joëlle Richard
- L'Echappee Belle
- Ouvre-boites
- 31 Janvier 2024
- 9782491991180
Quand Joëlle Richard s'installe à Fribourg en août 2008, elle ne connaît rien à la région. Rien, à part les souvenirs de sa grand-mère, placée en pensionnat chez les soeurs juste avant la Seconde Guerre - autant de saveurs douces-amères passées au tamis d'une mémoire sélective, qui ont imprégné malgré elle son imaginaire d'enfant. Pendant une décennie et demie, l'autrice confronte la légende familiale à la réalité. Très vite, son propre vécu se mêle à la danse. Amour, mort, ruptures, créations... Partout, ses pas croisent des images fantômes, des centaines d'empreintes rétiniennes surgies de son passé qui se juxtaposent avec son présent. Pourquoi retient-on certains événements et pas d'autres ? Comment les lieux façonnent-ils nos personnalités ? Entre identité, déracinement et temporalités qui s'entrechoquent, les spectres s'invitent, le besoin de raconter se fait impérieux. Mais les images zombies qui s'imposent n'ont pas de rouge à lèvres, elles ne se sont pas faites belles pour qu'on les couche sur le papier... Loin de proposer une image d'Épinal de la Suisse, Perdre des plumes - partir - les retrouver convoque nos disparues, nos extrêmes, nos passions, entre joie intense et noir profond, et s'appuie sur le particulier pour tendre à l'universel, vers quelque chose qui ressemble fichtrement à la vie.
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Sarah Mostrel, par une série de portraits, profils psychologiques caractéristiques de certains fonctionnements humains, nous raconte des bouts de vie déterminants, au milieu de gens qui se cherchent et qui cherchent leur voie. Elle parle des hommes et des femmes, de ce qui touche le coeur, évoque la part de l'enfance, de l'éducation, le formatage initial, la magie ou le désastre des relations amoureuses et décrit, à travers ses personnages, leurs aspirations, leurs sentiments, leurs ressentis, leurs difficultés : solitude, décalage, innocence bafouée, malentendus, incompréhension, recherches éperdues, absurdité d'un système, inadaptation d'avec la réalité, magie d'une rencontre, désillusions, amours heureux ou malheureux, émerveillement de l'inattendu. Ces croisements de destins nous entraînent dans une véritable traversée humaine, qu'est la vie.
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