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Petit Pave
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Les Soliloques du pauvre de Jehan Rictus (1867-1933) est un recueil de poèmes dont Mallarmé, «ému d'art», admira «la source humaine» et la «géniale» déformation de la langue. Cette oeuvre déborde largement le cadre des ouvrages argotiques. La présente édition critique du texte de 1903 (avec certaines des illustrations de Steinlen) le complète en tenant compte de celles de 1897 et de celles parues jusqu'à la mort de Rictus.
Un dictionnaire-glossaire final s'efforce d'éclairer la langue adoptée par le poète à la suite de ses devanciers (Richepin, Bruant).
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Je voyage au-dessus de mes arbres nocturnes dont les feuilles de songes s'égouttent me livrant leurs parfums étranges des arbres dont chaque branche conte les passants les pendus les aurores les orages. La nuit je déchiffre les pas j'invente des mots aux voix je m'étends comme se déroule l'ombre du soir, je me déroule comme s'apprête à bondir le serpent. "Veiller hors les murs" semble être le propos à la source de Veladores. Corinne Lagenebre a le don de l'ubiquité, de la projection, de l'empathie, de l'attention aux signes ténus des vies infimes, de l'abolition des frontières. Le réel absent envahit la vision intérieure en des intrusions presque fantastiques, les contours délicatement vulnérables au contact de l'extérieur se laissent compénétrer pour mieux se couler par l'imagination au champ du légendaire. Hier est aujourd'hui, ici est ailleurs, l'autre est soi-même, le pauvre est riche, et réciproquement. Un bel équilibre entre réel et imaginaire, sombre réalité et idéal lumineux se tisse par l'écriture d'une poésie simple dont les mots résonnent longuement. L'enfance aux "tresses de coquelicots blessés" pousse sur "l'arbre voyageur" son "cri de délivrance" "pour défendre les timides / les brimés les humiliés".
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Elaborées pour les ateliers d'écriture en milieu scolaire dirigés par l'auteur, les petites fables réunies ici ont été sélectionnées par les enfants eux-mêmes. On y croisera aussi bien un petit cochon en voyage qu'un pot à lait, un fantôme ou un grand- père dans son jardin. Une farandole d'animaux singuliers et d'objets hétéroclites pour s'initier à la poésie.
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Le présent ouvrage présente le même univers imaginaire saisi à travers les variations d'angle de trois oeuvres différentes et complémentaires. Univers déchirant et tragique de l'impossible amour, de l'étrangeté à soi-même, de la réalité fuyante, des visions, de la folie, de la plongée lucidement hallucinée dans la vérité humaine la plus profonde et la moins convenue. Servi, dans le récit et le théâtre, par un style limpide, cru, sensible, poignant, cet univers intérieur fait entendre, dans les poèmes, le verbe furieux, incandescent et obscène d'une bacchante surréaliste.
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Des feuillets, des mots vrais poèmes et nouvelles des Amis du Petit Pavé Faisant suite au collectif Sur un autre versant, le recueil Des feuillets, des mots vrais appelle à un nouveau voyage poétique. Entre prose, vers et nouvelles, les Amis du Petit Pavé laissent libre cours à la création littéraire.
Une véritable quête s'engage au fil des pages : celle de la recherche des mots justes, des mots vrais.
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Regard nomade ; petit guide pour voyages contemplatifs
Camille Ganne
- Petit Pave
- 1 Mars 2008
- 9782847121551
Quelques poèmes inspirés de monuments, paysages, rencontres, atmosphères... La poésie de Camille Ganne donne envie de voyager.
Ce petit guide contemplatif vous conduira sur les des portes du Sahara au marché du Pacifique, en passant par New-York, Corfou, Jaïpur ou Nouméa...
Un recueil à mettre entre toutes les mains...
Voyageur en rêve ou voyageur au long cours.
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Dis, papy, quand on est mort, c'est qu'on ne dort plus ?
Raymond Poirrier
- Petit Pave
- 1 Septembre 2005
- 9782847120820
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Avant de répondre à cette abyssale interrogation, lisez Même au rang d'homme, pour partie auréolé de la même distinction du Prix de Poésie Paul Fort en 2008, où l'humour, cette « politesse du désespoir », côtoie la nostalgie et la gravité.
Alors, routine ?
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Le haïku ; petit guide pour ceux qui n'ont pas le temps
Henri Brunel
- Petit Pave
- 1 Février 2000
- 9782911587443
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Le vent souffle ou s'engouffre dans la vie ici esquissée, dans les forces et les failles ; axes d'ancrage, basculements.Se côtoient la force du lien à la nature, à l'univers, ce qui lie à l'intime, la mémoire ou l'absence.Un recueil où se faufile une pincée de malice au gré du rebond des mots.Les sensations se déploient entre terre et chair, ombre et lumière.
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Deux auteurs, deux regards. Jean-Michel Delage a photographié Angers avec son téléphone. Ici, rien de touristique ni d'attrayant... Des bouts de ville captés au fil du temps. Promenades... Quant à Denis Péan, il s'empare de la ville par le petit bout de la lorgnette. Petites histoires qui s'imbriquent dans la Grande.
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Depuis que l'association ENCRE a lancé ce concept d'un nouveau recueil collectif de poésie sur le thème de l'apocalypse, ainsi formulé : Le monde ancien s'en est allé, un monde nouveau est déjà né : l'apocalypse, maintenant ?
Maints événements tendent à montrer que l'intuition était la bonne. Inutile d'en faire ici l'inventaire, le lecteur en trouvera suffisamment dans ce recueil, dont le moindre n'est pas, naturellement, l'enjeu climatique et la survie, à terme, de notre planète.
Cependant, pour citer le poète René Char : Le réel parfois désaltère l'espérance. C'est pourquoi, contre toute attente, l'espérance survit. Le lecteur trouvera donc également dans ce recueil des raisons d'espérer et des notes d'humour.
Car, contrairement à ce que beaucoup pensent, l'apocalypse n'est pas la fin de tout, et en particulier la fin du monde, mais une mort, certes à maintes choses et habitudes - dont le superflu -, qui laisse place à une vie nouvelle et une humanité nouvelle. -
Spécialiste du Moyen Âge, Jean-Pierre Tusseau a traduit de nombreux textes de cette époque pour les faire connaître aux jeunes lecteurs : Guillaume d'Orange, Raoul de Cambrai, Les Nibelungen, Le Roman de Mélusine, Le Roman de Merlin, Lancelot du Lac, Le Livre des Merveilles de Marco Polo et les principaux romans de Chrétien de Troyes (L'Ecole des Loisirs). Il est aussi l'auteur d'un roman de science-fiction : Et il ne s'est rien passé (Le Petit Pavé), de romans historiques : L'Affaire Attila et L'Iroquois blanc (Le Jasmin). Avec l'âge, il s'est intéressé au vieillissement : Avant j'aimais bien aller chez Papy et Mamie (Le Petit Pavé).
Il nous propose ici un recueil évoquant avec tendresse et émotion son itinéraire. -
Ce recueil de poèmes a été écrit avant la disparition d'êtres chers.C'était avant la foudre, la nuit, le chaos. Avant l'inéluctable, l'indicible.La beauté du jour, la fragilité, l'intensité de l'instant éclairaient la vie. Les paysages du monde ou le chemin de terre tout près offraient l'éphémère, l'émerveillement. La force de l'enfance, la bienveillance de la maison révélaient leur présence.Maintenant, il faut apprivoiser l'absence, retrouver, le soir, la confiance de l'oiseau.Sauver les mots d'avant, telle est la quête de L'étreinte du jour.Les illustrations de L'étreinte du jour ont été réalisées par Célia de Souza Andrade, peintre, dessinatrice et graveur. Après de nombreuses années passées à Paris, en 2020, elle a rejoint son pays, le Brésil. Certaines de ses oeuvres ont été acquises par des musées brésiliens, français et hollandais
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Daniel BROCHARD, « poète maudit » d'aujourd'hui, s'est donné la mort le 22 janvier 2023. Catherine ANDRIEU, son amie de toujours, lui écrit, si loin que l'ait emmené son essor, ce recueil dédié à sa mémoire.
Si loin que l'oiseau, plus qu'un livre d'hommage, est un livre d'orages. Il rend la vérité d'une relation complexe entre deux êtres inadaptés et épris d'absolu - l'un comme l'autre failles affamées d'ailleurs, béances de l'esprit ouvertes aux grandes traverses déroutantes de l'imaginaire.
L'entrechoquement des sentiments contradictoires, le chaos émotionnel, est la loi de cette relation. L'amour et la haine, bien sûr (dès le premier poème, qui donne la note de tout le recueil, et dans lequel les calembours crachent leurs sarcasmes désespérés) - et leurs nuances : tendresse, tristesse, attentes et espérances, désespoirs, ironie cinglante, douceur des souvenirs, compréhension, incompréhension, inquiétude, impatiences, appels et supplications, sentiment de proximité, effroi de la perte, reproches, accusations...
Catherine ANDRIEU est un esprit particulièrement lucide - quant à autrui, et quant à soi. Si pourtant l'exaspère, et l'excède et l'égare, le chaos émotionnel, c'est sans la diviser : car sa conscience réflexive sait la réunir à elle-même, par un détour qui la recentre. Ainsi, dans son art, dans sa poésie - comme peut-être dans tout Art, toute Poésie qui franchit les portes de corne et d'ivoire -, le chaos se révèle-t-il régime transcendant de la lucidité.
Si loin que l'oiseau est une oeuvre de haute vérité, poétique et humaine.
J.H. -
Ce livre est l'ouvrage d'un lettré.
Claude CAILLEAU est de la race des vrais écrivains, ceux qui ne visent pas le succès, mais cherchent l'absolu.
Qu'on y songe ! Quel projet suranné, et quel défi lancé à la face de l'immédiatisme contemporain ! Renouer, sous l'égide de Mallarmé, avec une prose poétique et subtile, attentive à sa chair, à sa sensualité de phrase musicale, et à sa chorégraphie picturale ! Tout est passionnant dans les choix de l'auteur : la typographie et la disposition visuelle, la ponctuation, le lexique, parfois archaïquement révérenciel (telle vaine), la syntaxe, annexée par le dire poétique.
Une respiration, tantôt pressée, tantôt alentie, tantôt suspendue rythme l'unique phrase. Le long serpentin inexorable de la vie ainsi se déroule, se réenroule, et, sans concessions aux facilités vulgaires, nous émeut, nous effleure, en profondeur, car l'émotion, ici, a la touche délicate, et frémissante, de l'essentiel.
Ce livre est l'oeuvre d'un Poète. -
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