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Rhubarbe
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Dans ce qui m'est apparu comme un long poème élégiaque qu'Emmanuelle Favier aurait pu écrire d'une seule traite, mais résulte d'un assemblage de textes publiés en revues entre les années 2013 et 2020, sa maîtrise de la langue fascine. La manière dont elle en joue, les registres qu'elle utilise pour traiter du plus intime, passant d'une apparente simplicité formelle aux sophistications du style, rappellent qu'elle est aussi une romancière d'exception: sa prose exalte sa poésie, comme sa «condition de poète» irrigue ses romans. Il faut la lire à haute voix pour entendre son chant, se laisser prendre par la main et affronter avec elle le vent et tout ce manque de courage.(Jean-Marie Blas de Roblès, extrait de la préface)
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Des poèmes du corps-à-corps amoureux marqués par les voyages, la mer, les ports.
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Dans une langue toujours gourmande, érudite mais aussi malicieuse, Vincent Wahl poursuit son exploration des enjeux de satiété, de ce que manger veut dire, après un premier volume, oeil ventriloque, paru en 2008. Se référant aux classiques de la gastronomie (Grimod de la Reynière, Brillat-Savarin...) comme aux pratiques contemporaines - voire futures -, établissant des ponts avec d'autres formes d'expression, cinéma, peinture, musique, éprouvant le pouvoir métaphorique de la nourriture, il délivre une poésie de la sensation première, une poésie du goût qui s'enivre de sonorités au moins autant que de saveurs.
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33 poemes composes dans le noir (pour jouer avec la lumiere)
Adeline Baldacchino
- Rhubarbe
- 31 Août 2015
- 9782916597973
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Tu construisla vie de l'autrefragileEt, un peu plus loin, cette questionqui est ton pèreDès les premiers vers de ce poème, unique mais composé en patchwork de mémoire, l'enjeu est posé, son titre explicité, semble-t-il. Mais le jeu des pronoms (je, tu, il), le passage des caractères droits aux italiques, laissent supposer d'autres silhouettes à identifier. Qu'y a-t-il donc à construire ? Un sens ? Un lien ? Une tonalité plutôt :aujourd'hui le temps est tendretristedirais-tumais toitu veuxqu'il soit tendreCes ombres, il s'agit bien ici de leur donner corps et sang, à partir de scènes remémorées, ou même inventées
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Près de 40 ans de revuisme avec Le Désespoir précisément, Le Crayon noir ou Décharge font de Jacmo une espèce de monument de la poésie française du tournant du siècle. Jacmo, c'est un personnage, presque une fiction à lui tout seul et nul ne sait bien qui il est, de quoi il vit, sinon de poésie. Jacques Morin, qui le connaît bien, retrace ici cette épopée, sous la forme faussement rigoureuse mais délibérément décousue du dictionnaire. On y retrouvera des noms parfois oubliés mais aussi beaucoup de ceux qui tiennent aujourd'hui le haut du pavé littéraire et qui ont un jour fait leurs premières armes dans Décharge. On s'y coltinera avec le papier kraft qui passe mal en photocopie couleur, l'encre qui devient visqueuse par temps de canicule, les enveloppes à affranchir, les salons à fréquenter, les plaquettes à changer et les abonnés qui rongent leur frein en attendant le prochain numéro. Et surtout, on y lira de la poésie, urbaine, bucolique, désenchantée ou enchanteresse, revendicative ou vindicative, mais toujours sans rimes ni autre raison que d'approcher un peu le coeur des mots, là où ça vit, palpite et crépite.
Et pour finir, Jacmo vous offre son anthologie personnelle de 33 poètes contemporains.
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A l'instar d'un Doisneau, Lucien Wasselin promène son stylo dans les rues des villes et villages de France et d'ailleurs. Mais là où le photographe révélait l'instant de poésie dans les scènes du quotidien, les petits clins d'oeil du hasard, le poète, lui, est assailli par la pesanteur du réel étouffant tout accès de poésie. Lucidité ? Pessimisme ? Le débat est éternel et Lucien Wasselin se garde bien de trancher. Mais avec ses mots simples, ses émotions d'homme intègre, ses convictions, il nous entraîne dans un road-movie, sinon tout à fait désenchanté du moins marqué par la conscience du temps qui, inéluctablement, abîmera les plus précieux souvenirs. La poésie n'est peut-être rien d'autre qu'une tentative désespérée de ralentir un peu le processus, une façon de continuer quand même à aimer le monde et les hommes.
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" Sans légende ", ce sont dans une langue lisible, à l'émotion brute, trois journaux successifs, journal de la nuit, du jour et du dehors. Trois attitudes. La nuit, c'est le regard introspectif de celui qui reste seul au monde et qui se creuse. Le jour, c'est une longue lettre sans réponses à l'autre, absent. Quant au journal du dehors, c'est le monde avec ses petitesses, ses lâchetés, ses horreurs économiques, qui s'impose au coeur des mots. Et le poète n'a pas le choix. Il doit faire avec, et tenter, vaille que vaille, de préserver le poème, superbement inutile, incapable d'influer quelque cours que ce soit, mais pourtant nécessaire pour coudre ensemble les mondes de l'intime et du public, du singulier et de l'universel.