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Textuel
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C'est une rencontre avec un auteur et les différentes facettes de son oeuvre que propose l'oeil du poète. Une rencontre en forme de parcours à travers un choix de poèmes : découverte pour les uns, invitation à la relecture pour les autres. Pour une poésie plus proche de nous.
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Garde-manche hypocrite est paru en 1996 aux éditions Fourbis. Il est désormais épuisé. Cette nouvelle édition, dans la collection « L'oeil du poète » aux éditions Textuel résulte de deux désirs : celui, d'une part, de Christophe Marchand-Kiss, d'accueillir pour la première fois un poète français contemporain, après d'autres, étrangers, tels Augustin Goytisolo, Eduardo Sanguinetti, Volker Braun, Oskar Pastior ou Durs Grünbein ; et d'autre part, de celui de Philippe Beck, de proposer une nouvelle « mouture » de Garde-manche qui, en son temps, fut salué pour ce qu'il est : une oeuvre novatrice quant à son propos, son vers et ses rythmes.
Cette nouvelle version n'est pas une correction, mais un nouveau livre.
Le second texte ne se substitue pas au premier, il s'y superpose. Des passages sont remplacés par d'autres : ce n'est que pour rendre clair le poème. Le vocabulaire est plus direct. Le tout est plus concis, ramassé, comme le vers, ce qui n'est pas sans rappeler des travaux récents de Philippe Beck (Aux rencensions, Poèmes didactiques).
Garde-manche deux, dans sa nouvelle version, est, comme le dit l'auteur dans son avertissement, la tentative de « jeter une arche depuis le premier temps d'un travail jusqu'à aujourd'hui, par le moyen d'une révision profonde ».
Arche qui nourrit la « conversation » entre deux textes, désormais différents.
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Passion Baudelaire ; l'ivresse des images
Jean-paul Avice, Claude Pichois
- Textuel
- Litterature Beaux Livres
- 4 Octobre 2003
- 9782845970892
Comment illustrer une vie, nourrie d'images impalpables, insaisissables et surnaturalistes ? Telle est la formidable gageure des deux auteurs. Avec près de 500 documents, Claude Pichois et Jean-Paul Avice débusquent les sources du monument poétique que constitue l'oeuvre de l'auteur des «Fleurs du Mal». Nous rentrons charnellement dans sa biographie par ses brouillons, ses épreuves corrigées, ses journaux intimes et les images peintes ou rêvées.
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Alter ego ; biography
Christophe Marchand-kiss
- Textuel
- L'oeil Du Poete
- 25 Février 2005
- 9782845971240
Alter ego n'est pas une histoire d'amour mais un trajet. Trajet entre deux êtres, qui ne va jamais d'un point A à un point B, mais qui s'arrête, reprend, glisse, fait volte-face et, parfois, disparaît.
Christophe Marchand-Kiss propose ici l'exploration d'un territoire sinueux : le marigot des désirs. Il s'agit pour lui d'ébaucher des contours, celui d'un bouquet de tulipes fanées ou celui d'un débord de la langue, pensée sur le mode d'un match de football où prose et poésie se disputent la balle.
Par des entrelacs litaniques et invertébrés, la langue est quadrillée, découpée, étirée, arpentée.
Divergences, convergences, raccords, fuites, là et autre part, le trajet de la langue va de soi jusqu'à la part de l'autre...
Les choses sont incomplètes, comme les êtres. D'où l'idée continuelle, dans l'agencement du livre, du biais, de l'oblique au lieu du frontal : « séquences, variations, disséminations : dans le pli on trouve ». De biais, il reste toujours quelque chose à atteindre. Boucles qui ne se bouclent pas, trous qui ne se bouchent pas. Voici non une poésie de l'apesanteur, mais une poésie qui s'agrippe au vide.
Une idée, effectivement, de l'incomplet. Ou plutôt de l'incomplétude, qui serait
le bonheur de l'incomplet.
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Que disait Baudelaire ? " Tu m'as donné de la boue et j'en ai fait de l'or.
" Dans son introduction au Discours sur le peu de réalité, André Breton ajoutait : " je cherche l'or du temps. " Cet or philosophal, nous l'avons trouvé. Le voici, dans son écrin rouge et noir, sous la forme de blocs de métal précieux à l'état natif. Si l'écrivain fait oeuvre d'alchimiste, c'est dans le laboratoire secret de son écriture que se cachent les plus beaux spécimens de ses transmutations. L'Or du temps offre un accès direct à des manuscrits d'exception, enrichis de l'apparat critique nécessaire à un tel privilège : lire le texte in statu nascendi.
Voici deux recueils stupéfiants, Hombres et Chair, que Paul Verlaine nous a légués à l'état d'autographe, encore hérissés de ratures, tels qu'il venait de les achever, comme une sorte de testament. Ces textes flamboyants, restés inédits de son vivant, ne sont pas seulement des oeuvres majeures. Ce sont des coups de force d'une extrême dissidence qui révolutionnent l'image de l'oeuvre, aux antipodes de Sagesse.
De quoi s'agit-il ? D'un cri d'amour au masculin avec Hombres, d'une sanctification du sexe féminin avec Chair.
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" Nos yeux se sont manqués.
Nos gestes n'ont plus e symétrie. Nous nous épions à la dérobée comme des inconnus ou des chiens qui vont mordre. " Segalen. C'est une rencontre avec un auteur et les différentes facettes de son oeuvre que propose l'oeil du poète. Une rencontre en forme de parcours à travers un choix de poèmes : découverte pour les uns, invitation à la relecture pour les autres. Pour une poésie plus près de nous.
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C'est une rencontre avec un auteur et les différentes facettes de son oeuvre que propose l'oeil du poète.
Une rencontre en forme de parcours à travers un choix de poèmes : découverte pour les uns, invitation à la relecture pour les autres. Pour une poésie plus proche de nous.
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Les lettres manuscrites de Rimbaud, d'Europe, d'Afrique et d'Arabie
Claude Jeancolas
- Textuel
- Litterature Beaux Livres
- 24 Octobre 1997
- 9782909317441
Pour la première fois se trouvent réunies autant de lettres manuscrites du poète. Elles proviennent de toutes les périodes de sa vie et constituent un véritable journal intime qu'aurait tenu, au jour le jour, l'auteur des Illulinations.
Parce que les trois premiers cahiers reproduisent les fac-similés des manuscrits, le quatrième qui les transcrit ne pouvait être que fidèle, exact, respectueux du texte comme aucune édition ne l'a été.
Les commentaires, volontairement sobres, situent la lettre, la décrivent matériellement, et racontent ses cheminements jusqu'aux collections actuelles. Ce travail précis est le fruit de la traque passionnée que mène, depuis plus de quinze ans déjà, Claude Jeancolas sur les traces de Rimbaud.
D'abord en Europe à travers ses lettres fougueuses sur sa vision de la poésie et de l'écriture et ses lettres passionnées d'amour, puis aux confins des golfes d'Arabie et dans les déserts d'Afrique.
Une vingtaine d'inédits dans cette dernière période éclairent d'un jour nouveau ce qu'on savait du convoyeur d'armes et du négociateur : sa rigueur dans les comptes, son honnêteté, son acharnement à recouvrer les dettes du roi envers ses amis.
Enfin, c'est le retour, la maladie et les lettres déchirantes à sa mère et à sa soeur.
Aucune biographie ne saurait être plus émouvante. Entrer dans cette intimité, par effraction en somme, nous trouble plus encore par la vision sans entraves de la lecture directe de l'écriture originelle.
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Ce recueil offre pour la première fois au lecteur français l'une des oeuvres les plus méconnues et les plus originales de l'avant-garde européenne des années 20.
D'un format inhabituel pour la collection, cet ouvrage se présente comme un beau-livre mettant en avant, sous la forme d'un magnifique album grand format, le jeu visuel et spatial auquel s'est livré le poète et restituant avec fidélité l'interprétation typographique des éditions originales flamandes. Paul Van Ostaijen (1896-1928) est un avant-gardiste qui a marqué le paysage littéraire flamand des années 20 : il a introduit en Flandres ce que l'on a appelé « l'expressionnisme humanitaire », a révélé le cubisme à ses contemporains et traduit le premier les nouvelles de Kafka. La traduction par deux spécialistes de la langue néerlandaise, Jan Mysjkin et Pierre Galissaires, de quatre de ses recueils, Les Fêtes d'angoisse et de peine, Ville occupée, Poèmes posthumes des années berlinoises et Jazz-Banqueroute est inédite. Malgré son originalité, la poésie de Paul Van Ostaijen n'a pas été traduite en français, excepté un recueil posthume, Nomenclature, publié en 2001 chez Farrago. Paul Van Ostaijen fut un défenseur de l'émancipation flamande et ses attaques contre le primat Mercier, qui avait comparé la langue flamande au grognement du cochon, lui vaut trois ans de prison. D'où le titre de cet ouvrage. En proie à d'incessantes poursuites judiciaires, il part en 1918 pour Berlin (il y demeurera jusqu'en 1921), où il fréquente les groupes de gauche, Der Sturm et le Dada-club. Ville occupée constitue d'ailleurs un condensé de ces formes nouvelles : cubisme, dadaïsme, futurisme, mais sa grande originalité réside surtout dans l'approche visuelle et graphique qu'il a su donner à ses poèmes : disposition spatiale, jeu des typographies, des corps, des styles et des blancs dans la page.
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Ce sont des noms de lieux, des noms propres de couleurs, des noms perdus, des noms qui en disent long. Poèmes ou récits, poèmes traversés par le récit, ou comme le dit Patrick Beurard-Valdoye, par le narré, qui inventent à nouveau le nom, le font vivre au-delà de la surface des choses. Un imaginaire qui perturbe le sens, pervertit le dictionnaire, abstrait le nom des pesanteurs propres à son usage conventionnel pour le rendre à ses mémoires et à ses histoires multiples.
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Une maquette à l' " Echelle I " a pour but de représenter en totalité ou par tronçons un modèle en grandeur réelle, ce qui suppose un rapport d'égalité entre le modèle et le prototype. Il en va de même à l'échelle d'une vie, où l'on se mesure à l'autre pour être soi. Ce réajustement constant crée un sens en dépassant l'idée première, et le poème esquissé ainsi en rêve ou dans la rue serait ce compromis nécessaire entre un désir plus fort que son objet et un schéma qui ne peut s'avérer exact qu'en ignorant ses propres règles. " Echelle I " se veut un parcours qu'on ferait droit devant soi, de nuit ou juste avant l'aube, dans un univers de banlieue, par intériorisation du dehors et sans préalable. Dominique Grandmont
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Je vais me regarder dans le miroir pour savoir qui je fus mais, comme l'eau, le miroir est changeant et ce que je suis devenu est changeant. C'est une rencontre avec un auteur et les différentes facettes de son oeuvre que propose L'oeil du poète. Une rencontre en forme de parcours à travers un choix de poèmes : découverte pour les uns, invitation à la relecture pour les autres. Pour une poésie plus proche de nous.