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Francois Baudez
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Une belle rencontre a eu lieu entre ces trois poétesses et moi. Un lien d'amitié et d'amour s'est créé entre nous ! L'amitié au féminin, je les cite : ALBA, ANA PAULA, ILDA, ces écrivaines dont les prénoms sont sous le signe de la lettre A, comme Amour de la Poésie. De cette belle rencontre est né un livre ! L'Essence de la Poésie, que je garde dans un précieux coffret. Ces textes nous invitent à la découverte de la nature, de la vie, de l'enfance, de l'amitié, et surtout du grand Amour qui les unit. Chères lectrices, chers lecteurs, je vous souhaite un merveilleux voyage vers un autre Brésil ! Bonne lecture ! Sous le titre L'essence de la poésie, ce recueil se compose d oeuvres de trois poétesses du Brésil, et plus précisément du Rio Grande do Sul, l'Etat le plus méridional du pays. Il est bordé par l'océan Atlantique. L'Argentine et l'Uruguay sont à ses frontières. J'aime l'ordonnance soignée et vigoureuse de leurs vers. Elles ont su donner à chaque mot son poids, à chaque phrase sa gravité. Leurs poèmes n'ont pas moins de force que d'élégance. Le langage poétique ouvre inévitablement par moments les profondeurs de la tradition antique et immortelle. Athanase Vantchev De Thracy.
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Lors de la Grande Peste qui, de 1347 et 1352 tua entre 30 et 50% des européens, l'omniprésence de la mort souligna avec violence la brièveté et la fragilité de la vie, thème accompagné d'une « âpreté à vivre », avec la recherche de joies et de plaisirs, comme dans « le Décaméron » de Boccace. Dans les années, siècles qui suivirent, elle inspira de nombreux poètes. Chronique d'une mort annoncée, aurait titré Gabriel García Márquez.
La pandémie actuelle, dont on nous annonce interminablement la fin, a conduit Michel Béatrix à s'inscrire dans ce mouvement. Au fil des confinements, couvre-feux et restrictions de l'année 2020, il a composé des journaliers qui se trouvent rassemblés ici. Ces textes mettent en exergue certaines de nos fragilités, heureusement contrebalancées par une formidable sensibilité aux choses et au souffle de ce monde, avec parfois, qui transpire, une colère sourde contre les affres du temps.
C'est aussi ce qui transparaît dans les oeuvres d'Hervé Tharel qui ponctuent ce journalier. Elles nous invitent à jouer du regard et à déambuler dans la métaphysique du beau.
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Vois !
Sérénité de l'antilope survivante broutant à côté de la sacrifiée, Nonchalance du fauve étendu dans le soleil couchant Qui contemple, rassasié, les troupeaux apaisés.
Paix d'une mer d'huile, Absolue osmose du ciel et de l'eau, Calme, immobilité.
La beauté est un tout, Rien n'est dérisoire, même la vie, La goûter n'est pas vanité, Savoir qu'on la perdra, épreuve de vérité.
Béni soit le nom du Seigneur attaché à la Beauté du Monde.
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Tous les poèmes du grand poète qu'est Aguinaldo de Bastos sont d'une beauté rare, comme l'est le ciel parsemé d'étoiles qui brillent profondément pour éclairer nos âmes. Aguinaldo a le talent de nous faire rêver au travers de ses textes magiques remplis de beauté, de force, d'amour, de passion et de lumière.
Aguinaldo de Bastos exploite ingénieusement les ressources de la langue lyrique, on y sent couler toute la sève créatrice de son être qui se déplace des faits vers les sentiments. Ainsi arrive-t-il à épurer la forme et à éloigner de son chant toute futilité. Cette élégie philosophique se développe avec la clarté d'une démonstration.
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C'est au cours d'une belle cérémonie, où Eliane Mariath Dantas agissait en tant que présidente de la Fédération des Académies des Arts et Lettres de Rio de Janeiro, qu'est né notre rêve de promouvoir, traduire et éditer les écrivains, écrivaines, poètes et poétesses de Rio de Janeiro et de rendre hommage aux Français au travers de cette belle anthologie intitulé Les poètes brésiliens à Paris. Ici, c'est la poésie qui nous emmène à Rio : au pays du soleil, de belles plages, de la beauté, de la musique : Rio la Ville merveilleuse, terre de la coupe du monde, des Jeux olympiques, est aussi une terre de passionnés de l'Art et des Lettres. Le Brésil a toujours été une terre célèbre pour ses pierres précieuses. Mais la poésie est elle aussi un joyau non moins précieux. Cet ouvrage est une pierre rare taillée pour vous en plus de trente facettes pour mieux en exhaler l'éclat et la beauté. Chaque artiste fait à la fois ressortir son talent et celui des autres participants à ce recueil, tant les oeuvres ont été bien sélectionnées pour montrer la vitalité de la tradition poétique de Rio, tradition qui est aussi, avec ses spécificités régionales, celle de ce pays-continent tout entier. Diva Pavesi Et voici que soudain, la Poésie a uni, comme par magie, deux pays éloignés, deux langues aux racines semblables, deux villes : la Ville lumière, et la Ville merveilleuse. Le portugais et le français réunis, la tour Eiffel et le Christ Rédempteur s'étreignant à travers les rimes, inspirés par l'amour et illuminés par les couleurs d'un idéal. Voici des Poètes brésiliens qui se révèlent à l'essence française à travers leur héritage culturel et leurs histoires. . et en plantant dans le ventre de la Terre des graines qui naissent poèmes, qui germent en livres et qui fleurissent sous forme de pétales veloutés de pure poésie. Eliane Mariath Dantas
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Pourquoi ai-je écrit de la poésie ? Je suppose que c est dû à l'exaltation qui s'empare de moi « sans ma permission », et qui m'a, depuis longtemps, amenée à prendre des notes imprégnées de sentiment qui, à la longue, sont devenues des poèmes. De même, il y a eu le désir d'aller de l'avant par rapport à la poésie et aux poètes qui m ont précédée. Cette façon d'agir semble proche du mode d'écrire, étant donné la présence des choses dans le monde et le vide entre elles et nous. C'est dans ce désert que les yeux du poète deviennent plus perçants et que leur vision provoque la naissance de la poésie. Chaque poète appartient à son temps, à sa génération, toujours seul malgré le soutien de ceux qui nous sont proches et nous comprennent. Alcina Morais
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Voix de femme lyrique et sensuelle, habitée par de grandes figures mythiques, atemporelles, et d'abord celle de l'ardente Marie-Madeleine, « la belle apôtre ». Voix qui célèbre notre nature sauvage et nourricière, l'arbre, le jardin, tout autant que l'autre, notre autre, et toujours notre capacité de renouveau. Une poésie quasi mystique et simple à la fois, à se dire, comme une chanson, à vivre comme une pause, une méditation dans la nature, seul(e) ou avec son amour.
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Eric Chassefière est physicien et travaille dans la recherche scientifique, s'intéressant au fonctionnement et à l'évolution des climats des planètes. Sa poésie s'inscrit également dans une démarche de chercheur, la quête consistant ici en une tentative de réécriture permanente de la mémoire, mémoire qui donc se modifie, s'enrichit d'éclairages nouveaux qui peu à peu en modifient le cours, la multiplient et par là-même ne cessent d'agrandir le champ de perception et d'interprétation de l'instant présent. D'où l'importance, peut-être, dans cette poésie, de l'arbre, du vol de l'oiseau, de la rencontre du jour et de la nuit, l'un envers de l'autre. Poésie d'images, où le poète se sent plus proche du peintre que de l'écrivain, poésie d'écoute aussi, avant que de parole, où le poème est d'abord dans la résonance qui succède aux mots dans le silence. On pense à ces images silencieuses et flottées, dans ces dispositifs optiques qu'on appelle "camera oscura", qui viennent s'imprimer sur la paroi d'une chambre, images comme assombries, car la condition de la netteté de l'image est la finesse de la pupille d'entrée de la lumière, et l'image n'est parfaitement nette qu'à la condition d'être presque parfaitement noire. Etrange paradoxe, qui n'est pas sans rapport avec la disposition d'esprit qui a présidé à la composition de ce recueil.
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Une anthologie, c'est difficile à réunir, c'est choisir le meilleur de ce qu'on écrit et tenter de dégager, d'un recueil l'autre, leur ligne de crête. C'est épurer, purifier et c'est aussi sacrifier ce qu'on croit moins abouti dans l'oeuvre d'écriture. Il se trouve que, tout en préférant la tentation du parfait, j'aime dans le texte l'incertain, l'instable, l'hésitant et jusqu'au tremblant lui-même. Cela, ce type d'incertitude émouvante, est loin d'être absent de l'ensemble anthologique constitué par Hélène van den Hove, ouvrage qui retient les textes les plus significatifs à ses yeux d'une poétesse que l'on sent profondément inquiète et vulnérable. En un mot, blessée. Salah Stétié
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Ce recueil comporte six parties dont les trois premières sont écrites entre l'adolescence et la majorité. Elles reflètent les problèmes rencontrés à cet âge, en particulier ceux occasionnés par le relationnel avec le sexe opposé.
Dans les trois dernières parties, certains poèmes écrits beaucoup plus tard traduisent un état d'âme différent, en accord avec les sentiments liés aux difficultés rencontrées aux diverses périodes de l'existence.
Mais c'est toujours son émotion que l'auteur cherche à faire partager à ses lecteurs, car il ne peut exister de poésie sans émotion.
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« . J'ai composé ce livre de poésies, L'enchantement des chants, afin d'arracher le masque de mon existence et de tout ce à quoi j'ai été confronté avec un immense plaisir ou un énorme chagrin, mais qui n'est que la vérité d'une vie, dont je ne sais si j'emporte les nostalgies ou si je suis content au moment où je l'écarte. Après tout, coopérer à tant d'irrespect, faire partie d'une humanité controversée, être un acteur de ce mauvais roman où le respect, l'éducation, la liberté et le sentiment d'amour envers son prochain ont été absents la majeure partie du temps où j'y ai participé. Mais probablement, si le « Tout » existe ou si le « Rien » est la plus grande des vérités, je reposerai devant ce que j'ai toujours recherché, la paix. »
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Trilogie du bleu ; de la mer, de l'aube et du grand vent
Luiz de Miranda
- Francois Baudez
- 8 Mars 2010
- 9782846682473
« C'est avec des vers de cette excellence, c'est avec cette cadence débridée de mots, que Luiz de Miranda s'élève au premier plan de notre poésie au seuil de ce temps. La beauté de son rythme, d'une grande précision technique, s'offre avec naturel, sans trace d'effort apparent. Dans ce grand mouvement, qui va des Premiers Chants, de Gonçalves Dias, à la Trilogie, du bleu, de la mer, de l'aube et du grand vent, s'étend toute une conquête de la parole poétique au Brésil. Les poèmes réunis dans ce volume nous font penser à Paul Claudel, qui dit que la poésie est une prière et que ce n'est que par elle que nous parviendrons au salut. Ainsi est l'explosion langagière de Luiz de Miranda, qui ne s'épuise pas dès le premier contact. Elle reste vivante dans notre mémoire, riche, claire, toujours à conquérir. » Antonio OLINTO (1919 - 2009) - Membre de l'Academie Brésilienne des Lettres
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« La poésie d'Aguinaldo de Bastos est un pur enchantement, tant l'homme est marqué par le sceau des Muses. Il appartient aux grandes dynasties des poètes sans mort. Le Verbe, voici la vraie patrie d'une âme qui a connu le haut savoir d'aimer les choses simples. Quel art parfait que celui de pouvoir étreindre le monde avec une si grande force de rigueur et de douceur ! Ses vers, c'est le chant essentiel du coeur. C'est l'hymne d'un esprit qui rend hommage à nos frères noirs soumis à la plus hideuse humiliation par des hommes sans trace d'humanité. Aguinaldo leur ouvre le caveau de son coeur où leur souvenir sera plus heureux que dans les sépulcres en marbre voués à la destruction par le temps. On ne peut qu'aimer cette poésie majestueuse, ces vers aux splendides accents homériques, surtout l'Homère épique de l'Odyssée. Il y a également des échos du génie de Virgile contant le voyage d'Enée à travers les houles furieuses. Les vibrations de la mer s'infusent dans plusieurs de ses strophes. Les palpitations aussi des coeurs de ceux qui vont mourir, victimes qui vivent en lui et à qui sa voix donne une voix et ses yeux, des yeux. » Athanase Vantchev de Thracy
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Guilem nous fait vivre, nous fait rêver, mourir et renaître. Cette chanson est un signe de renaissance, d'un nouveau départ plein d'Amour et d'espoir. Chanter, c'est arracher de sa plus profonde souffrance les sons, les mots d'une espérance. D'une nouvelle vie pleine de beauté et lumière.
Diva Pavesi
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Né en 1957, au beau milieu de nulle part, dans une ferme de la campagne normande, sa santé fragile ballotte son enfance dans des établissements de cure thermale et des sanatoriums, lesquels handicapent fortement sa scolarité. Issu d'une famille ouvrière, il abandonne rapidement les études pour vivre en pratiquant trente-six métiers. Après avoir été transfusée et contaminée par le VIH, sa femme décède en lui laissant deux enfants. Pour atténuer son mal de vivre, il s'adonne à l'étude du grec, de la philosophie et de la poésie, qu'il publie en revues et en anthologies. L'ouvrage présenté ici s'est constitué au gré du temps, avec, comme fil directeur, le désir d'égayer ses enfants à travers les contes et fables.
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Traces, évanescences, le temps se lassera-t-il ?
Yann Delamaire
- Francois Baudez
- 26 Octobre 2007
- 9782846681674
Comment décrire la vie, nos émotions, les parcelles de notre histoire ? Yann Delamaire qui a gardé de sa carrière de traducteur le goût des mots, des sonorités, des rythmes, nous compte la vie par sa plume légere et poétique. Traces, évanescences le temps se lassera-t-il ? phrase qui fleurie de sa main, qui est autant un titre qu'un poème, se verse avec force et délicatesse, nous invitant comme un parfum qui s'entête a nous partager sa singularités en y trouvant refuge dans le livre.
Pas de long discours, mais un poète qui ne cesse de livrer ici quelques impressions intimes qui rejoignent sa réflexion. Puisse-t-il trouver un écho chez le lecteur, à la fortune du vent.
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Certains jours se regardent par le contour leur pureté paraît si retirée du monde inaccessible au souvenir l'éternité du désir donne au trait la qualité d'une caresse qui enfante D'autres jours sont aussi ronds que des ventres enceints d'être mal gouvernés mères des songes et des sphynx vos mains connaissent-elles l'amour avant les yeux Si pures sont les formes que les comparaisons sont ardues table ou pain à qui et quoi ressemblons-nous visages de vierges de bandits bergers d'étoiles Entre les parenthèses du dessin des mots s'épanouissent écoutez vous qui voyez l'énorme chaos rouler sur les surfaces à peine empreintes L'histoire d'une image passe la route au peigne du hasard d'où s'élèvent des tours comblées de vent contraire Penchées par les orages printemps qui venez Aimez-nous.