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Natacha Guiller décrit le quotidien depuis longtemps. Pendant des années, elle n'a pas dit un mot mais s'est affairée à les aligner sur tous les supports qui traînent, ainsi conserve ds archives phénoménales qu'elle numérise indûment. Elle porte toujours sur elle une panoplie de carnets de transposition, rapide coup de crayon. Ces dernières années, sa propension à manipuler la langue a pris une ampleur plus pandémique, débordant sur les murs, son propre corps, jusqu'à se prononcer à voix haute.
N
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William Burroughs vs formule-mort
Ossang F.J
- Nouvelles Editions Place
- Particuliere
- 25 Novembre 2009
- 9782858939091
ii a tourné 3 longs métrages: l'affaire des divisions morituri (france, 1984), le trésor des îles chiennes (france-portugal, 1991) qui a reçu le grand prix du festival de belfort, et docteur chance (france-chili, 1998) - et prépare un nouveau film pour 2007: la succession starkov.
son court métrage silencio (prix jean vigo 2007) est présenté au festival de cannes en 2007. " chez ossang, burroughs succède directement à eisenstein en théoricien du montage ", vincent deville, in jeune dure et pure - une histoire du cinéma d'avant-garde et d'expérimentation en france (cinémathèque française, mazzotta, 2001). différents tributs et hommages lui ont été consacrés par les festivals de la rochelle, bruxelles, kiev (ukraine), puchon (corée), buenos-aires (argentine), montevideo (uruguay) ou les cinémathèques de paris et lisbonne.
à ce jour, il a publié une dizaine de livres (poèmes, récits, journaux de voyage) parmi lesquels le berlinterne (1976), les guerres polaires (1984), génération néant (1993), au bord de l'aurore (1994), les 59 jours (1999), landscape et silence (2000), tasman orient (2001), cet abandon quand minuit sonne (2005). depuis 2006, seventeen records a entamé la réédition cd des albums de mkb fraction provisoire.
déjà paru : terminal toxique (1982/2006)
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Serge Pey ; la bouche est une oreille qui voit
Arlette Albert-birot
- Nouvelles Editions Place
- 27 Juin 2006
- 9782858938421
Rien de plus difficile que de pénétrer dans l'univers poétique de Serge Pey. Être polymorphe, il est poète, récitant et acteur, et n'hésite pas à allier deux formes d'expression, en apparence contradictoires : l'oralité et l'écriture. De cette union hybride est née la « poésie-action », dont Serge Pey tente d'explorer les moindres aspects, à la fois dans ses poèmes et dans ses performances.Arlette Albert-Birot nous propose de découvrir l'oeuvre du poète à travers l'homme. Elle nous en avertit d'emblée : « On ne trouvera ici ni un essai sur Serge Pey ni une analyse de sa poétique. J'ai d'abord admiré l'oeuvre puis j'ai appris à aimer l'homme ; je ne peux plus séparer l'un de l'autre. »Elle met à nu les multiples facettes de ce « tisserand des mots » : poète démiurge, poète acteur, poète « marcheur » et engagé, « champteur » - car tout poète est un créateur de champ - ou encore, « poète aux bâtons ». Serge Pey aime cette dernière appellation. En effet, le bâton est au centre de sa poétique et symbolise la poésie-action : « Entre l'auditoire et lui, il y a le bâton ; il figure le concept de poésie-action, comme un trait d'union qui sépare. »Le lecteur n'a plus alors qu'à emboîter le pas au bâton du pèlerin-poète et à se laisser guider, par Arlette Albert-Birot, dans la demeure mystérieuse d'un poète composite.Serge Pey est né le 6 juillet 1950 à Toulouse, où il vit toujours. Il mène un travail singulier dans la poésie contemporaine française. Poète visuel, il écrit souvent ses textes sur des bâtons de châtaignier avec lesquels il réalise scansions et performances. Son art particulier mêle à la fois des aspects du happening, de la poésie d'action, du rituel et de l'agit-prop. En France, ses performances ont été présentées sur tout le territoire (Marseille, Toulouse, Auxerre, L'Échelle, Reims, Chaumont, Avignon, Brest,...) et diverses fois au Centre Pompidou, au Marché de la poésie, à l'Odéon, à la Mutualité.... Acteur du groupe international de la poésie directe, il se produit fréquemment à l'étranger, souvent entouré de ses amis, artistes et musiciens. Il s'est ainsi rendu au Mexique, au Maroc, en Espagne, au Chili, en Argentine,...Son oeuvre multiforme, écrite ou enregistrée, est traduite dans plusieurs langues et a été couronnée par les prix internationaux de poésie francophone Wallonie-Bruxelles et Yvan Goll, qui lui ont été remis en 1989 et 2001.En 1980, il crée le Festival international des poésies contemporaines de Toulouse. Docteur ès lettres (Philomèle ou la langue arrachée), il enseigne la poésie contemporaine au Centre d'initiatives artistiques de l'Université de Toulouse-Le Mirail.
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Stanislas Rodanski ; une folie volontaire
Alain Jouffroy
- Nouvelles Editions Place
- 20 Juin 2002
- 9782858936793
« Par snobisme de l'absolu, Bernard Glücksmann a fait de Stanislas Rodanski un mythe, qui n'est pas seulement personnel mais se veut éternel, entre El Desdichado de Nerval et ce qu'il appelait les Ratés de l'Aventure. » Bernard Glücksmann est le véritable nom de Rodanski, que ses amis et lecteurs connaissent aussi sous le nom de Lancelo ou encore Tristan. « Absolument moderne » Rodanski a longtemps traqué la « femme-fatale » et a fait de sa vie un roman policier, d'un genre inclassable, à l'image de son texte La victoire à l'ombre des ailes. Cette modernité et cette marginalité sont présentes dans le texte d'Alain Jouffroy. Ami intime de Rodanski - ils ont partagé une chambre rue du Dragon - l'auteur de l'essai relate cette « amitié plus que singulière » faite d'envoûtement mutuel avec un homme dont l'identité « était imaginaire ». Suivi d'une anthologie comprenant plusieurs inédits, le texte d'Alain Jouffroy est d'une force rare, on le sent habité par l'âme de Rodanski, qui est « toujours là, derrière et devant toutes les portes-fenêtres ».Né à Lyon en 1927, Stanislas Rodanski publie la première revue surréaliste d'après-guerre : Néon, mais est vite expulsé du groupe de Breton, pour « travail fractionnaire ». Rejeté par sa famille et par les surréalistes, il se trouve dans un vide absolu et entre bientôt en « folie volontaire ». Il va passer les vingt-sept dernières années de sa vie enfermé, en prison et surtout à l'asile psychiatrique de l'hôpital Saint-Jean-de-Dieu à Lyon.Claude Tarnaud, ami de Rodanski et de Jouffroy, écrit dans les années 40 : « l'acte le plus scandaleux est de se taire. » Alain Jouffroy a fait sienne cette devise et a publié en tout 120 livres, et notamment Le temps d'un livre qui retranscrit ses rapports avec Rodanski.
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L'êcre et l'étrit
Hubert Haddad
- Nouvelles Editions Place
- Dessins D'ecrivain
- 15 Novembre 2016
- 9782858939916
« Peindre, composer, écrire : me parcourir. Là est l'aventure d'être en vie », déclarait Henri Michaux. Et Hans Bellmer, de son côté : « En vérité l'être humain connaît moins encore son langage que son corps ». Reptile contemplatif, le peintre parfois s'insinue dans les fissures et les trouées du poème. Le peintre s'empare d'une parole sienne et l'incarne aux dépens du sens premier.
Illisibilité en retour du poème qui traverse la matière. Cet à côté du langage dont l'épaisseur toujours à déchiffrer se profile, le poète le manifeste en diverses épreuves sans lien apparent, loin des diktats de la série qui bien souvent arriment «l'artiste-peintre». Le clivage corps/langage bientôt s'efface ou cicatrise, et l'être se perd dans l'écrit autant que l'écrit dans l'être.
L'êcre s'étrit alors au coeur du balbutiement. H.H.
L'êcre et l'étrit, un livre aux poèmes dessinés, en traversant 170 ans de traces dessinées de Delacroix à Unica Zürn en passant par Cézanne, apportent une nouvelle pierre à l'édifice poétique très mallarméen du dialogue entre l'être et l'écriture.
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Quarante poèmes courts pour une longue séparation
Nedim Gürsel
- Nouvelles Editions Place
- Place En Poche
- 15 Novembre 2019
- 9782376280583
À un moment de sa vie, surgit d'outre-Atlantique une femme qui inspira ces courts poèmes érotiques sous forme de haïkus. Il n'a pas toujours respecté les dix-sept syllabes tout en se conformant à la structure et parfois aux règles du genre japonais. Ces courts poèmes furent d'abord publiés dans des revues littéraires turques, puis dans un petit recueil qui eut un écho certain dans les milieux littéraires. Premier recueil de poèmes « adultes » de Gürsel, il s'agit aussi d'un seul et grand poème que l'on peut lire comme un récit (mais non linéaire) composé comme un collage d'instantané et de fulgurance : une narration sans temporalité mais structuré par un fil à deux âmes : l'amour et le désir.
Nedim Gursel -
Lokenath Bhattacharya ; l'autre rive
Marc Blanchet
- Nouvelles Editions Place
- 18 Juin 2001
- 9782858936151
Découvert en France par Henri Michaux, avec lequel son écriture a plus d'un point commun, le bengali Lokenath Bhattacharya, né en 1927, déploie un univers romanesque et poétique hallucinant, imprégné des mythes de la civilisation hindoue mais aussi tributaire de l'aventure d'un individu vivant aujourd'hui à Paris et qui a su unir Orient et Occident. Poète bengali le plus traduit depuis Tagore, publié entre autres par Fata Morgana, Le Bois d'Orion, Gallimard et les Éditions du Rocher, Bhattacharya a reçu le prix France Culture Étranger en 1999. Prodiges, craintes, merveilles, espoirs et blessures peuplent les textes poétiques de cet auteur, avec un questionnement fait à soi-même et au lecteur dans lequel se retrouve le concept de négation cher à la philosophie indienne. Univers sensuel, enivrant, violent, la poésie de Lokenath Bhattacharya naît souvent du même lieu : la chambre, espace de toutes les émotions et de tous les possibles.
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Paul Valet ; soleil d'insoumission
Jacques Lacarrière
- Nouvelles Editions Place
- 30 Octobre 2001
- 9782858936472
Paul Valet : ni le nom ni l'oeuvre n'éveilleront d'échos sensibles, l'auteur n'ayant rien fait pour qu'ils soient connus au-delà de son cercle intime. Il ne fréquenta jamais les milieux littéraires, se vouant corps et âme à ses tâches médicales car il était médecin généraliste dans la banlieue sud de Paris. Le nom même de Valet est en soi un masque, un pseudonyme cachant son véritable nom, celui de Georges Schwartz né en Russie en 1905 d'une famille aisée qui dut émigrer en Pologne après la révolution avant de s'installer définitivement en France en 1924.Mais il se savait avant tout poète, viscéralement poète. Il se voulut donc toute sa vie au service de la poésie, d'où ce pseudonyme de Valet, le serviteur. D'où aussi cette oeuvre exigeante et unique, ardente et implacable, ce parcours - voire ce chemin de croix - d'un homme et d'un poète à vif, sans concession ni soumission aux modes de son temps, ni aux dictacts d'ordre politique, religieux ou philosophique.
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Matthieu Messagier ; l'arpent du poème dépasse l'année-lumière
Renaud Ego
- Nouvelles Editions Place
- 31 Octobre 2002
- 9782858936816
En écho à la discrétion farouche de Matthieu Messagier, Renaud Ego taille un portrait brut comme les pierres du paysage jurassien cher à son ami. Emerge dans son essai la figure d'un poète inspiré, inépuisablement émerveillé par la Nature, contemplatif et secret, mais qui sait aussi se faire explosif, tonitruant, voire orageux. Se frayant une voie parmi les néologismes et les géologismes, Renaud Ego déroule sous nos yeux la genèse de l'oeuvre pour décrypter au plus près l'énergie vitaliste capturée par les vers de Messagier. Des extraits de conversations intimes confèrent au propos une dimension profondément humaine, en laissant entrevoir la lucidité d'une pensée libertaire et généreuse. Peu à peu, le surgissement éclaté du moi prend corps, entre inconscience et imminence. Reste après lecture un éclair flamboyant, cosmique, la sensation d'avoir parcouru l'univers sur le dos d'un géant et la tentation irrépressible de saisir avec Matthieu Messagier « le déjà-petit miracle d'être là ».Né en 1963, Renaud Ego vit aujourd'hui à Paris. Il a publié en 1995 Le désastre d'éden (Paroles d'Aube), Tombeau de Jimi Hendrix en 1996 (Le Castor Astral) et San aux éditions Adam Biro en l'an 2000. Entre deux séjours à l'étranger, il écrit des articles sur la littérature et la peinture. Il vient de préfacer la réédition des poèmes de Matthieu Messagier Géologie historique & autres poèmes qui paraît aux éditions Christian Bourgois.
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Sylvia Plath, un galop infatigable
Valérie Rouzeau
- Nouvelles Editions Place
- 10 Mars 2003
- 9782858936854
« Ce n'est pas la biographie de Sylvia Plath qui fait Sylvia Plath », écrit Valérie Rouzeau, comme pour expliciter le parti pris qui sous-tend son essai. Sans jamais verser dans la mise en avant exagérée d'éléments biographiques, l'auteur retrace le parcours de la poétesse et l'évolution de son oeuvre. La plume de Rouzeau va chercher au-delà du mythe qui s'est constitué autour de certains épisodes de la vie de Plath (ses tendances suicidaires, son rejet de Dieu lors du décès de son père, sa séparation d'avec Ted Hughes). La statue de Sylvia Plath, imperceptiblement forgée par les années et la postérité, en vient à se fissurer peu à peu tout au long de l'essai.
Née à Jamaica Plain (Massachusetts) en 1932, Sylvia Plath est une élève brillante et appliquée. Son père succombe d'une embolie pulmonaire, alors qu'elle n'a que huit ans. Étudiante, elle publie ses premiers poèmes et nouvelles dans différents magazines et reçoit plusieurs prix de poésie. En 1956, elle se marie en secret avec Ted Hughes, un poète encore inconnu. Leur séparation, 6 ans plus tard, marquera le début d'une période d'écriture effrénée de poèmes, parmi lesquels figure Ariel, son chef-d'oeuvre. Elle continuera d'écrire avant de se suicider le 11 février 1963.
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Charles Juliet, la conquête dans l'obscur
Jean-Pierre Siméon
- Nouvelles Editions Place
- 10 Mars 2003
- 9782858937226
L'originalité de l'essai que nous propose Jean-Pierre Siméon tient aux caractéristiques intrinsèques de l'oeuvre de Charles Juliet. Semés de blancs, de silences qui en disent long, les poèmes de Juliet sont la pure expression d'une esthétique du dépouillement. Ainsi, dans l'optique de donner une approche fidèle et respectueuse de l'oeuvre de Juliet, Siméon nous livre un texte fragmentaire, composé de petites touches successives, explorant tous les grands motifs importants de l'oeuvre du poète. Mis bout à bout, ces petits paragraphes constituent un large panorama de la vie et des écrits de Juliet.
On retrouve dans les textes de Juliet, des métaphores obsédantes provenant d'éléments qui l'ont forgé de façon inconsciente et indélébile : la perte de sa mère à sa naissance, son enfance à la campagne, son amour de la nature. Mais ce n'est pas l'autobiographique qui prévaut. Juliet n'écrit pas des poèmes pour se raconter. Il travaille ses vers, les retouche sans cesse, tel un artisan qui cherche à viser l'essentiel. Les ornementations, les figures de rhétorique, les mots non nécessaires sont impitoyablement bannis. Et seule reste cette ambition de connaissance et d'ouverture au monde qui sous-tend chacun de ses poèmes, chacun de ses vers.
Pour la première fois dans cette collection, Charles Juliet a composé sa propre anthologie, souhaitant qu'elle apparaisse comme un seul et unique poème, restituant ainsi au plus vif la continuité d'une trajectoire. -
C'est d'abord une histoire d'orthographe et de grammaire, puis tu te prends au jeu et cela te conduit au maquis. D'emblée, le ton est donné. Dramaturge, poète, mais surtout homme d'action, Armand Gatti a une conception pragmatique du langage. Loin des fioritures rhétoriques, Gatti use de la langue comme d'une arme. Son oeuvre, dont on a pu dire qu'elle était le poème du siècle, est une interrogation constante - par tous les moyens (poésie, théâtre, écriture collective, cinéma, etc.) - sur les possibilités qui s'offrent à l'homme de devenir plus grand que l'homme. Gatti ne cherche pas à décrire le passé - il ne fait pas oeuvre d'historien - mais à le changer - démarche poétique. D'où la présence bouleversante dans toute son oeuvre de ceux qui sont morts et à qui il offre la possibilité, le temps de l'écriture et de la représentation, de vivre les multiples existences dont ils ont été porteurs.Résistant, déporté, évadé, parachutiste, journaliste (prix Albert-Londres en 1954), poète, auteur de plus de cinquante pièces de théâtre, metteur en scène, cinéaste, Armand Gatti a traversé le siècle, ses désastres et ses révolutions, et a tout au long de sa vie confronté l'histoire et l'utopie, la révolution et l'écriture.Marc Kravetz le journaliste, Kravetz l'ami, le proche de Gatti, nous livre ici vingt pièces-clef du puzzle gattien qui sont autant de portes d'entrée dans un univers dont nul ne connaît le dénouement. Quelque chose comme une Carte provisoire d'Armand Gatti Avec ferveur, il nous montre toute la palette d'un homme, resitué dans son histoire personnelle et dans ses rapports à autrui : maîtres à penser (Tchouang-tseu, Gramsci, Michaux, etc.), engagement historique dans le maquis, questionnement de la science contemporaine. L'essai de Kravetz veut susciter en nous le désir de découverte d'une aventure intellectuelle, esthétique et métaphysique - traversée des langages, parole errante - qui ne cesse de proliférer et d'interroger notre monde.
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Jacques Lacarrière ; le sacré bricolage de l'esprit
Luis Mizón
- Nouvelles Editions Place
- 2 Mars 2004
- 9782858937806
" Le sacré bricolage de l'esprit. Je suis assis à une table en fer forgé, dans une petite cour à l'intérieur de la maison d'un ancien menuisier-ébeniste du village de Sacy en Bourgogne, le grand oncle de Jacques Lacarrière... "
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" C'était un après-midi de l'an 2000, sur un trottoir proche de la Bibliothèque Nationale. Nous cherchions un restaurant afin de préparer le spectacle dont il devait être le centre... "
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Jean-Luc Parant ; traité de physique parante
Giovannoni Jean Loui
- Nouvelles Editions Place
- 27 Juin 2006
- 9782858938414
« Fabricant de boules et de textes sur les yeux », Jean-Luc Parant aime à se désigner ainsi : homme bifrons qui partage sa vie, depuis plus de trente ans, entre l'art et la poésie.Ce poète artiste explore le monde et ses moindres aspects tantôt de sa plume tantôt de ses mains. « J'écris des textes sur les yeux, déclare-t-il, pour pouvoir entrer dans mes yeux et aller là où mon corps ne va pas (...). Pour aller là sur la page, dans ma tête, dans l'espace. Je fais des boules pour pouvoir entrer dans mes mains et aller là où mes yeux ne vont pas (...). Pour aller là dans la matière, dans mon corps sur la terre. » Littérature et sculpture, deux démarches artistiques qui s'accordent et se complètent.Dans son Traité de physique parantale, Jean-Louis Giovannoni s'intéresse au poète - mais l'artiste n'est jamais loin. D'emblée il avertit le lecteur : « Le problème chez Parant (...) c'est qu'on ne peut le revêtir une fois pour toutes. (...) Entrer en lui est chose possible. Ensuite comment s'y tenir. Il est tout en manches. Sans tronc. » Nous sommes prévenus, Jean-Luc Parant fait partie de ces poètes prestidigitateurs, impossible de le fixer, de le circonscrire dans des mots, il glisse entre nos mains, nous échappe, disparaît. Une seule issue : se laisser happer par ses poèmes, « accepter d'être travaillé, pétri à même la pâte, roulé et roulé, voire asphyxié par tant d'espaces agglomérés. » Une fois embarqué, le lecteur peut se laisser guider par Jean-Louis Giovannoni et découvrir avec lui les huit « lois physiques parantales » qui viennent éclairer cette mystérieuse « affaire Parant ».Jean-Luc Parant est né le 10 avril 1944 à Mégrine, dans une banlieue de Tunis. En 1961, il entre à l'école Boulle, dont le nom semble être un étrange signe annonciateur. À 17 ans, il rencontre Titi qui deviendra sa femme et son alter-ego artistique.En 1971 il s'installe avec sa femme au château de Rieuchaud dans la Drôme, sorte de résidence d'artistes. Il y expose pour la première fois les boules qu'il façonne depuis tant d'années. Il publie en 1975 son premier livre aux éditions Fata Morgana : Les Yeux CIII CXXV.Depuis 1987, il multiplie les publications et expose ses boules et ses tableaux dans les plus grands musées (Musée d'Art moderne de la Ville de Paris, Centre Georges Pompidou...).Jean-Louis Giovannoni est né en 1950. Il a dirigé de 1977 à 1980 la revue Les Cahiers du double avec Raphaële Geroge. Il est depuis janvier 2005 membre du comité de rédaction de la revue Le Nouveau Recueil. À la fois poète, romancier et essayiste, il a publié de nombreux ouvrages et a traduit Le Gardeur de troupeau de Pessoa avec Rémy Hourcade.
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Spirales vagabondes et autres parallèles inédites en labyrinthe
Joyce Mansour
- Nouvelles Editions Place
- Or-la-loi
- 12 Novembre 2018
- 9782376280347
Parallèles inédites - une oeuvre complète réunit les textes de Joyce Mansour absents des oeuvres complètes édités par Actes Sud en 1991 (réédité en 2014 par Michel de Maule).
L'ensemble de ces textes accroît de près de 50 % l'oeuvre jusqu'ici connue et éditée : 90 % des textes présentés dans Parallèles inédites sont des inédits (le reste étant constitué d'écrits oubliés en revues, en catalogues ou en livres d'artiste) Ces textes variés et riches offrent un parcours parallèle à l'oeuvre jusqu'ici connue : une écriture essaimée sur plus de trente ans, la durée de sa production poétique. Variés parce qu'ils sont représentatifs de tous « les genres » abordés au cours de sa vie (poésie, prose, théâtre, enquête...) ; riches parce qu'ils manifestent davantage encore l'épreuve intime et fragile d'une écriture vraie.
Cet ensemble compose une oeuvre à part entière, mais aussi sous-jacente à l'oeuvre déjà publiée. Il est telle une matrice : on y retrouve les éléments qui ont nourri son oeuvre publiée.
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Exuvies électriques
Matthieu Messagier, Michel Bulteau
- Nouvelles Editions Place
- Or-la-loi
- 4 Décembre 2019
- 9782376280569
Exuvie présente des textes écrits à deux mains - deux mains qui s'unissent dans un dialogue où disparaît l'autorité de chacun pour donner jour à une écriture au travail dont le « je » n'est plus celui du poète mais de la poésie - cette force agissante qui revitalise la perception et rappelle que les qualités n'appartiennent pas à l'homme mais au monde. Exuvie est également un témoignage émouvant d'une amitié, jamais démentie, née et nourrie en littérature.
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Métapoèmes est le dernier texte de Matthieu Messagier - grand poème écrit à l'automne 2019, il s'inscrit dans la continuité d'une écriture commencée il y a plus de 50 ans maintenant. Dans cette écriture, véritable arborescence épique qui cout-circuite la syntaxe, un « je » neuf apparaît : celui de la poésie, un jardin commun de grâces dangereuses qui nous rappelle que la « grande » poésie ne vient pas de la vie, mais la fabrique. En 2010, Matthieu Messagier réalise une trentaine d'objets poétiques : de petits diptyques ou triptyques tracés-dessinées aux crayons de couleur. Autant de métaphysiques de l'immanence. Sans liens apparents avec cette série, Metapoèmes s'est écrit à partir de cette production « plasticienne » : texte composé sous forme de triptyques séparés par 3 encarts-dépliants sur lesquels sont imprimés ses dessins.
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Matthieu Messagier, tout jeune poète, a cosigné Le Manifeste électrique aux paupières de jupes (1971) qui réunit des poètes français et ceux de la beat generation. A l'attachement profond aux grands espaces, à la nature et aux spiritualités chamaniques dans lesquelles l'homme est partie intégrante du Cosmos, Matthieu Messagier allie une prose construite dès l'adolescence avec ses écarts de langage, sa syntaxe libre et ses mots inventés qui manifestent une liberté débordante.
Avec ses 400 pages de poésie inédite écrites entre 2006 et 2016, Poèmes de gare narre les voyages de Matthieu Messagier. Mais si cette ode aux grands espaces et à la découverte de mondes nouveaux présente des analogies avec les oeuvres de Kerouac, elle est aussi proche des épopées de la fantasy d'un Tolkien. Prose rythmée et spontanée, sans pause, elle réalise l'expérience d'une osmose avec ce qui l'entoure. Chaque paysage traversé est l'impulsion initiale d'un récit qui se déroule dans l'accumulation enfantine de mots et conduit au paysage suivant ; chaque fragment de ce paysage, végétal ou animal, est une amorce pour le poète qui peut écrire de façon transitive « je récite des paysages » comme s'il en parlait la langue. Le lecteur est ainsi emporté dans des pays étrangers dont il comprend la langue puisqu'elle est celle de son voyage.
Composé de 26 « chapitres » enchaînés qui entrelacent deux récits d'un même voyage (« Opus et des songes » et « Des minutes restantes »), Poèmes de gare s'apparente à un journal intime de bord. Ce livre, à la narration continue mais dont l'écriture opère des glissements de sens au sein même de la phrase, offre la possibilité de plonger n'importe où dans le livre sans se perdre -- des plongées qui peuvent être aussi longues que brèves, plongées au calme ou entre deux stations de métro, deux gares.
C'est au regard de ce constat que le titre de cet ouvrage est né. Un livre avec lequel on voyage, un livre que l'on peut oublier dans un train, un livre qui peut changer de main - c'est pourquoi il est en format poche.
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Bernard Heidsieck ; poésie d'action
Jean-Pierre Bobillot
- Nouvelles Editions Place
- 2 Octobre 1997
- 9782858932627
Bernard Heidsieck fut dès 1955, à Paris, l'un des pionniers de l'effervescente et cosmopolite " Poésie sonore ", bientôt rebaptisée par lui " Poésie action ".
Son oeuvre inclassable et libre apparaît comme une des plus inventives et des plus marquantes de la seconde moitié du XXe siècle.
Animé par un inlassable désir de poésie, il réclame et élabore une poésie " debout ", prenant en compte, à voix le corps, toute la langue et tout l'homme dans la langue. Jean-Pierre Bobillot, non-métricien tendance pro-Dada, observe les phases successives à travers lesquelles se construit cette oeuvre, en examine les enjeux, y réévalue les théories modernes et contemporaines de la langue et de la poésie.
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Bernard Noël ; poète épithélial
Régine Detambel
- Nouvelles Editions Place
- 25 Novembre 2009
- 9782858939107
Sa poésie est portée par les éditions champ vallon qui ont déjà publié icônes (1999) et émulsions (2003).
Elle a publié en 2007 un petit éloge de la peau (folio). le site internet www.detambel.com recense l'ensemble de ses parutions, ainsi que son travail pictural
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Bifur Tome 1 à Tome 8 ; 1929 a 1931 (2 volumes)
Georges Ribemont dessaignes
- Nouvelles Editions Place
- 2 Octobre 1997
- 9782858930012
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Roberto Juarroz ; mais au centre du vide il y a une autre fête
Michel Camus
- Nouvelles Editions Place
- 18 Juin 2001
- 9782858936175
Salué par de grands poètes et écrivains comme René Char : « Roberto Juarrozest un vrai et grand poète » ; Vicente Aleixandre disant de Poésie verticale : « Poésie d'une brûlante transparence » ; Octavio Paz voyant en lui « un grand poète d'instants absolus » ; Julio Cortazar s'écriant après l'avoir lu : « il y a longtemps que je n'avais pas lu de poèmes qui m'exténuent et m'exaltent comme ceux-ci »; Roger Munier : « Je tiens Roberto Juarroz pour un des plus grands poètes d'Amérique Latine et sans doute de notre temps. C'est bien une poésie de pensée métaphysique par les grands thèmes qu'elle aborde : de la vie, de la mort, de l'amour. » Philippe Jaccottet remarquant que « dès les premiers vers, on entend une voix autre, décidée, tranchante et rigoureuse. » Poésie verticale est une poésie transcendantale : « L'homme est l'envers de l'infini. » « L'éclair de l'instant crée l'éternité de l'autre côté du temps. »
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Gherasim Luca ; passio passionément
André Velter
- Nouvelles Editions Place
- 30 Octobre 2001
- 9782858936465
Comme son ami Paul Celan, Ghérasim Luca est né en Roumanie dans un milieu juif ashkénaze. Comme lui, il apparaît désormais au rang des poètes les plus singuliers du XXe siècle. Comme lui encore, sacrifice en forme de citation, il s'est suicidé en se jetant à la Seine depuis un pont de Paris.L'oeuvre de Luca se trouve dans ses livres, mais aussi dans ses disques et le souvenir des récitals publics qu'il donnait régulièrement. Car il est l'homme de la voix haute par excellence : celui qui fait rendre gorge à la langue qu'il s'est choisie. Deleuze a vu en lui le plus grand poète français , précisément parce qu'il a su décontruire et recomposer un langage d'emprunt jusqu'à en faire une parole d'effraction et derévélation.Du vivant de Ghérasim Luca, André Velter lui a consacré plusieurs articles du Monde des Livres et enregistré deux de ses récitals pour France Culture. Dans cette nouvelle approche, il tente un pari inédit afin d'assurer à l'auteur de Héros-Limite un surcroît de présence. La forme restituée d'un dialogue, improvisé avec Zéno Bianu, fait en effet progresser la pensée par rebonds successifs, à la manière des poèmes de Luca qui s'inventent par séquences et saccades.