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Dans ce livre, Caroline Dawson s'adresse à son fils qui célèbre ses 7 ans, le même âge qu'elle avait lorsqu'elle a immigré au Québec, pour lui raconter tout ce qu'elle a eu d'abord l'instinct de taire : l'exil, le racisme, la honte. Avec une écriture soignée cherchant à traverser les frontières entre la poésie et le récit, l'autrice répare la césure qui sépare la réfugiée timorée dans un monde inconnu de ce garçon téméraire, trilingue et amoureux des bestioles. Ce qui est tu bâtit minutieusement de véritables ponts entre les expériences et les générations, de manière à donner en héritage non pas la honte, mais rien de moins que la beauté du monde.
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Victor Bégin explore les « maisons-mères », des lieux sûrs qui participent à un épanouissement collectif loin des contraintes oppressantes de la ville.
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Avec ce livre, Louise Marois accueille les ruptures que rend possible la poésie. Les sauts temporels sont autant de fractures que de points de suture qui encouragent des dialogues pluriels, imaginaires, aléatoires ou forcés, entre l'enfance et la vie adulte, la famille et l'entourage, l'amante et la nature, la mère et la mort, le lyrisme et l'abstraction, la vérité et la fiction. Feintes, faux systèmes de référents, fables et confidences peuplent cette poésie comme on baisse les armes devant le désordre de la mémoire dans l'espoir que se réconcilient, dans l'inharmonie, toutes les voix qui habitent les souvenirs.
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Dans une langue dont le souffle court n'altère jamais la délicatesse, Alizée Goulet observe les troubles alimentaires à partir des brumes qu'ils produisent, dans ce brouillard épais où se mêlent les causes, les symptômes, les effets et les cures. Être ennuagée par la faim, c'est cultiver une position d'attente en habitant les espaces liminaux (sur la rive, au seuil des portes, à la surface des ombres et des os), pour que la souffrance qui voile tout n'arrive pas à troubler l'amour que l'on porte et l'amour que l'on reçoit.
« Je n'ai jamais connu mon corps. À trop le freiner d'aimer, à le soustraire aux mains du monde, j'ai échangé ma vie contre des limites étranglées. Je me suis retournée, dans mes vêtements de vapeur, j'ai miné ma peau sans voir le vide que j'engendrais. Circonférence affolée, rétrécie sans fin, étouffée sans fin, je suis devenue ce trou en famine de vivre, débordant de peur. »
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Dans ce livre, Virginie Savard invente des rituels inutiles, dont la bienveillance suffit à nous sortir de l'immobilité devant l'accablement. S'ils échouent à ordonner le chaos du monde, ces poèmes forment une gestuelle performative adressée à autrui, des conseils pour solidariser la guérison et ritualiser ce qui fait du bien. Rituels de rien est un acte d'humilité à lire comme un guide de survie.
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J'ai souffert, c'est banal. Mon stage personnel chez les humains se déroule sans tragédie, pour le moment. Néanmoins, la douleur sans plaie existe, la douleur des craquements post-relationnels existe. En tant que stagiaire perpétuel chez les êtres humains, il m'arrive de commenter, dans le cadre d'un rapport, le kaléidoscope en forme de corps grave de mes passions.