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Carlos Taveira s'intéresse à l'histoire lusitanienne et aux empreintes que des personnes mal connues ont laissées, entre autres, en Nouvelle-France. L'auteur nous livre, comme un historien et un anthropologue, un texte bien senti et très fouillé portant sur les rapports entre les différentes classes sociales dans un pays jeune. Il s'attarde à la vie d'une femme vivant au plus bas de l'échelle sociale, une esclave noire d'origine portugaise. En 1734, Marie-Josèphe-Angélique est accusée et convaincue d'avoir mis le feu à la demeure montréalaise de ses maîtres, provoquant la destruction d'une quarantaine de maisons de la rue Saint-Paul. Crime qu'elle avoue sous la torture. Entre l'imaginaire et la réalité, Carlos Taveira donne la parole à plusieurs femmes habitant l'intérieur de celle qui sera pendue à Montréal.
Mots et marées, tome 2 : Les maux de Marie-Josèphe-Angélique est un roman historique remarquable tant par la rigueur des faits rapportés que par la maîtrise de l'écriture, alors que l'écrivain utilise une langue collée à l'époque. Il s'agit d'un roman essentiel pour qui s'intéresse à l'histoire des mentalités et des petites gens.
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La famille Laflamme est réunie au village pour enterrer David, le fils qui s'est donné la mort ; il était pourtant le seul enfant investi dans l'avenir de la ferme familiale. Autour des parents éplorés et des voisins avides de ragots, la fratrie se retrouve : la belle Louisianne, bergère romantique ; Gaspard, rasta blanc idéaliste ; et Reggie, l'aîné devenu nomade et délinquant, que l'on n'avait pas revu depuis des années. Sous la course immuable des nuages printaniers, les souvenirs doux-amers refont surface, et la disparition de David soulève bien des questions. Dans un langage simple et poétique, les personnages prennent à tour de rôle la parole, comme autant de voix intérieures qui dévoilent leur vision du tableau de famille. Jean Perron nous offre une histoire intemporelle, universelle, où le sens de la terre et de la transmission des valeurs se heurte à l'inévitable conflit des générations et des visions du monde. Au-delà des différends, l'auteur nous montre avec subtilité la force des sentiments qui lient cette famille malmenée par la vie.
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Une rencontre... Il ne faut guère plus que deux personnes qui frottent ensemble leur vie comme des bâtons pour que le feu prenne et que l'imaginaire démarre sur les chapeaux de roues. Mais cette rencontre a lieu à deux époques différentes: la Nouvelle-F
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Parfois en certains jours de muliere parfaite
Jacques Poirier
- Interligne
- 3 Décembre 2007
- 9782921463980
Dans ce court recueil tout en délicatesse, Jacques Poirier nous entraîne dans un monde où glisse, furtive, l'ombre du grand Fernando Pessoa. Entre la Lisbonne des poètes, l'infini de la mer et les forêts boréales, il s'interroge. Il glisse sur les décors, les prend à bras le corps, puis les abandonne pour chercher ailleurs. Exilé en lui-même, il se laisse envahir par la saudade, cet état de manque, cette étrange nostalgie de soi. Il oscille entre la lente tristesse qui gruge et les joies fugitives : parfait cet amour imaginé, parfaite cette lumière du couchant. Pour un instant. Un court instant. Parfois...
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Une création collective du Théâtre de la Vieille 17 Terre d'accueil est l'aboutissement d'un projet d'animation théâtrale du Théâtre de la Vieille 17. Cette pièce, élaborée à partir des expériences d'une trentaine d'immigrants francophones, présente le quotidien de six nouveaux arrivants à différentes étapes de leur adaptation au Canada. Pour créer le texte, les auteures Esther Beauchemin et Michèle Matteau ont recueilli les impressions et les préoccupations des participants, les encourageant à livrer librement leurs sentiments lors de séances d'improvisation. Terre d'accueil nous incite à prendre conscience des difficultés rencontrées par les nouveaux arrivants dans leur pays d'adoption. Oscillant entre la voix poétique et le ton réaliste, entre le rire et les larmes, cette oeuvre traduit les déceptions comme les joies intenses que vivent ces gens venus à la recherche d'une vie meilleure. Elle ouvre un espace de communion, dans l'espoir de rendre notre monde plus humain et plus sensible aux problématiques quotidiennes de ceux que nous recevons. Avec la participation de: Francine Anne Mercier, Yanick Dutelly, Jean-Pierre Nzeyimana, Marianne Bichara, Rose Téclaire Albertine Ekosso, Huguette Jean-François, Georges Séraphin, Élise Berthiaume, Véronique René, Rose Guerline René, Katiana René, Louis Mbani Antagana, Michel Shamoko-Tugena et Évalt Lemours.
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Le titre, Instantanés, renvoie d'abord à l'image, le cliché photographique pris de façon rapide et spontanée, extirpant quelques souvenirs figés en dehors de la mouvance du temps. Contrairement au cliché capté de façon contrôlée, les instantanés sont toujours synonymes de moments volés à la réalité de l'être montré dans sa nature propre. C'est ce que nous retrouvons dans cet ouvrage qui comporte des souvenirs imagés de moments particuliers, tels de petits tableaux, donnés à voir à travers le regard sensible du créateur. En plus du regard, tous les autres sens sont sollicités pour écrire la lumière et «la mélodie d'un instant / filant les lueurs des siècles». Composé de plus de 30 textes, Instantanés traite de la solitude, de l'errance, du rêve, de l'amour, de la mort, le tout empreint d'un mélange de nostalgie et de beauté. Instantanés est une transmission d'événements, vus tantôt avec douleur et impuissance, tantôt avec douceur et le sourire aux lèvres, qui ne laisseront personne indifférent. Car les Instantanés poétiques de Jean Perron font appel, de par la similitude existentielle entre les êtres, aux «instantanés» de nos propres souvenirs «pour envelopper nos gestes / d'un halo intemporel». Instantanés de Jean Perron se compose de textes poétiques accessibles et concrets, qui sauront intéresser le grand public.
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Ce recueil, composé de cinq nouvelles, s'inspire, comme son titre en témoigne, de cette écriture céleste et puissante qu'est le Destin. Fatima, Théodore, une fillette déformée, une mère cachotière, un ancien prisonnier, une veille femme aigrie et bien d'autres personnages qui forment l'univers d'Eileen Lohka sont contraints de composer avec leur bonne ou moins bonne fortune.
C'était écrit propose des histoires où les circonstances, les situations, les descriptions et les monologues intérieurs ouvrent, à travers des lieux, des époques déterminés et des réalités différentes, sur les notions de l'identité et de la mémoire. Il en résulte un tissage de faits historiques et de «fictionnalisation» permettant au lecteur de réfléchir aux retombées de la colonisation, de l'esclavage, aux affres de la guerre, de la violence masculine et des catastrophes naturelles.
C'était écrit, une aventure à la fois vers d'autres mondes et le centre de soi.
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Cartographie du vertige, deuxième recueil de poésie de Laurent Fadanni publié aux Éditions L'Interligne, réunit en un seul souffle quatre parties: le murmure du peyotl, la pensée barbare, l'appel des gouffres et des sommets et la malédiction nomade. Telle une montée, cette quête de soi du poète naît d'un feu ardent, d'un désir vital de combler ses déserts intérieurs et son insatiabilité. Bien vite, il sera précipité dans les profondeurs de ses propres abysses, question d'aller au bout de lui-même, de s'acquitter de son devoir d'exister pleinement. Ainsi, ce recueil est-il une élévation suprême de l'être qui nécessite une descente profonde en soi.
L'appel des mystères de l'existence mènera le poète tantôt dans un apprivoisement du silence, pour mieux entendre «l'ineffable poésie des espaces», tantôt dans une réclamation guerrière, primitive et animale du droit et du devoir d'être et d'agir avec tout ce que nous avons de plus vrai. Dans l'attente d'une révélation, le poète danse sur «l'inaudible vérité» dans un regard qui sous-tend un profond respect pour la nature. Puis, avec sagesse, il lâche prise, laisse le feu qui l'a réchauffé s'en aller vers un ailleurs. A-t-il trouvé matière à se rassasier, à freiner cet élan vertigineux ? Non, car une flamme est restée.
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Suivant parallèlement le déroulement d'un jour et des saisons de l'année, Passerelles, le tout premier recueil de poésie de Michèle Matteau, explore le cheminement humain. De la naissance du jour au déclin de la lumière, l'auteure se souvient des voix qui se sont éteintes et raconte par bribes imagées leurs passages, leurs chants secrets et leurs appels, déchirés entre la joie et la douleur, la certitude et le doute, la révolte et l'acceptation. Lucide, l'auteure s'approprie leur parcours pour mieux définir le sien. Mais si celle dont le « (...) nom effraie jusqu'aux glas des clochers» demeure tapie en chacun, si elle érode, lacère et désagrège, elle peut aussi regénérer. À condition que les Passerelles, ces ponts tendus au-dessus du précipice des départs, permettent à l'absence de se transmuer en conscience d'être «afin que tout recommence...».
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L'oeil de la lumière est une prise de conscience de diverses réalités qui parsèment la vie quotidienne, un regard plongé dans l'obscurité des profondeurs de l'intimité. Pierre Raphaël Pelletier compose, à la fois, de manières crues et sensibles, avec ce qu'il y a entre la naissance et la mort.
L'oeil de la lumière fait un constat venu « des tripes », déchiré et douloureux, de notre inachèvement, de notre vieillissement, de nos allées et venues vers notre propre perte. Le poète réfléchit sur nos difficultés à nous abandonner entièrement à nos désirs et à nos relations amoureuses, à notre incapacité de vivre pleinement notre vie. Mais, L'oeil de la lumière évoque également, au-delà de ce regard sur l'inachèvement de l'être, un désir de continuation et une nécessité de durer, question d'atteindre un total accomplissement de soi.
Dans ce recueil, Pierre Raphaël Pelletier métisse la vie et des clins d'oeil à des grands peintres et poètes de ce monde, proposant une certaine lucidité partagée. Il fait en outre ressortir - et là se trouve peut-être la lumière ou l'espoir - la possibilité pour quiconque d'atteindre, tout comme eux, un accomplissement de soi et un certain niveau d'immortalité.
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Maurice Henrie aborde ici des sujets très variés. Quelques-uns sont fréquents chez les auteurs de grande maturité, par exemple le vieillissement de la mort. En revanche, d'autres sont plus légers et rappellent l'amour de l'auteur pour la vie. Dans un style léger, il s'amuse et nous amuse. Il prend plaisir à se moquer doucement des gens et de leurs travers et jette un oeil critique sur les moeurs et les fondements de notre société moderne, en s'appuyant sur la vision à l'échelle tantôt microscopique, tantôt macroscopique qu'il en a.
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Cyclique, contraignant, libérateur, désordonné, bienveillant, rétréci et étiré, le temps est l'élément central de Chronos à sa table de travail, le plus récent recueil de poésie de Margaret Michèle Cook. Divisé en trois parties, Chronos à l'oeuvre, Contretemps et En quatre temps trois mouvements, ce recueil met en lumière Chronos qui, dans la mythologie grecque, personnifie le temps. Mais, également inscrite comme personnage suivant la mouvance de son quotidien, la chronologie des événements, normalement régie par lui, vient ici, en même temps et paradoxalement, le limiter. Car, bien que tout créateur possède la volonté de réaliser sa création, de la porter au bout d'elle-même, sa finitude, en revanche, le questionne. Des jeux sémantiques issus des rêves et des songes de Chronos, tout à la fois écrivain, amant et être humain, émane un étroit chevauchement entre la réflexion sur le processus de création et les obligations quotidiennes, entre le temps et l'espace, l'ordre et le chaos. Et, malgré une linéarité du temps présente de par les sous-titres de Chronos à sa table de travail, le passé et le futur prennent inévitablement place dans le présent, s'entremêlent pour révéler toute la complexité du passage de la vie.
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Enfance et autres fissures... parce que même l'enfance la plus heureuse offre à chacun, à chacune, des moments de petite terreur ou de révélation qui colorent ensuite à jamais la perception de la réalité. L'univers de ces petites découvertes occupe la première partie du recueil. Cinq nouvelles, cinq enfants qui rencontrent à un moment donné une fêlure, un moment qui lézarde à jamais leur existence. Adèle, Antoine, Anne au milieu de leurs jeux et d'une enfance relativement paisible, font face, chacun à leur façon, à l'incompréhensible. Leur âme, leur vie s'en trouvent fendillées et plus rien ne sera pareil à partir de ce moment-là. En deuxième partie de recueil, des adultes, tout jeunes encore ou en bout d'existence, vivent leur sensualité, leur engagement, leur sensibilité dans un onirisme qui les replonge, sans même qu'ils en soient conscients, dans les craquelures de l'enfance. Amour, désir, petite cause portée à bout de bras, et voilà Maude, Alycia ou Léonard plongés dans un monde digne de Barbe-Bleue ou de Hansel et Gretel. Enfance et autres fissures... un recueil de dix nouvelles pour empêcher les enfants qui sommeillent en nous de s'endormir trop profondément.
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Une histoire à quatre temps. Quatre histoires d'hommes et de femmes qui se tissent au fil de l'Histoire. Quatre humains qui refusent à leur façon de se mouler aux modes, aux vues de leur époque. Ils dévoilent en vibrations orageuses, amères, ironiques ou
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Les Éditions L'Interligne sont heureuses d'annoncer la quatrième édition de Mon père, je m'accuse, le premier tome de la série romanesque de Mylaine Demers. L'auteure met en scène des personnages attachants et séduisants des années 1940 à 1950. Leurs vies sont teintées de passions, de scandales et d'épreuves. Les péripéties étouffantes qu'ont à subir les personnages sont causées en grande partie par la société patriarcale, mode de vie privilégié de l'époque, dominé surtout par l'emprise de l'Église. Chassée de la maison paternelle, Maria Comtois est forcée de donner son enfant en adoption. Elle y revient pour refaire sa vie et se marie. Neuf ans plus tard, le drame refait surface lorsque Maria devient par hasard la voisine de la mère adoptive. Roman à facture historique, Mon père, je m'accuse est à la fois un documentaire sur les années quarante et une histoire romancée, où l'on assiste aux épreuves de deux familles tenues sur le qui-vive et au cheminement de toute une communauté soucieuse de ne pas rater le virage moderne des années 1940-1950
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Dans la grande tradition de la poésie narrative et engagée, Poils lisses, deuxième recueil de poésie de Tina Charlebois, avec une conscience acerbe, va au-delà de la vie quotidienne d'une Franco-Ontarienne exilée... partout au Canada. Tina Charlebois apporte un nouveau regard sur le bilinguisme et la crise identitaire de la francophonie canadienne hors Québec ; sa poésie est sans doute la voix revendicatrice d'aujourd'hui, celle d'une jeunesse en effervescence et qui est peut-être lasse des discours, à présent, rhétoriques. Sa poésie, loin d'emprunter les voies mille fois parcourues, souligne en toute simplicité le malaise identitaire ressenti par les Canadiens francophones dans leur vie quotidienne. Poils lisses est, entre autres, une étude de l'identité de la jeunesse ontarienne à travers des questions telles que la famille, l'amour, le divorce ou la séparation, la sexualité, les critères de beauté chez les femmes - ah! la cellulite ! -, les choses banales tels une boîte de Reese Puffs et des tomates, la ville, un déménagement. Dans tous les poèmes de Poils lisses, la plume de l'auteure fait voir un univers aigre-doux appartenant à la fois à la jeunesse et à l'âge adulte. Discours hautement critique, voire corrosif et exprimé sur un ton tranchant. Terrains glissants et rires (parfois jaunes) garantis !
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Angèle Bassolé-Ouédraogo, nous offre un chant à la mémoire de femmes africaines que l'histoire a oubliées. Écrit en mooré, en jula et en français, ce texte au rythme presque guerrier nous donne l'occasion de mesurer à quel point ce continent nous est inconnu, l'histoire officielle ayant occulté, sinon effacé, le souvenir de femmes africaines qui ont, ni plus ni moins, détenu le pouvoir politique et défendu l'Afrique. Le lecteur sera surpris de découvrir, grâce à de nombreuses notes explicatives, le destin parfois tragique de plusieurs de ces figures marquantes. Ce sont bien des pages d'histoire que la poétesse nous fait vivre en esquissant les contours de ces modèles de femmes. Puisant aux racines de ce « berceau de l'humanité qui se meurt », Angèle Bassolé-Ouédraogo redonne à l'Afrique contemporaine des raisons de ne pas baisser les bras.
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Un homme se retire du «projet collectif», loue un petit appartement, se branche à Internet et décide de mettre le nez dehors le moins souvent possible. Malgré ses efforts pour s'éloigner du passé de son «je» d'antan, des souvenirs reviennent constamment,