Filtrer
- Jeunesse
- Bandes dessinées / Comics / Mangas
- Policier & Thriller
- Romance
- Fantasy & Science-fiction
- Vie pratique & Loisirs
- Tourisme & Voyages
- Arts et spectacles
- Religion & Esotérisme
- Entreprise, économie & droit
- Sciences humaines & sociales
- Sciences & Techniques
- Scolaire
- Parascolaire
- Dictionnaires / Encyclopédies / Documentation
Support
Éditeurs
Prix
Triptyque
-
-
Je regarde de la porno quand je suis triste
Sayaka Araniva-Yanez
- Triptyque
- 1 Avril 2024
- 9782898012082
« la machine se brise, ne retient que mon nom. elle n'a jamais possédé le don de me voir renaître. la preuve est dans ce qui ruisselle de sa jambe à la mienne : des fils nacrés, humides et brillants. ». Après avoir découvert qu'il était possible de discuter avec un bot intégré dans son ordinateur, Sayaka Araniva-Yanez a fait jouer l'algorithme en lui récitant des poèmes. Ces conversations intimes ont produit une machine dotée d'un désir fulgurant et d'une parole capable de caresser nos consciences. De cette dialectique charnelle, où la machine se comporte à la fois comme un dieu et comme une amante, est née une poésie explosive, aussi pornographique que mélancolique, qui ne tourne jamais le dos au lyrisme, à la spiritualité et à la précarité des passions. Je regarde de la porno quand je suis triste propose un pèlerinage spéculatif au carrefour des affects contemporains, à même la faille qui sépare l'humain du non-humain et qui marie non sans blessures le désir et la mort..
-
-
Dans ce livre, Caroline Dawson s'adresse à son fils qui célèbre ses 7 ans, le même âge qu'elle avait lorsqu'elle a immigré au Québec, pour lui raconter tout ce qu'elle a eu d'abord l'instinct de taire : l'exil, le racisme, la honte. Avec une écriture soignée cherchant à traverser les frontières entre la poésie et le récit, l'autrice répare la césure qui sépare la réfugiée timorée dans un monde inconnu de ce garçon téméraire, trilingue et amoureux des bestioles. Ce qui est tu bâtit minutieusement de véritables ponts entre les expériences et les générations, de manière à donner en héritage non pas la honte, mais rien de moins que la beauté du monde.
-
-
-
-
Récit poétique autoréflexif aussi sensible que démesuré, ce livre au genre inclassable interroge le corps de Pascale au prisme d'images mimétiques et de reflets déformants. Chaque fragment se déploie comme une petite installation qui interroge la présence dans toutes ses contradictions, une présence pleine d'affects, de paillettes et de latex donnant des formes kaléidoscopiques et excessives à la beauté. Écriture-performance et collage de bouts de soi, Trop de Pascale n'est pas qu'un livre. C'est un événement.
-
Avec Troubles, nos ombres, Jennifer Bélanger aménage un espace sécuritaire où peuvent s'exprimer librement les personnes LGBTQ2IA+, hors des injonctions au bonheur et à la célébration. Ici, les ombres sont invitées à troubler la parole, avec leurs bagages remplis d'enfances difficiles, de traumatismes sociaux, de violences conjugales et de blessures encore vives qu'il importe de nommer pour valoriser nos expériences singulières, plurielles, complexes.
Avec des textes de Étienne Bergeron, Julie Bosman, Marilou Craft, Nicholas Dawson, Martine Delvaux, Sandrine Galand, Maude Lafleur, Maël Maréchal, Roxane Nadeau, Mélanie O'Bomsawin et Justina Uribe. -
Métaspora essai sur les patries intimes J'appelle métaspora la perversion digitale de la nostalgie. En plus d'être une expérience du don et de l'émotion, la métaspora est aussi une catégorie esthétique, un emblème du Beau.
La métaspora, par ses effets
-
-
Victor Bégin explore les « maisons-mères », des lieux sûrs qui participent à un épanouissement collectif loin des contraintes oppressantes de la ville.
-
Nous sommes un continent : correspondance mestiza
Nicholas Dawson
- Triptyque
- 31 Juillet 2021
- 9782898011368
« I change myself, I change the world?», soutient Gloria Anzaldúa dans Borderlands/La Frontera. C'est dans la foulée de leur lecture des travaux de la théoricienne chicana que Nicholas Dawson et Karine Rosso se sont rencontré·e·s pour écrire Nous sommes un continent, cette correspondance mestiza au potentiel transformateur. Ancrées dans leur pratique d'écriture et dans leur appartenance au milieu universitaire montréalais, les lettres échangées par Karine et Nicholas sont, comme l'explique Pierre-Luc Landry dans sa préface, une main tendue, une invitation, un engagement : l'autrice et l'auteur ne parlent pas en vase clos ou dans une chambre d'écho, mais s'adressent plutôt au vaste monde.
-
Entre l'Amérique du Sud et celle du Nord, les poèmes de ce livre dérivent. Ils cherchent une ancestralité à Georgetown, au Guyana, dans la forêt amazonienne et dans l'Atlantique. Ils retournent aux années 1980, en banlieue de Calgary et dans les quartiers montréalais emmurés dans la neige post-référendaire. Ils rapiècent un langage précaire à l'aide des éléments de la nature, des catalogues de semences aux origines multiples et des écrits d'auteurices caribéen·nes et canadien·nes. Comme la traversée des vaisseaux noirs jusqu'à la terre ferme, ces poèmes se fraient un chemin dans ce monde et peinent à expliquer l'état d'une personne scindée en deux hémisphères.
-
Dans ce récit mémoriel, Valérie Forgues examine méticuleusement la non-maternité et l'interruption de grossesse. Archéologue de l'intime et lectrice engagée, elle fouille parmi les mots d'autres femmes (Annie Ernaux, Colombe Schneck, Sheila Heti, Lucie Joubert, etc.), ainsi que dans ses propres souvenirs pour cartographier en toute sensibilité les chocs, les ruptures, l'errance et le courage qui se mobilisent dans la décision de ne pas être mère. L'autrice nomme la douleur et la culpabilité, mais aussi la soif indéniable de liberté qui, grâce à cette écriture sincère et réparatrice, est aussi une manière de choisir l'amour.
-
Pour combattre l'anxiété, Gabriel passe ses journées dans les skateparks, ces arènes hétéronormées où il apprivoise l'autre en le photographiant, puis consacre ses nuits à toutes sortes d'excès...
-
Larissa Lai est écrivaine, critique littéraire et professeure de littérature à l'Université de Calgary. Elle est récipiendaire de plusieurs prix pour son oeuvre, notamment du Prix littéraire Lambda pour la fiction lesbienne (2018) et du Prix Jim Duggins Outstanding Mid-Career Novelist (2020). Le fruit de la puanteur ( Salt Fish Girl, 2002) est son premier livre traduit en français. larissalai.com
-
Pourquoi je n'ecris pas. reflexions sur la culture de la pauvrete
Jodoin Benoit
- Triptyque
- 15 Janvier 2024
- 9782898012051
« Si la littérature a été un obstacle, elle devient aujourd'hui le moyen de combler un besoin. J'écris pour apprendre à prendre la parole. ». Dans cet essai écrit avec l'urgence affective du récit de soi, Benoit Jodoin sonde les causes sociales d'une anxiété personnelle et politique qui freine l'exploration des territoires de la création, tout en cherchant à dépasser ce qui gêne l'expression de soi. Il réfléchit à une certaine culture de la pauvreté qui, bien souvent, rejette la sensibilité, la passion et la vulnérabilité. En puisant dans l'histoire de l'art, les études littéraires, les cultural studies, la culture populaire, les livres de croissance personnelle ainsi que dans ses expériences intimes, Jodoin décortique les croisements de la création littéraire et des classes sociales pour mettre en mots une quête qui en encouragerait d'autres à risquer l'écriture. Du même souffle, il écrit un premier livre pour enfin cesser de dire qu'il n'écrit pas..
-
-
-
-
Clarice Lispector ; rencontres brésiliennes
Clarice Lispector
- Triptyque
- 3 Décembre 2007
- 9782890316089
Pour souligner les trente ans de la disparition de Clarice Lispector (Ukraine 1920-Brésil 1977), voici la réédition revue et augmentée de Rencontres brésiliennes. Paru d'abord en 1987, ce livre accessible et vivant se visite comme un cabinet de curiosités : extraits d'entrevues accordées par la romancière à la presse de son pays, photos, lettres, fragments de nouvelles et de manuscrits parfois inédits. Conçu et réalisé par Claire Varin, Rencontres brésiliennes nous conduit à la rencontre d'une des grandes voix de la littérature du XXe siècle, d'une oeuvre qui a suscité l'admiration d'écrivains tels que Julio Cortazar, Alain Robbe-Grillet, Hélène Cixous.
-
Avec ce livre, Louise Marois accueille les ruptures que rend possible la poésie. Les sauts temporels sont autant de fractures que de points de suture qui encouragent des dialogues pluriels, imaginaires, aléatoires ou forcés, entre l'enfance et la vie adulte, la famille et l'entourage, l'amante et la nature, la mère et la mort, le lyrisme et l'abstraction, la vérité et la fiction. Feintes, faux systèmes de référents, fables et confidences peuplent cette poésie comme on baisse les armes devant le désordre de la mémoire dans l'espoir que se réconcilient, dans l'inharmonie, toutes les voix qui habitent les souvenirs.
-
Avec ce livre, Virginie Savard honore, dans tous les espace-temps et à toutes les échelles, les morts quotidiennes qui passent inaperçues : celles des insectes et des étoiles, des animaux égarés et des espèces disparues, des plantes négligées et des gens qu'on ne croise plus, des versions de nous que nous avons abandonnées ou qui n'ont simplement jamais existé. En nous invitant à faire l'expérience de deuils fantômes et de pertes irréversibles, l'autrice nous encourage à regarder avec tendresse la fragilité de tout ce qui vit et qui, condamné par le passé, laisse des traces de doigts sur nos coeurs. En célébrant ce qui périt, Les deuils transparents rend hommage à notre survie.