Après avoir lu "La lettre à Dieu" qui clôt Le Pain perdu, le pape François décide de rendre visite à Edith Bruck. Cet événement considérable, suivi de plusieurs autres rencontres, est ici raconté sur un ton à la fois tranchant, caustique, ému et poétique. Cette méditation à deux, entre le chef de l'Église catholique et une déportée juive athée, se termine sur l'horreur de la guerre en général et celle de l'Ukraine en particulier. (Olga, l'aide à domicile de l'auteur, toujours présente, est ukrainienne.) Le pape, dans sa préface, souligne l'envergure humaine exceptionnelle d'Edith Bruck et, hanté par la culpabilité de sa communauté quant à la Shoah, situe cette tragédie du xxe siècle sur un plan temporel beaucoup plus vaste, ouvrant vers une réflexion métaphysique.
Partie de la philosophie pour entrer en religion, née dans une famille d'origine juive pour se rapprocher du christianisme, Simone Weil a suivi un parcours étonnant, qui la mènera d'un statut de jeune fille de la bourgeoisie aux confins de la plus atroce misère matérielle. Animée d'une soif absolue qui la fait vivre -comme d'autres vivent de pain- , elle rend compte, dans ses écrits, de cette aventure exceptionnelle. "La pesanteur et la grâce", recueil de ses pensées, de ses réflexions les plus intimes, témoigne de cette exigence et de ce destin. Conçu comme une succession de réflexions sur des thèmes variés, mais dont la cohérence est frappante, ce livre constitue une remarquable initiation à son oeuvre.
Qu'ont en commun une guerrière et une sainte ? A priori, rien. Tout semble même les opposer. L'une serait du côté du Mal et du sang, l'autre du Bien et de la lumière. A cette idée, la représentation de Thérèse de Lisieux, proclamée en 1997 trente-troisième docteur de l'Église et sainte française la plus célèbre avec Jeanne d'Arc, semble donner raison. Bouquet de roses et crucifix entre les bras, voile sur la tête et guimpe autour du visage, sourire ténu, ainsi la connait-on. Comme une sainte, et non telle une guerrière. Ce qu'elle était pourtant. C'est le paradoxe que prétend dénouer ce livre. Car aimer son prochain est un combat (qu'on nomme spirituel), une lutte que Thérèse Martin aura menée sa vie durant. Et d'abord contre elle-même.
Dans cet essai biographique passionnant, Jean de Saint-Chéron retrace son existence pour faire, non l'éloge de la bonne soeur aux fleurs, mais celui de la sainte guerrière, et rappeler combien l'amour dont parle la Bible est « une glorieuse guerre ». En sept courts chapitres, on suit sa formation martiale, de son enfance marquée par sa vive piété, son caractère déterminé et la mort de sa mère, à sa conversion à 13 ans, lorsqu'elle comprend que, pour aimer, il lui faudra souffrir beaucoup. De Rome, où elle va conquérir la forteresse du Carmel à la pointe de l'épée en implorant le Pape de la laisser y entrer avant l'âge légal, à son entrée en religion parmi ses soeurs dont elle s'attèle à aimer les défauts, c'est un parcours du combattant qu'elle raconte dans ses écrits et que Jean de Saint-Chéron nous fait revivre en la suivant et la citant avec énergie, science et ardeur. Un éloge puissant et une leçon de foi moderne sur la bataille de l'amour et du pardon.
« Vis, rêve, aime, crois.
Et ne désespère jamais.
Même lorsque l'inquiétude guette, lorsque la fatigue tire tes traits, ne cède jamais à la nuit. Rappelle-toi que tu es cette lumière qui brille jusque dans les ténèbres les plus épaisses. C'est là ta plus grande richesse. Tu es important. Tu es unique. Tu es merveilleux ! Alors ne cesse jamais de rêver et d'espérer, de rester fidèle à tes idéaux, de croire en l'existence de vérités et de beautés supérieures. Cultive l'étonnement, garde le coeur ouvert, laisse-toi surprendre par l'amour. Seulement ainsi pourras-tu vaincre tes faiblesses et traverser les épreuves. » Pape François En écoutant les conseils du pape François, en nous laissant gagner par sa joie contagieuse, nous pourrons savourer l'émerveillement que procure une vie bonne. Il nous convainc que le moment unique, c'est maintenant, nous révèle les trésors que recèle notre existence, nous met en garde contre les pièges qui nous guettent, nous apprend à faire face aux souffrances et à la solitude, à contempler la beauté, à offrir le meilleur de nous-même...
Ce livre essentiel s'adresse à chacun d'entre nous. À tout âge et à n'importe quel moment, il peut changer nos vies.
Dans Ce lien qui ne meurt jamais, Lytta Basset racontait comment elle avait fait l'expérience de contacts avec son fils aîné mort par suicide à l'âge de vingt-quatre ans. Mais la théologienne protestante, à la fois par discrétion et parce que sa formation ne l'avait pas préparée à de tels aveux, n'avait alors pas tout dit des circonstances qui l'avaient amenée à témoigner.
Quinze ans plus tard, elle ose révéler ce qu'elle appelle « l'Evénement improbable » qui l'a « remise dans le courant de la vie ». Loin de toute motivation sensationnaliste, si elle s'est décidée à prendre la parole, c'est pour aider ceux qui traversent le deuil d'un enfant à ne plus se dire qu'on « ne s'en remet jamais ». Validant l'existence des VSCD - « vécus subjectifs de contact avec un défunt » - elle relit la littérature sur ces questions délicates, en faisant toujours le lien avec les différents récits évangéliques autour de la Résurrection.
Un témoignage proprement extra-ordinaire et un essai courageux.
« Dieu est joie ! » Cette phrase contient toute la révolution libératrice de l'Évangile et, au fond, de tout le christianisme : nous ne sommes pas au monde pour charger les autres de fardeaux plus lourds que ceux qu'ils portent déjà, mais pour partager avec eux un horizon nouveau, surprenant et beau. La vraie joie n'est pas un sentiment d'euphorie éphémère, elle naît de notre espérance, une espérance concrète que rien ni personne ne pourra nous enlever. Et le cadeau d'un sourire est le premier pas pour nous régénérer et renaître. La joie a toujours le dernier mot.
Aucun ouvrage de cette ampleur n'avait été jusqu'alors consacré à l'histoire de la Compagnie de Jésus. Fruit d'un long travail collectif, ce volume est constitué tout à la fois d'une « Histoire », retraçant le destin de l'institution au cours de ses presque cinq siècles d'existence (de 1540 à aujourd'hui), et d'un « Dictionnaire », éclairant des thématiques précises, toutes essentielles - collèges, esclavage, exil, islam, papauté, théâtre, tyrannicide... Il présente dans leur singularité et le dynamisme de leur individualité chacun des personnages marquants de la Compagnie de Jésus. Et celle-ci en a compté beaucoup, de ses pères fondateurs à ses figures spirituelles, intellectuelles, savantes, philosophiques, artistiques - Christoph Clavius, Michel de Certeau, Teilhard de Chardin, Pedro Arrupe... Autant d'inventeurs et d'inspirateurs déployés sur tous les terrains de la pensée et de l'action.
Une telle entreprise historiographique s'imposait d'autant plus que la Compagnie de Jésus a vu, pour la première fois de son histoire, l'un des siens accéder au trône de saint Pierre, le pape François. Elle aide à mieux comprendre pourquoi cet Ordre aussi redouté qu'admiré, proscrit au XVIIIe siècle sur décision du Vatican puis restauré par la même autorité pontificale, continue de nous fasciner aujourd'hui, après avoir fait l'objet depuis sa fondation de tant de fantasmes et de préjugés. Quel est le ressort de son ambition, le secret de son influence et de son intelligence du monde ? Ces interrogations jalonnent l'itinéraire d'une institution unique, tout aussi puissante et féconde qu'invariablement exposée à tous les mythes.
Les Ze-Ka ou Zeks (abréviation écrite sous la forme « z/k » de « zaklioutchonny kanaloarmeets ») ce sont les « détenus-combattants du canal », ces esclaves d'un des grands chantiers soviétiques du début des années 1930, le canal mer Blanche-Baltique. Le terme désigne par la suite tout détenu des camps du Goulag. Comme l'écrit Julius Margolin : « Le pays des Ze-Ka ne figure sur aucune carte soviétique et ne se trouve dans aucun atlas. C'est le seul pays au monde où il n'y a aucune discussion sur l'URSS, aucune illusion et aucune aberration. » Enfin publié par nos soins dans son intégralité en 2010, sous son titre original, le Voyage au pays des Ze-Ka est l'un des plus bouleversants témoignages jamais écrits sur le Goulag. Le livre était précédemment paru, abrégé, en France en 1949 sous le titre La Condition inhumaine, bien avant les chefs-d'oeuvre de Soljénitsyne et de Chalamov. Cet hallucinant récit de cinq années passées dans les camps soviétiques ne le cède en rien à ceux de ses célèbres successeurs, ni pour la qualité littéraire, ni pour l'acuité de pensée et la hauteur de vue avec lesquelles l'auteur s'efforce de donner un sens à son expérience, aux limites de l'humain. « Il est absurde et incompréhensible qu'un livre de l'importance de Voyage au pays des Ze-Ka, [...], n'ait jusqu'ici jamais pu figurer à sa place dans les bibliothèques : aux côtés de Si c'est un homme, de Primo Levi et des Récits de la Kolyma, de Varlam Chalamov (entre autres, mais avant tout) ; autrement dit, aux limites et au coeur de ce que la littérature peut révéler de l'espèce humaine », écrivait dans Libération, Philippe Lançon au moment de sa parution. Douze ans plus tard, notre seul best-seller est devenu un classique de la littérature sur les camps, il a été traduit chez de grands éditeurs en Allemagne, en Pologne, et aux États-Unis (préfacé par l'auteur de Terres de sang, Timothy Snyder). Dans sa présentation du livre, en 2010, Luba Jurgenson écrivait : « Margolin fut témoin de cette page de l'histoire encore insuffisamment connue en France qui fait suite au pacte Molotov-Ribbentrop, à savoir la répression soviétique contre les citoyens polonais affluant massivement de la Pologne occidentale et, plus généralement, le nettoyage des confins pratiqué dès le début de l'occupation soviétique sur les territoires destinés à faire partie de l'URSS. Ces purges, qui visaient à la russification des populations, devaient assurer en premier lieu la destruction des élites et des institutions démocratiques, étape déjà réalisée partout ailleurs en Union soviétique. » La Russie de Poutine, en se livrant à nouveau à ce qui s›apparente au « nettoyage des confins » de sinistre mémoire, s'est hélas chargée de rendre au Voyage au pays des Ze-Ka une brûlante actualité, et il était donc urgent de rééditer dans une collection de grande diffusion. Pour cette réédition, le livre est augmenté des neuf chapitres dans lesquels, sous le titre « Le chemin vers l'Occident », l'auteur relate son retour en Palestine depuis Slavgorod, en Asie centrale, où Margolin s'était rendu à sa sortie du goulag, jusqu'à son embarquement à Marseille, en passant par la Pologne où il retourne à Lódz, où il marche au milieu des ombres de ses concitoyens juifs disparus « comme un somnambule ». Et des repères cartographiques qui permettent de suivre ses tribulations.
Pendant longtemps, l'expression populaire « Paroles d'Evangile » montrait que l'on prenait leur contenu au pied de la lettre. Puis, avec la modernité est venue la critique des textes, et certains auteurs, y compris chrétiens, en sont venus à dire que, finalement, on ne savait que très peu de choses sur Jésus, et encore moins sur les paroles qu'il avait prononcées. Mais est-ce vrai ou juste un a priori de notre époque ? Ne serait-ce pas extraordinaire si l'on pouvait avoir sur lui un témoignage de première main dont on pourrait montrer qu'il est extrêmement fiable jusque dans d'infimes détails ?
En menant une véritable enquête haletante « à la Hercule Poirot », à partir de l'analyse de l'ensemble des ressources disponibles dans les premier et deuxième siècles de notre ère qu'il a analysé, Jean Staune nous montre que c'est bien le cas avec le 4e Evangile, qui est fort différent des trois autres.
Mais cela implique quelque chose de stupéfiant : le principal disciple de Jésus, celui qui se présente comme le « Disciple que Jésus Aimait » n'a jamais été l'un des Douze Apôtres !
Cela ouvre des perspectives nouvelles et inattendues sur les origines du christianisme.
Mais surtout, à partir du moment où l'on prend ce témoignage et les propos les propos de Jésus qu'il contient au sérieux, cela implique une compréhension nouvelle de la nature de Jésus qui surprendra même les chrétiens, qui pourtant placent déjà la barre très haut en le considérant comme « le fils de Dieu ». Cela nous dévoilera aussi des choses essentielles sur notre propre nature et notre propre destinée.
A l'opposé de toute « démarche à la Da Vinci code », cette enquête, qui ramène le lecteur 2000 ans en arrière, est basée sur des sources réelles indiscutables, mais souvent peu connues, même par ceux passionnés par les origines du mouvement qui a le plus impacté l'histoire humaine.
Un coffret qui réunit deux ouvrages collectifs Jésus, l'encyclopédie et Après Jésus en édition brochée, assorties d'une riche iconographie commentée par de grands spécialistes de l'art et de l'archéologie, de la volonté de « démocratiser » un savoir souvent complexe à travers les regards croisés d'historiens, d'exégètes, de philosophes, etc.
Jésus, l'encyclopédie : Malgré les progrès confirmés de la sécularisation, la figure de Jésus suscite toujours l'intérêt de nos contemporains. Mais la lecture effective des Évangiles demeure une entreprise complexe vis-à-vis de laquelle beaucoup se sentent démunis. Un décryptage des évangiles au plus près du texte par plus de 70 spécialistes internationaux prestigieux, exégètes, historiens, psychanalystes, philosophes.
Après Jésus : Jésus n'avait laissé aucun écrit. Il n'avait institué aucune nouvelle religion, aucun credo singulier, aucun clergé, encore moins une quelconque théorie morale ou sociale. Tout était à inventer... C'est ce temps des commencements, très peu connu du public, même chrétien, qui est ici reconstitué par 80 auteurs, tous spécialistes de l'Empire romain et du christianisme antique.
« Qui ose encore parler d'espérance aujourd'hui ? Les immenses défis auxquels nous avons à faire face, en particulier la crise environnementale, nous font douter de tout avenir. Face à cette crise de l'avenir que nous identifions d'abord comme une crise de l'espérance, le christianisme a-t-il un mot à dire ? ... Quoique nous soyons l'une et l'autre des chrétiennes inscrites dans la tradition du catholicisme, il ne sera pas question ici de réformes institutionnelles, mais bien de revenir à la source jaillissante du christianisme, à sa richesse originale et originelle ».
Plus de dix après la parution des Pieds dans le bénitier, Christine Pedotti et Anne Soupa font à nouveau entendre leurs voix fortes : « Si nous ne redevenons pas comme des premiers chrétiens, nous serons les derniers ».
Accueillir la nouvelle traduction du Missel romain « Méditer la parole qui s'off re à nous, qui nous fait hospitalité dimanche après dimanche, jour après jour, c'est se mettre à l'école de l'Ami, de cet Ami. C'est devenir, humblement, un peuple d'interprètes, pas sans les autres, pas sans la Tradition et notre confession de foi en Église, pas sans l'intelligence du temps où nous sommes. » Sr Véronique Margron o.p., Préface de ce missel L'année liturgique 2021-2022 en un volume Clés pour découvrir la nouvelle traduction du Missel romain Rabats avec les nouvelles réponses de l'assemblée Liturgie de la messe Introductions à chaque célébration Prières liturgiques Lectures bibliques tirées du nouveau Lectionnaire Prières universelles rédigées Indications pour le chant Textes pour la méditation Calendrier liturgique avec l'indication des lectures pour chaque jour Fêtes à souhaiter
Dans un récit exceptionnel, l'écrivain Nicolas Diat pousse les portes de l'abbaye bénédictine de Fontgombault pour faire découvrir la vie de ses soixante moines, et nous aider à comprendre le mystère du bonheur si doux qui les habite.
« Venez, et voyez Fontgombault. Oh, il ne se passera rien de spectaculaire. Mais nos coeurs se réchaufferont. Une petite grâce mystérieuse soufflera. Nous regarderons la lumière traverser l'abbatiale et nous entendrons les notes grégoriennes s'élever dans les hauteurs mystiques. Nous resterons silencieux. Et nous verrons le beau, le merveilleux, le doux sourire des moines. » C'est par ces mots que Nicolas Diat ouvre Le Grand Bonheur, invitation à la joie et à nous faire découvrir la vie des moines, pour nous aider à comprendre la paix qui les habite. Nous pénétrons ainsi dans un monde intemporel et suivons les bénédictins d'un monastère perdu du BasBerry le temps d'une année. Ces existences confinées, que l'on pourrait imaginer monotones, sont en réalité extraordinairement riches. Transportés à Fontgombault par la plume évocatrice de Nicolas Diat, nous ne serons plus tout à fait les mêmes en refermant ce livre et les portes de l'abbaye. Nicolas Diat est écrivain et éditeur. Il est notamment l'auteur d'Un temps pour mourir (Pluriel, 2019), et co-auteur avec le cardinal Robert Sarah, de Dieu ou rien (Pluriel, 2016), La Force du silence (Pluriel, 2017) et Le soir approche et déjà le jour baisse (Pluriel, 2020).
« Les crues meurtrières succèdent aux brasiers, les glaciers fondent et font s'ébouler les montagnes, les rendements agricoles chutent, les territoires côtiers sont engloutis, des pays entiers deviennent des déserts, des tensions font craindre les conflits les plus impitoyables. Le monde est devenu imprévisible et inquiétant.
Je n'attends évidemment pas de Dieu de solutions magiques. Pour autant, la foi chrétienne ne nous laisse pas tout à fait démunis face à ces catastrophes accumulées : elle propose au contraire des ressources certainement sous-estimées.
La Bible a ainsi développé un genre littéraire précisément pour les temps de crise, le genre «apocalyptique». Le mot peut faire peur, et les textes apocalyptiques plus encore. Si pourtant ils sont une lecture pour temps de crise, alors peut-être est-il plus que jamais le temps de les lire. » A. C.
Depuis son livre-témoignage, Philippe Pozzo di Borgo, qui inspira le film culte Intouchables, n'est pas resté inerte comme pourrait le laisser croire son corps paralysé. Il a voyagé dans l'immobile, exploré le silence, conquis la force des fragiles, dansé avec la douleur et fait triompher l'amour.
Vingt ans après Le Second souffle, dix ans après le succès mondial d'Intouchables, Philippe Pozzo di Borgo nous écrit d'Essaouira, où il vit avec sa femme. Il revisite sa vie fracassée et pourtant si riche de leçons. Il se prend à rêver d'un impossible retour dans le monde des valides, auxquels il a tant de choses à dire : la nécessaire reconnaissance des plus fragiles, sans lesquels le monde ne saurait s'apaiser, le désir d'une société fraternelle dans l'après-pandémie, le respect de la nature, la joie d'explorer notre for intérieur pour retrouver « le goût d'être »...
Une leçon de sagesse, vivifiante, humble, et profondément réconfortante.
De sa plume vive, le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine nous entraîne sur les chemins de la vie, intemporelle aussi bien que contemporaine. Son regard la foudroie d'admiration, sans toutefois hésiter à la tourmenter de ses jugements, pour la sauver de la médiocrité. À travers ces pensées, Michel-Marie Zanotti-Sorkine nous offre une ode à cette vie même et au monde qui nous entoure.
À la découverte de la véritable liberté.
Vivre en bon chrétien, est-ce respecter à la lettre les Dix Commandements ? Est-ce réclamer chaque dimanche au curé une liste de devoirs et d'interdictions à suivre aveuglément ? Il paraît si simple de se plier à ces injonctions morales et, paradoxalement, il est en même temps si difficile de les adapter à la complexité de l'existence !
Dans un des livres les plus courts et les plus méconnus de la Bible, la lettre qu'il écrit à son ami Philémon au sujet d'un esclave en fuite, l'apôtre saint Paul ouvre pourtant un tout autre chemin : celui d'une authentique et exigeante liberté, sous la conduite de l'Esprit Saint.
C'est ce chemin magnifique que redécouvre cet ouvrage lumineux.
Prix de la Liberté intérieure 2019
«Des millions de personnes se demandent où est Dieu dans la crise que nous traversons. [...] La Covid est notre moment de Noé. Ne le gâchons pas.» Ainsi le pape interpelle-t-il chacun, qu'il soit croyant ou non. « Il y a un temps pour tout », nous disent les Écritures. Et dans la crise décisive que nous traversons, le pape François n'en doute pas un instant:c'est le temps de changer.Né de sa propre expérience du confinement, ce dernier livre du pape est un vibrant appel à l'action.
Cette étude montre comment le christianisme est devenu une religion licite par la conversion de Constantin en 312, à l'égal du paganisme. Elle analyse notamment le rapport des païens et des chrétiens au divin, montre que l'empereur est le souverain personnellement chrétien d'un Empire qui a intégré l'Eglise et étudie le concept de césaro-papisme. En fin d'ouvrage, réflexion sur les racines chrétiennes de l'Europe.
« Un fils nous a été donné. C'est toi, Jésus, le Fils qui me rend fils. Tu m'aimes comme je suis, non comme je me rêve d'être ; je le suis ! En t'embrassant toi, Enfant de la mangeoire, j'embrasse à nouveau ma vie. En t'accueillant toi, Pain de vie, moi aussi je veux donner ma vie. Toi qui me sauves, enseigne-moi à servir. Toi qui ne me laisses pas seul, aide-moi à consoler tes frères, parce que tu sais qu'à partir de cette nuit ils sont tous mes frères. »
Et si Jésus avait surtout été un révolutionnaire politique ? Et si l'Église chrétienne avait confisqué cette figure historique afin d'élaborer une nouvelle religion sans rapport avec le projet premier du Christ ?
Après vingt-cinq ans de recherches scientifiques s'appuyant sur des découvertes archéologiques révolutionnaires, James Tabor, spécialiste mondialement reconnu des religions archaïques, retrace l'histoire de l'homme Jésus, et contredit sérieusement un certain nombre de dogmes du christianisme.
Il montre comment ce mouvement religieux considéré comme dissident à l'époque a pu s'imposer au détriment du projet initial de Jésus : conduire le peuple juif à sa rédemption politique, sociale et spirituelle. Et il dessine sous nos yeux l'image d'un Christ très humain, l'aîné d'une nombreuse fratrie, à la tête d'une véritable dynastie, rejoignant Jean-Baptiste dans son élan messianique et enrôlant dans son mouvement ses quatre frères, dont trois reprendront le flambeau après sa mort.
Pourquoi et comment ces faits ont-ils été gommés ? Best-seller aux États-Unis, cette fascinante enquête transforme radicalement notre vision d'un des moments les plus cruciaux de l'Histoire.
L'Église noire est la première institution que fondent les esclaves africains déportés dans le Nouveau-Monde. Depuis lors, elle demeure un centre de gravité spirituel, culturel, politique et social pour le peuple africain-américain. Henry Louis Gates Jr, qui connut la ségrégation dès son enfance, brosse un tableau de plus de cinq siècles, depuis la trouble rencontre entre le christianisme et la traite transatlantique jusqu'à la situation politique actuelle. Il offre un éclairage inédit sur l'importance de la religion africaine-américaine. Celle-ci fut une ressource décisive de résistance à l'esclavage et à la suprématie blanche, de mobilisation en vue de l'émancipation et de l'égalité des droits. Elle fut aussi un incubateur de talents musicaux et oratoires qui forgeront la culture noire, se répercuteront dans la société américaine et rayonneront dans le monde. Depuis sa fondation, elle est un creuset où la communauté noire travaille les problèmes personnels, sociaux et politiques qui la taraudent.
Durant son histoire, l'Église noire a produit nombre de leaders remarquables engagés dans la lutte politique. En même temps, certaines communautés ont perpétué des pratiques d'exclusion et d'intolérance. Ces tensions demeurent, alors que la nouvelle génération exige davantage de liberté et de dignité, au sein et au-delà de leurs communautés, indépendamment de la race, du sexe ou du genre. En tant que source de foi et de refuge, de développement spirituel et de combat pour la justice, l'Église noire a joué un rôle central. Pourtant, aujourd'hui, elle s'interroge sur sa place dans la société.
La joie est-elle possible sur cette terre ? Une joie qui ne se laisserait pas détruire par les circonstances de la vie - une joie imprenable, autre que le plaisir, le bonheur et la béatitude ? Une lecture renouvelée de la parabole dite du fils prodigue révèle comment des expériences aussi « négatives » que l'échec, la solitude ou la frustration ont, paradoxalement, partie liée avec l'éclosion de la joie. Lytta Basset, pasteure et professeure de théologie en Suisse, sait porter la parole évangélique à un public toujours plus large. Dans cet essai publié chez Labor et Fides en 1996, elle explore cette « joie parfaite » promise par Jésus, qui est adhésion à l'existence tout entière, sans exclusion de rien ni de personne. Après ses ouvrages Moi, je ne juge personne, Guérir du malheur et Le pouvoir de pardonner, tous trois repris dans la présente collection, elle montre comment la relation à l'autre devient porteuse de cette prodigalité dont parlent les évangiles.
Tous les textes et prières de la messe des dimanches et des grandes fêtes de toute l'année 2020, réunis en un seul volume, avec unaccompagnement spirituel de qualité, et une plus grande attention à l'accessibilité des textes et des temps liturgiques.
Deux éditeurs au service de l'Église partagent leur expertise en matière d'accompagnement liturgique: BAYARD l'éditeur de Prions enEglise et ARTÈGE éditeur de Parole et Prière.
Le missel complet de l'année A : dimanches et solennités, dans la nouvelle traduction liturgique.