À propos

A l'ouest de l'île de Sein, en mer d'Iroise, "une chandelle sort de l'eau" ; c'est Ar-Men, que les gardiens de phare surnomment "l'enfer des enfers". Jean-Pierre Abraham en devient le gardien en 1961, après avoir été formé deux années à ce métier. Il a 25 ans. On est très actif dans un phare, mais il reste des moments pour le vide, les rêveries et la peur. Abraham tient avec trois livres, qu'il emporte avec lui à chaque relève : un album de Vermeer, un autre sur un monastère sistercien, un recueil de poèmes de Pierre Reverdy. "Pourquoi êtes vous ici ?", lui demandera un journaliste (il accède à la notoriété médiatique quand "Les coulisses de l'exploit" consacrent un reportage au phare). "Je ne sais pas, répondra Abraham, il me semble que j'avais l'impression que la vie se passait sans moi et à mon insu si bien que j'ai décidé un beau jour, enfin, de changer. J'ai vu Ar-Men, je suis passé par là en bateau, et puis tout d'un coup j'ai décidé de venir là. J'avais trouvé vraiment mon lieu, je crois que c'est ce qu'il faut chercher, trouver le lieu où l'on puisse devenir soi-même, s'épanouir, être à sa place, bien dans sa peau." Un livre culte, le Grand Livre des Phares : "unique", "incontournable", "chef-d'oeuvre".


Rayons : Littérature > Récit


  • Auteur(s)

    Jean-Pierre Abraham

  • Éditeur

    Payot

  • Distributeur

    Union Distribution

  • Date de parution

    10/03/2021

  • Collection

    Petite Bibliotheque Payot

  • EAN

    9782228927857

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    192 Pages

  • Longueur

    17 cm

  • Largeur

    10.9 cm

  • Épaisseur

    1.3 cm

  • Poids

    120 g

  • Support principal

    Poche

Jean-Pierre Abraham

D'une admirable fidélité à soi-même et à l'écriture, Jean-Pierre Abraham (1936-2003) n'aura
guère eu le désir de se consacrer professionnellement à son métier d'écrivain mais n'aura rien
perdu en route, au prix sans doute de l'ordinaire bonheur de vivre : « dès qu'on a ce souci {le
souci d'écrire} — et je sais bien que je dois l'avoir — c'est fichu, on est obligé d'avoir du recul,
de se retirer dans l'ombre pour regarder la lumière. Pour la dire, cette vie-là, il faut en quelque
sorte en porter le deuil... » (Lettre à André Dhôtel, 1956).

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